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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 11:31

Mobilisation contre le CPE ! La journée de mardi va ressembler à beaucoup d’autres. Les médias ont battu le rappel pendant quarante huit heures. Les mêmes organisations vont mobiliser les mêmes militants avec les mêmes slogans. Le sujet importe peu, l’important c’est de faire reculer le gouvernement. Au prix d’amalgames et de mensonges, qu’importe puisque la cause est bonne ! C’est celle de la jeunesse. Une jeunesse que les erreurs répétées de la gauche et parfois de la droite condamnent avec son assentiment à l’avenir le plus injuste des grands pays développés avec un taux de chômage de près de 20% et une perspective d’ascension sociale quasi nulle. En France, aujourd’hui, plus de 80% des enfants d’ouvriers ou de salariés occuperont des situations équivalentes à celles de leurs parents. Quand plus de 60% des jeunes américains décrocheront un diplôme de l’enseignement supérieur, seulement 37% des jeunes français atteindront le même niveau. Pourtant il ne faut toucher ni à la politique d’éducation, ni au baccalauréat, ni à l’université !

Comment sortir de cette impasse qui porte un nom terrible pour le pays des lumières, celui de déclin ?

D’abord en ne cédant pas ! Si l’on veut rendre à la démocratie ses droits, il convient de rappeler que c’est aux électeurs à l’occasion des élections nationales de choisir les politiques qu’ils souhaitent voir conduites, pas à quelques organisations qui, pour importantes qu’elles soient n’ont pas vocation à remplacer le parlement. C’est ce que j’ai essayé de faire tant avec la réforme des retraites qu’avec celle de l’école.

Ensuite, en ne changeant pas de politique et de gouvernement tous les 18 mois comme c’est le cas depuis si longtemps. La France a connu 26 gouvernements depuis 1981, l’Allemagne 9, l’Espagne 8 et la Grande Bretagne 7 ! Aucune politique ne peut réussir sans la durée, aucun gouvernement ne peut restaurer l’autorité de l’Etat et la confiance du peuple dans ses institutions sans la stabilité.

Enfin, en rendant au parlement son rôle de représentation du peuple français.

Notre constitution et surtout la pratique qui en est faite, rend le débat au parlement inutile puisque conclu par avance. Quand Tony Blair veut augmenter  les droits d’inscription dans les universités, il doit affronter la chambre des Communes dans un débat difficile à l’issue incertaine. Mais quand il remporte la victoire avec  trois voix de majorité, il a réellement gagné la partie. En France, le vote avec plus de 130 voix de majorité d’un texte de loi ne clôt pas le débat, au contraire ? La réforme de nos institutions, même si elle doit être prudente, ne peut plus être différée. Il faut que les parlementaires retrouvent le droit de critiquer, d’amender sans que leur travail ne déclenche une crise politique. Ce ne sera pas facile, tant nos habitudes sont contraires et anciennes, mais je ne peux pas me résoudre à l’idée que la France qui a incarné pour tant de peuples l’idée même de la démocratie, soit incapable aujourd’hui de la faire vivre.

 

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commentaires

A
je viens de finir de lire "Fier d'être Français" de Max Gallo , ce choix je l'ai fait car pour la première fois de mon existence je ne me reconnais plus dans cette France qui va à vau l eau. J'espère que de Villepin est de taille à faire face  c'est ce que je lui souhaite et que je souhaite à notre pays.
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F
Du courage devant  des syndicats unies sur cette question mais sur le reste :l'éducation,la sociètè,son avenir sont très diffisés.<br /> Il faut changer ,revolutioner  la facon d'etre en politique,arreter les dogmatisme en matière politique;du bon sens voilà l'avenir.<br /> jacques FOURGEAUD secrétaire national du SNUEP FSU,membre du Bureauexécutif national de la FSU;
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B
Mon commentaire a été écrit,mais non publié. Pourquoi?<br /> Louis
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J
"D’abord en ne cédant pas ! Si l’on veut rendre à la démocratie ses droits, il convient de rappeler que c’est aux électeurs à l’occasion des élections nationales de choisir les politiques qu’ils souhaitent voir conduites, pas à quelques organisations qui, pour importantes qu’elles soient n’ont pas vocation à remplacer le parlement. C’est ce que j’ai essayé de faire tant avec la réforme des retraites qu’avec celle de l’école." Et c'est pourquoi la droite, et vous en particulier, avez perdu la majorité des Régions de France! Le rôle d'un politique est aussi d'écouter les messages donnés par le résultat des élections nationales. C'est cela aussi la démocratie.Chose qu'apparemment, vous n'avez pas fait.
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A
Plumine,<br /> Vous avez bien sûr raison sur le constat, et je vous ferai la même réponse que Mickaël Accou (n°40), en ajoutant que seule une baisse significative du chômage permettra de revenir à l'équilibre, les postulants à un emploi pouvant se permettre alors de choisir leur entreprise...et leur patron, en toute subjectivité s'ils le souhaitent !<br /> Mais nous n'y arriverons pas sans introduire dans notre système une flexibilité qui marche ailleurs. Le CPE n'est pas la panacée : il peut être un outil pour les PME/PMI, frileuses dans leurs embauches, dans un contexte économique difficile. Et tant mieux pour les jeunes qui pourront en bénéficier.<br /> Attendons de voir le bilan que l'on pourra en faire dans quelques mois.<br /> Cordialement<br />  <br />  
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M
@ AnneJoli plaidoyer !J'ai également du mal à comprendre ces différentes réactions estudiantines. Et cette forme de casse gratuite !Rien ne peut expliquer cela.Autant je comprends l'inquiétude de l'avenir, puisque cette inquiétude touche chacun de nous. Le risque de chômage pèse sur toute la population... j'allais dire hormis ceux qui manifestent !C'est caricatural (et donc pas très à la mode en ce moment), mais il faut remarquer que les premiers à faire grêve sont ceux qui peuvent se permettre.rares sont les manifestants qui font plus de 35 heures, voire plus du double, et qui travaillent dans le privé.C'est un fait.Le CPE c'est un peu comme un nouveau médicament que l'on condamnerait avant même qu'il eut pu faire ses preuves.
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P
Bonsoir Anne,Je suis d'accord avec vous mais force est de constater que ce que j'ai évoqué se rencontre de plus en plus, d'autant qu'avec un niveau de chômage élevé les employeurs ont le choix, et comme beaucoup de gens ont les diplômes, la différenciation entre candidats se fait sur d'autres critères, pas toujours pertinents. Je ne dis pas qu'il faille supporter des gens insupportables, mais je pense qu'on ne devrait quand même pas recruter des salariés de la même façon qu'on choisit ses amis, d'autant que ce sont parfois les gens qui ont le meilleur fond qui se font exclure. On se rend compte parfois qu'en entreprise Untel rejette un autre parce qu'il (pense qu'il) n'a pas les mêmes opinions politiques, ou parce que cette personne n'est pas souriante, donc abusivement identifiée comme hostile. Elle risque alors d'être licenciée, alors que si on gratte un peu on se rend compte qu'elle rechigne moins à la tâche ou a plus de compétences que des gens qui vont vous taper sur l'épaule (et ne vous aimeront pas forcément, d'ailleurs). A force d'agressions antisémites, racistes, de l'embrasement des banlieues,..., on a identifié qu'il y avait en France une crise du vivre-ensemble. Ce que j'ai énoncé plus haut y participe, même si c'est de manière moins visible.
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A
Plumine<br /> En admettant que vous ne poussiez pas le trait sur les raisons de la non-embauche de vos 2 stagiaires, il y a un fait incontournable : l'être humain est ce qu'il est et ce qu'il a toujours été.<br /> Et vous pourrez toujours essayer de border le Monde des lois les plus contraignantes possibles, vous n'empêcherez jamais la subjectivité...qui n'en est pas forcément : objectivement, vous même, vous entendez sûrement avec certains et pas avec d'autres.Et tant qu'à faire d'embaucher quelqu'un pour peut-être 30 ans, mieux vaut que le feeling soit bon, au moins au commencement du chemin à parcourir ensemble !<br /> Cordialement
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A
Samuel,<br /> Quel culot, quand même ! Qui a mis la Sorbonne à sac ? Et qui paiera les dégâts, comme d'habitude ? Vous, une bande d'étudiants-casseurs, mâtinés d'altermondialistes, sans-papiers et intermittents du spectacle (dont tout le monde commence à avoir ras-le-bol, en passant !) ? Non, l'Etat, comme d'habitude, c'est à dire nous, qui n'aurions le droit que de vous laisser vous amuser un peu et de vous écouter débiter vos fadaises ("la nuit a été longue, j'ai la dalle, j'ai froid"... dixit un étudiant en Histoire, toujours en pointe des justes combats). C'est passionnant ! Autant que cette lycéenne de 1ère déclarant : "nous ne faisons que défendre nos droits fondamentaux" !!!<br /> Des claques, oui !<br /> Il serait temps de comprendre la démocratie : la loi est votée par la majorité élue par le peuple, et, oui, elle s'applique à tous...Jusqu'aux élections suivantes, si vous n'êtes pas contents. <br /> Je vous ferai remarquer que contrairement aux 35 h, catastrophiques dans de nombreux secteurs et surtout pas créateurs d'emplois, le CPE n'est pas obligatoire : personne ne vous imposera d'en signer 1 un si vous préférez un stage non rémunéré ! Nous ne sommes pas totalitaires, nous !<br /> Vous avez raison de prendre vos références chez L.Fabius : on ne fait pas mieux en matière d'arrivisme, d'incohérence dans les propos et les actes , de démagogie... bref de foutage de g...Mais manifestement ça marche, même auprès de notre "élite" estudiantine.<br /> Si votre cher Maître avait profité de la croissance mondiale dont il a bénéficié pendant les 5 années où il était au pouvoir pour faire les réformes modernisatrices qui s'imposaient, au lieu de dilapider notre argent, on en serait pas là . <br /> Vous étiez combien, à propos, d'étudiants à occuper "sans violence"la Sorbonne ? J'ai entendu 60, 100... sans commentaire !<br />  
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M
Plumine, même commentaire que sur le blog de Mr Devedjian.auquel j'apporte donc la même réponse :" Oui je vous comprends, il y a un risque de licenciement "abusif" pendant cette période de 2 ans. C'est pourquoi il est primordial de suivre attentivement les personnes qui signeront les premiers CPE et de faire un bilan au bout de plusieurs mois afin de savoir ce qu'il en est. N'oubliez pas qu'un patron ayant signé un CPE bénéficie d'une éxonération de charges pendant 3 ans si l'emploi est concervé. Il aura donc tout intéret, passé un certain temps à conserver cet emploi. Par contre, j'estime que limiter le nombre de CPE consécutif pouvant être signé par une entreprise pourrait être une façon d'atténuer les tensions actuelles"
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P
Je ne suis pas de gauche, et pourtant le mardi 7 mars j’ai fait grève et manifesté, pour la première fois de ma vie. En effet, tout comme dans le CNE, une chose m’inquiète dans le CPE : la possibilité de rupture sans motif. Je travaille depuis huit ans mais à mes débuts j’ai eu des difficultés à m’adapter au monde de l’entreprise, j’ai notamment été licenciée en cours de période d’essai car on m’a reproché de ne pas savoir travailler en équipe, alors que je n’avais pourtant commis aucune faute. Je n’ai pas totalement compris ce que l’on me reprochait mais au moins en partant je savais que dans mon prochain poste je devais montrer que je n’étais pas individualiste. Avec le CPE, un jeune licencié sans savoir pourquoi devra non seulement digérer son éviction, mais s’il ne sait pas pourquoi il part, il risque d’échouer par la suite. Même si l’entreprise ne revient pas sur sa décision, l’entretien de licenciement permet aussi au salarié de révéler d’éventuels dysfonctionnements : si l’on vous agresse verbalement au bout de 4 jours, qu’on ne s’étonne pas que vous ne posiez pas de questions quand vous ne comprenez pas.L’entreprise est un monde très normatif : les minorités ethniques, les gros ou les laids y trouvent plus difficilement leur place, et ce même quand les postes ne les mettent pas en contact avec la clientèle ; voilà pour le moment de l’embauche. Et même quand vous mettez le pied dans l’entreprise, dès que vous vous éloignez d’une moyenne, non pas universelle, mais qu’elle a définie, vous êtes stigmatisé. Deux élèves en cours de DESS très professionnalisants ont effectué 6 mois de stage dans mon ancienne entreprise, ces stages y servant alors souvent de pré-embauche. Aucune n’a été recrutée, l’une étant jugée trop exubérante, l’autre trop timide, alors que ces traits de caractère ne les avaient amenées à commettre aucune maladresse, et qu’elles avaient de très grandes qualités humaines. Avec le CPE, ces excès seront renforcés : comme il n’y aura pas d’entretien de licenciement pendant deux ans, un patron qui ne vous aime pas pour des questions de feeling  pourra vous mettre dehors sans avoir le courage de vous dire en face qu’il n’a en fait rien à vous reprocher. Le simple fait d’avoir à reconnaître devant quelqu’un qu’il est intolérant et subjectif pouvait encore jusque-là empêcher le patron de licencier sans réel motif.
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M
@ Aurélie,Je vous suis dans vos remarques.C'est vrai que cette jeunesse qui casse en pensant qu'"il n'y a que ça qui marche" m'exaspére également.Encore une fois baisser les bras et céder n'est pas la solution.Ce qu'il faut c'est un vote réel qui prenne en compte l'avis de tous, et non uniquement l'avis des grévistes.La démocratie n'existe pas dans certaines universités !La liberté, c'est aussi celle d'aller en cours !C'est un spectacle navrant auquel nous assistons
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S
Le mot esclavage est peut-être inaproprié mais, cela ne retire rien au fait que le CPE est le symbole de cette généralisation de la précarité à laquelle se livre le gouvernement.<br /> Après l'évacuation de la Sorbonne qui s'est faite dans la violence, il serait grand temps pour le gouvernement de suspendre le CPE et d'ouvrir enfin le dialogue.<br /> Laurent Fabius a dit une chose très juste : <br /> " Dans le programme de M. Chirac, au moment où il a été élu, il n'a jamais été question du CPE. Lorsque M. de Villepin a présenté son programme de politique générale, il n'y a pas eu un mot sur le CPE. Il n'y a pas eu de consultation des partenaires sociaux "
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M
J'ai reçu le 10/03/06 un mail de: Presidence@upmc.fr ayant pour titre  <br /> "diiffusion à la demande des organisations syndicales"<br /> Suit le texte signé par les syndicats  SGEN-CFDT, CGT, CNT, FO P6-P7, FSU, UNSA, SUD éducation P6-P7-CNRS appelant aux manifestations, grèves et assemblé générales.
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A
La Sorbonne occupée ! Des étudiants empêchés d'étudier... des CRS dans les rues,  des gamins qui s'égosillent de devant les caméras ... d'autres bloquent les trains dans certaines gares... normal c'est le printemps "Français" des jeunes ! <br /> La France et ses bloquages, ses grèves éruptives... il est interdit de réformer ! Tant pis si l'Etat est endetté  pour les générations à venir et en attendant doit assurer la subsistance de  nos 1,6 millions de rmistes, 5 millions de chômeurs....  Curieux de constater que des jeunes diplômés  préfèrent les stages gratuits ou si peu payé à durée indéterminée plutôt qu'un contrat de travail de 2 ans renouvelable, plus valorisant et vendeur sur un CV ...<br /> Des jeunes excités, apeurés par l'avenir, manipulés par les syndicats d'étudiants d'une autre époque font trembler le gouvernement ... "on" dit que D Villepin se trouverait  isolé,. Certains médias, qui  encensait notre premier ministre il y a 15j à peine,  le critique ouvertement depuis cette semaine.  "CPE : la vraie faute de Villepin" titre le nouvel obs... Et vlan, c'est reparti pour un tour d'analyse, les journalistes-sociologues vont ausculter "la faute" et  noircir des pages pour expliquer ce rattage... d'un seul homme ? ! <br /> Quelques milliers d'excités imposent à la majorité (63 millions de français)...  résultat ? le gouvernement flanche à chaque fois  et un ministre fait fonction de .... fusible !  On enterre la dite-réforme jusqu'à ce qu'un autre ministre une décennie plus tard fasse une nouvelle proposition de réforme... Pendant ce temps ce pays petit à petit décline !<br /> La faute à qui ? Aux parents qui élèvent leurs enfants en enfants-rois ? Aux politiques qui ont peur de la rue ? Aux Français dans leur ensemble qui veulent vivre dans un monde d'avantages dorés qui n'existe pas !<br /> De mon canapé, c'est vraiment  plus que décevant d'assister à ce triste spectacle d'une jeunesse trompée, si peu entreprenante, si peu courageuse et qui n'aspire qu'à un emploi à vie pendant leurs stages non rémunérés ou si peu, mais à durée indéterminée  ! Et d'un gouvernement , voire une droite (?) qui s'enrhume dès que la rue éternue .<br /> Solution ? je vois bien D Villepin accompagné de quelques DRH, patrons de grandes et micro-entreprises aller dialoguer avec ces jeunes de la Sorbonne.. communiquer encore et encore sur les avantages du CPE... les inciter à choisir des métiers où la main d'oeuvre manque. S'adapter au monde d'aujourd'hui et non pas tenter de refaire vivre mai 68 !  <br />  <br />  <br />  
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L
Le commentaire de Cavanagh est exactement le même que celui que j'ai exprimé sur le Blog de Devedjian.La machine à perdre est en marche.....les petits jeux des zozos sont déclenchés.....De Charette et Devedjian sont  les snipper's qui flinguent Dominique et ça me donne envie de voter de voter pour lui...par contre eux ne cèderont pas à la rue marxisée s' ils arrivent aux affaires ...nous verrons
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A
Bonjour François Fillon,J'ai découvert votre blog à la lecture de notre journal local et je suis impressionnée par la qualité de la plupart des interventions (la qualité de vos observations est connue depuis longtemps par les gens qui ont eu l'avantage de vous approcher dans votre fief de la Sarthe).Mon raisonnement est peut-être simpliste,  mais il me semble que si une politique quelconque vaut la peine d'être conduite, celà vaut la peine qu'elle fasse ses preuves, quitte à la réexaminer au bout d'un temps suffisant.  En France, on ne peut toucher à rien, sous prétexte que telle ou telle conséquence VA arriver, et c'est peut-être là où les anglais sont "plus gouvernables", puisque plus pragmatiques et plus prets à essayer. Le wait and see.  Peut-être  l'opposition  en Grande Bretagne est-elle plus responsable, on a l'impression que les critiques sont moins dogmatiques et idéologiques .En France, le fait que le gouvernement recule chaque fois qu'une partie de la population descend dans la rue ne fait qu'inciter les gens à recommencer et, nous l'avons bien vu, on ne peut pas gérer un pays de cette façon. Mais d'autres ont déjà dit, et mieux que moi, des choses sensées sur  le CPE.J'aimerais vous lire sur le sujet brulant dont trop peu de personnes ne parle : l'ABIME qui s'ouvre devant nous - je veux dire la DETTE.Comment ramener la dette dans des proportions acceptables pour éviter à la France d'hypothèquer l'avenir de nos enfants devrait être le seul sujet d'actualité, car il conditionne tout.Aucune commune n'emprunte pour payer ses frais de fonctionnement.  Un ménage qui emprunterait pour payer les remboursements de son précédant emprunt se retrouverait très rapidement devant la commission de surendettement.Mais la France trouve toutes sortes de subterfuges pour camoufler les dettes (SNCF et RFF).  Chaque fois que le budget est voté en déséquilibre on augment la dette, puisqu'elle se cumule d'année en année. Je serais très intéressée de connaître vos pensées et vos préconisations sur ce sujet et si vous pensez que M Sarkozy a) fera campagne sur ce sujet et b) s'il était élu attaquerait vraiment le problème avec détermination malgré le nombre de français qui ne manquerait pas de descendre dans la rue devant les mesures difficiles qui seraient nécessaires.
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S
Le CPE c'est l'esclavage des jeunes. Vous voulez mettre la jeunesse au travail mais vous la privez en fait de ses droits. J'étais à la manfestation le 7 mars à Rouen, et croyez moi M. Fillon il n'y avait pas seulement des jeunes inquiets de leur avenir qui manifestaient il y avait aussi bon nombre de salariés et enseiignants qui nous souttenaient. <br /> Revenir à un contrat journalier c'est remettre en cause cent ans de conquètes sociales.<br /> M. Fillon si vous aviez du bon sens,  vous vous opposeriez à cette loi scandaleuses.<br /> Le CPE est nul en matière d'emploi, il est massivement rejetté par l'opinion, et même par certains parlementaires de votre majorité, alors pourquoi persister ?
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F
Samuel,Vous vous disqualifiez en parlant d'esclavage!
P
TENEZ BON ! SURTOUT TENEZ BON !<br /> <br /> - je dis "vous" (de l'UMP), même si je sais que vous n'êtes plus au gouvernement mais comme vous (personnellement) êtes un des seuls à qui j'ai envie de m'adresser... -<br /> <br /> SURTOUT TENEZ BON : je suis enseignant en fac, dans une fac de province où la situation est ubuesque : seule la Fac de lettres est en grève et maintient le blocus contre l'avis d'une majorité d'étudiants, alors que ces étudiants en "Lettres et Sciences Humaines" se destinent à des carrières de... fonctionnaires ! Ils ne sont pas concernés par le CPE et font grève par procuration en recevant leurs ordres de la rue de Solferino... Le président de l'université est lui-même un proche du PS et du Conseil régional aux mains du PS...<br /> <br /> Vous avez fait plié les profs, les cheminots, les agents EDF, etc : les échecs de leurs différents mouvements sont historiques. Il ne reste qu'à résister aux manifs étudiantes et vous ouvrirez le chemin d'une réforme possible en France. Si vous reculez, vous perdrez tout : la mobilisation syndicale reprendra du poil de la bête et vos électeurs seront très déçus.<br /> <br /> Le CPE est difficile à défendre en l'état, même s'il est plus critiquable parce qu'inoffensif que nocif. De toute façon, c'est une idée de chiraquien, donc nécessairement une mauvaise idée. Il serait donc tentant de "laisser tomber" mais ce serait un très très mauvais signe adressé à votre électorat, compte tenu de la situation dans les facs qui ressemble davantage à un coup de force de la gauche qu'à un mouvement générationnel de grande ampleur...
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A
Cavanagh,<br /> Pertinente intervention : votre analyse aurait pû être fine, si à l'évidence le 1er Ministre n'avait pas besoin de se faire pousser pour prendre des décisions autoritaires et unilatérales !<br /> Il ne vous est pas venu à l'idée qu'il avait lui aussi besoin de marquer trés vite des points sur son principal concurrent ?<br /> Quant à votre façon de qualifier ce dernier, il dénote un bel esprit, élégant,qui a tout compris de l'art de manipuler...ou de l'être !<br /> En tout cas, ça fait avancer le débat !
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G
L'esprit de Munich !  pour le CPE ?????<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Que notre président et son premier ministre  parlent avec prudence aux musulmans avec, pour chacun, une dose de respect, de compréhension, c'est de bonne politique. Langage  diplomatique,  du bon sens quand on est aux commandes.<br />  <br /> <br /> Par contre, dans leurs esprits, le syndrome de la capitulation de Munich face aux dictatures de tout poil est bien là ! Tradition bien française d'une classe politique :<br />  <br /> <br /> Fonctionnariser, professionnaliser, titulariser à vie !<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Munich: face aux syndicats très minoritaires qui bloquent toutes les modestes tentatives de réforme.<br />  <br /> <br /> Munich : face aux manifestations de rue qui dictent leurs lois aux élus de la nation.<br />  <br /> <br /> Munich : face aux corporatismes, justice, éducation nationale, SNCF, EDF, etc.<br />  <br /> <br /> qui par leurs privilèges, leurs coûts,  ruinent la France.  <br />  <br /> <br /> Munich : face aux lobbies agricoles, routiers, chasseurs, accros aux subventions perpétuelles, aux dérogations particulières.  <br />  <br /> <br /> Munich : face aux extrémistes politiques, nationalistes, religieux, très souvent entretenus par des subventions d'état.<br />  <br /> <br /> Munich : face aux "écolos délinquants" aux casseurs de tout poil qui bénéficient d'une impunité que ne connaissent pas les automobilistes.<br />  <br /> <br /> Munich : face au modèle anglo-saxon libéral-libertaire qui, malgré ses succès, est diabolisé, avec pour résultat le maintient des avantages et des privilèges  acquis par les uns au détriment des autres, pour notre ruine commune.<br />  <br /> <br /> Munich : face à nos devoirs pour les générations futures qui vont hériter de nos dettes, d'une économie en ruine, dans une France déclinante !<br />  <br /> <br /> Munich : face aux réformes obligatoires pour  pérenniser de manière raisonnable notre protection sociale, toujours reportées à plus tard !<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Capitulation par manque de courage à droite, par idéologie à gauche. la France prend un retard considérable.<br />  <br /> <br /> Le réveil va être très douloureux pour le prochain Président d'une France au bord de la faillite. Des citoyens dans un état psycho-névrotique, démoralisés par une société en décadence.<br />  <br /> <br />    <br />  <br /> <br /> Gele.gerard@wanadoo.fr<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br />              <br />  <br /> <br />  <br />  <br />
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A
Mr Fillon,<br /> Merci et bravo pour votre mise au point dans la Lettre d'Information.<br /> Ces petits cafouillages ne peuvent que nuire à tous, dans la majorité, même si évidemment un passage en force sur un tel sujet était un peu aventureux.<br /> Cordialement
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A
Ouf ! Nous avons retrouvé Ségolène, aujourd'hui ! Déjà un peu au Salon de l'Agriculture...<br /> Mais depuis 2002, à chaque intervention radio-TV, nous avions affaire à une femme charmante, posée, pondérée, bref dangereuse ! Les Français sont si crédules parfois et si prompts à se tourner vers ...la nouveauté.<br /> Et quelque part vous étiez, vous Mr Fillon, responsable de cette transformation : au soir du 21 avril, étant sur le même plateau, PPDA tentait vainement de vous donner une parole monopolisée par une véritable furie, agressive, fustigeant les Français pour leur ingratitude etc.<br /> Vous aviez demandé, en substance, qu'on lui laisse la parole :" elle était en effet parfaite et enfonçait la Gauche beaucoup mieux que vous ne pourriez le faire "! C'était délectable sur le moment, mais comme elle est loin d'être sotte elle avait apparemment retenue la leçon et du jour au lendemain une autre femme était née !<br /> Mais chassez le naturel... Nous voilà un peu rassurés en ce qui la concerne, à entendre les réactions scandalisées à ses propos sur le CPE et les aides que sa Région n'accordera plus aux entreprises qui l'appliqueraient ... Et pourquoi avons-nous appliqué les 35 h ? Parce que c'était la loi, non ?<br /> Cordialement
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C
Bonjour,Le CPE est une énorme peau de banane laissée par l'UMP pour déconsiderer définitivement D. de Villepin.Et ça marche ! Notre premier ministre s'est fait avoir comme une bleu !La voie est désormais libre pour élire le petit Napoléon de service ..Belle manoeuvre en tout cas ! Et  nos jeunes dans tout cela ?  Peu importe ! CordialementCyrille
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M
Vous évoquez les institutions, mais c'est surtout la manière de les faire vivre. La démagogie tue la démocratie. http://www.nouvelobs.com/articles/p2153/a294459.html Vous parlez de Blair. Par conviction, Blair a soutenu Bush pour l'Irak. Il n'a pas cédé aux millions de manifestants: "No blood for oil" qui n'avaient rien compris au film à ce que vous nous avez expliqué. Il a pris un risque politique. Aznar également, et Aznar a payé le risque qu'il a pris. Je note au passage personne n'avait expliqué le film aux français (et pas vous en tout cas). Chez nous, 80% de français approuvaient notre Galouzeau national. http://usa.blogs.liberation.fr/2005/05/the_revenge_of_.html Faire fonctionner la démocratie, c'est aussi dire la vérité aux français, que la vérité plaise ou pas.
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E
Monsieur,<br /> que pensez vous des déclarations de M. Devedjian (qui est comme vous conseiller politique de Nicolas Sarkozy), et de M. de Charette, lui aussi réputé proche du président de l'UMP, qui parlent de suspendre de CPE ou de "revoir la copie"?<br /> Ces déclarations sont-elles isolées ou sommes nous en train d'enclencher la marche arrière?<br /> Merci et bon séjour outre-manche!<br /> Edouard
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M
J'ignore si le CPE est une bonne ou une mauvaise mesure. Je sais en tout cas que tous les jeunes qui m'entourent enfants, beaux enfants, neveux etc... galèrent. Aucun n'a un CDI. Et je suis un peu attristé par l'attitude du PS. A propos du CPE, DSK écrit en effet sur son blog: "La droite n’a qu’un seul ennemi, l’égalité, elle n’a qu’un seul drapeau, la généralisation de la précarité." http://www.blogdsk.net/dsk/2006/02/mobilisation_co.html#comments Comme vous je souhaite que le PS change, et qu'il participe aux réformes nécessaires. En attendant, le débat est à droite. La droite a eu le courage politique de faire des réformes (quelques). Elle a perdu toutes les élections intermédiaires. Pourtant, le courage politique paie. La droite semble seule en lice pour la suite.
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B
Bonjour Monsieur FILLON : féliciations sur votre commentaire que j'apprécie. Non, le pouvoir  n'appartient  pas à la rue. Je suis surpris de voir ces jeunes adolescents défiler dans les rues, il y en a combien qui ont compris pourquoi ils manifestent ? Parmi eux, il y a je pense de futurs patrons. Que feront-ils avec leurs salariés. Arrêtons les frais, il y a des gens qui veulent travailler et il y a des chefs d'entreprise qui ne veulent pas changer de personnel tous les six mois. En France, il y a trop de manipulations. C'est en dialoguant que l'on obtient et non en cassant ou d'empêcher les autres de bosser. Je rappelle : pas de cours, pas de diplômes. Je suis surpris que les élus de la gauche manifestent car c'est grâce à eux que l'on est dans ce pétrin. Heureusement, ils ont beaucoup d'idées........vides.
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G
Chers Consitoyennes et Consitoyens,<br /> C'est avec attention que je lis les réactions sur ce blog... Elles me rassurent  beaucoup mais me laisse sur ma faim.<br /> Etudiant à la Sorbonne, j'ai attendu avec de nombreux profs devant les portes d'une université fermée. Il est important de souligner que les manifestants étaient, et de très loin, moins nombreux que les étudiants souhaitant assister à leurs cours.<br /> Pris à partie par une manifestante opposée au CPE, j'ai n'ai rencontré aucune réaction négative à mes propos... Beaucoup d'étudiants semblaient partager les mêmes sentiments (ressentiment?) que moi à l'égard d'une France
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M
Lorsqu'en 2002, Jacques Chirac devint notre Président pour la deuxième fois de sa carrière, tous les contestaires de Gauche avaient la rage. En effet, obliger de choisir entre la Droite et la Droite en élisant un Président à près de 82% des suffrages, ce n'est même plus de la tristesse, c'est la honte. Mais à qui en vouloir ? A ceux qui ont voté, qui se sont exprimés ou à ceux qui n'ont pas voté ? Peu-êtrre tout simplement à soi-même d'avoir constaté qu'ils n'étaient pas représentatifs de la population française.<br /> Aujourd'hui, en Mars 2006, Chirac n'a pas vraiment fait avancer notre pays et ses gouvernements s'embourbent dans les réformes, des réformes qui s'assimilent à des pansements sur une jambe de bois. Les mort-vivants de 2002 semblent profiter de ce très long passage à vide pour resurgir des ténèbres.<br /> Et ils ressurgissent des ténèbres en battant le pavé, spécialité de la Gauche contestataire. Les vieux procédés sont appliqués : on se mêle à des manifs bien pensantes ( celle contre le racisme, ils étaient pathétiques nos bons socialistes coude à coude ) ; on réactive la filière des intermittents cultureux ( interventions aux Césars, nouvelle manif ce jour de l'Opéra à l'Hôtel Matignon ) ; on aiguise la fibre jeuniste en montant les lycéens et les étudiants contre des projets de loi.<br /> La bonne vieille méthode de contestation exacerbée par des relents de 2002, relayée par de loyaux lampistes ( UNEF ID, SOS Racisme, LICRA...). Petite anecdote : le comité du non au contrat première embauche, c'est le mouvement des jeunes socialistes, c'est la jeunesse communiste, ce sont les jeunes radicaux de gauche. Politisation, manipulation docteur, la Gauche française fonctionne toujours ainsi, se laissant parfois déborder comme en 2001 et 2002, n'est-ce-pas M.Jospin ?<br /> Et Ségolène, dans tout ce bourbier ? Rien du tout, comme d'hab.....Drôle d'alternative qu'on nous propose là. Attention Mesdames et Messieurs de Gauche, l'abus de stérilité intellectuelle nuit gravement aux suffrages. Des suffrages qui pourraient vous renvoyer à votre statut de morts-vivants
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D
Comment reprocher à "la rue" de se manifester puisque l'Etat cède si facilement ? Défiler dans la rue,  bloquer l'activité du pays est beaucoup plus lucratif que de travailler et d'investir, ce qui par ailleurs est lourdement taxé.  Bref, la revendication est une activité économique à part entière : les syndicats agricoles ou de fonctionnaires, les agents de la SNCF et d'EDF l'ont bien compris. Surtout ceux des monopoles publics qui ne lachent si facilement une position qui leur permet de maintenir leur main mise sur la Collectivité.
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M
sont- ce les mêmes lycéens qui sont contre le cpe et qui "zappent"<br /> certains cours parce qu'ils ne les intéressent pas ou parce qu'ils ne<br /> sont pas importants au baccalauréat? <br /> Si ce sont les mêmes, je plains les employeurs qui ,dans le futur, les<br /> recruteront....en effet j'imagine déjà leur assiduité en fonction de la<br /> tâche qu'ils auront à effectuer...voire même du temps qu'il fera dehors<br /> certains jours!<br /> Il est regrettable que nos médias en "fassent des tonnes"pour ces<br /> éternels râleurs alors qu'il y a une majorité de français qui se démène<br /> pour avancer.
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A
Et un message aux jeunes qui ont manifesté hier : lycéens contents de s'amuser un peu et étudiants manipulés ou idéologues ringards (leurs parents peuvent lire aussi) :<br /> Il y a quelques semaines, certains d'entre vous dénonçaient avec raison le scandale des stages non rémunérés à répétition. Pour certains, cette situation durait depuis 2 ans : c'est pas mieux, le CPE ?<br /> Et la précarité est partout, figurez-vous ! Les patrons (enfer et damnation), pas ceux du CAC 40, mais ceux des PME/PMI, qui sont le tissu économique de tout pays, qui en produisent la richesse, naviguent à vue pour beaucoup et n'ont souvent pas de perspectives à court ou moyen terme !<br /> Et non, ils ne se lèvent pas tous les jours en se disant :"quel pied, aujourd'hui, je vais en virer 1 sans raison" !<br /> Mais quand le carnet de commandes se vide, et qu'ils ne peuvent pas se séparer d'un salaire (pas 1 salarié) et de ses charges,sauf à être au bord de la liquidation ou de devoir sortir une somme énorme en indemnités , ce qui n'est pas plus supportable pour leur boîte, eh bien, c'est sûr, ils ne prennent pas le risque d'embaûcher quand le ciel s'éclaircit un peu !<br /> Parce que, lorsque l'entreprise (la petite, toujours !) a coulé, lui n'a droit à aucune indemnité chômage : or, voyez-vous, lui aussi a une famille à faire vivre, des crédits sur le dos etc<br /> Je vous parle du patron majoritaire, là, celui qui ne va pas aux Seychelles tous les week-ends et qui bosse 60 h par semaine, celui que vous injuriez avec tant de gourmandise !<br /> Il vous faut maintenant accepter ce qui marche dans tous les pays comparables : notre modèle social si parfait, c'est fini et nini et basta ! c'est comme çà ! Que les + anciens aient peur du changement, encore, mais vous, bon sang, qui n'avaient rien commencé !<br /> Je ne me permettrai pas de dire qu'en majorité, vous, ceux de la rue, n'êtes pas courageux et prêts à vous défoncer dans le boulot , mais quand on voit dans un sondage pas si ancien que 70  % de votre tranche d'âge veulent être fonctionnaires, on peut au moins s'inquiéter sur les richesses qui seront produites par votre génération : et pas fonctionnaires par vocation pour l'éducation, la justice ou la santé, non, n'importe où... mais fonctionnaires !<br /> Je précise que mes 2 parents ont été fonctionnaires, dans des Administrations différentes, conscients de leurs devoirs et pas de leurs droits. C'était une époque différente, et pourtant pas si lointaine que çà ( je prie les fonctionnaires méritants et qui servent trés bien notre pays d'excuser mes propos ; je sais qu'il y en a encore beaucoup !).<br /> En attendant, si rien ne change trés trés vite, moi, j'inciterai vigoureusement mon fils de votre âge à partir utiliser ses diplômes ailleurs !<br />  <br />  
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F
Le jour où nos dirigeants gouverneront sur les bases de leurs convictions et des programmes sur lesquels ils ont été élus, et non pas des mouvements de rue, quelqu'en soit l'ampleur, la démocratie française  se remettra en marche et notre pays pourra être réformé. Reste à espérer que cela vienne avant que nous ne subissions un sort comparable à celui de l'Argentine.<br /> Allons Messieurs les politiques : du COURAGE !<br /> Merci à Monsieur Fillon pour le sien.<br />  <br />  <br />  
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A
Monsieur Fillon,<br /> Si le changement de nos institutions peut rétablir le fonctionnement normal de la démocratie dans ce pays, il faut y procéder trés, trés vite !<br /> Nous avons fait preuve de tant de lâchetés et de reculades devant la "rue" et les syndicats totalitaires qui ne représentent pourtant qu'une infime partie des "travailleurs", corporatiste et arc-boutée sur ses avantages acquis (là, je métrangle).<br /> C'est aussi une question de culture : nous avons laissé Jospin gouverner, considérant qu'il était le légitime représentant d'une majorité démocratiquement  élue pour çà !<br /> Seul le courage politique, et l'engagement militant, pourront sauver ce pays de ce qu'il risque à terme : connaître un niveau de vie équivalent à celui d'Haïti !<br /> PS : Yves, FO, ce n'est pas le PS : ce sont les Trotskistes.
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M
Je trouve le CPE une mauvaise idée. <br /> Le chomage touche toutes les catégories de population. Des jeunes, comme des vieux, des immigrés comme des non immigrés, des femmes comme des hommes. Les statistiques utilisées pour dire que telle ou telle catégorie est plus atteinte qu'une autre sont difficiles d'interprétation comme le signalait un de vos interlocuteurs. Quand le mal est général, je trouve inapproprié de proposer des solutions ne concernant qu'une partie de la population.<br /> En "communautarisant le contrat de travail", les communautés visées réagissent en se comparant aux autres communautés : pourquoi, par exemple, plus de précarité pour eux et par pour les autres ? Pourquoi pas plus d'efforts pour eux s'ils sont montrés comme ceux qui souffrent le plus de la conjoncture ?<br /> La réaction, pour le moins mitigée, des employeurs est éloquente. Le CPE est un "petit avantage" pour quelques sociétés. Et encore ! Les litiges sur la qualification du contrat ou plutôt sa requalification <br />  <br />  
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P
François Fillon, Merci pour votre message du jour toujours clair, précis et spontané. Il faut en effet tenir, affronter la tempête du moment et surtout ne pas céder au mouvement d'une rue largement influencée par une mouvance politico syndicaliste irresponsable et incapable de proposer des solutions autres que celles de l'immobilisme, du recul et qui conduisent inévitablement au déclin. Surtout tenir bon pour accompagner nos enfants dans leurs souhaits de réussir, trouver avec eux le chemin qui les conduira vers le bonheur , la liberté de choisir, les tirer vers le haut. Qu'ils sachent que leurs parents veulent les accompagner dans cet avenir certes fragile, qui reste constamment à construire, à consolider. Rien n'est acquis, mais évitons le piège de la facilité, de la fuite en avant. Ne pas reculer au moindre orage et comme disait le Général de Gaulle "face à la tempête il y a deux genres d'hommes ceux qui reculent et ceux qui continuent à avancer" . La France est toujours un pays en action, un pays de talent qui face aux difficultés sait agir, aller de l'avant, admettre l'expérimentation ; expérimenter pour le CPE, c'est toujours mieux que ne rien faire. Si le CPE ne donne pas satisfaction; il sera toujours temps de trouver d'autres solutions, d'autres voies de progrès qui passeront sans aucun doute et inévitablement par la nécessité de changer le contrat de travail. En attendant, tenez bon! Allons de l'avant, montrons notre capacité à nous mobiliser pour avancer, évoluer, construire, créer. Cessons d'écouter le dernier qui parle et plus particulièrement certain qui serait trop content de voir une nouvelle fois la République s'affaiblir, reculer. Que les médias cessent de tirer les gens vers le bas. S'il vous plait, transmettez un message d'espoir, avec un esprit d'entreprise et d'entrepreneur. Restons optimiste, agissons et donnons envie. Donnons nous une chance de réussir.Pierre
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Y
M.FILLON<br />  Votre analyse fait plaisir à lire tant elle est juste. Permettez-moi cependant d'exprimer une grande amertume en vous lisant,car presque tous les gouvernements de droite ont saboté le rôle de la représentation nationale en cèdant aux syndicats inféodés à la gauche socialo-communiste,et à la rue en général.<br /> Il y a 30 ans au moins qu'il aurait fallu dire tout haut plusieurs choses,à savoir:<br /> 1/ que la CGT,c'est le parti communiste,que FO c'est le PS,etc...,<br /> 2/ qu'il aurait fallu modifier le statut du syndicaliste qui a intérêt à "mobliser" s'il veut garder sa "planque",<br /> 3/ qu'il aurait fallu modifier la loi en précisant le rôle précis des syndicats,<br /> 4/ qu'il aurait fallu interpeller le conseil constitutionnel pour lui demander de statuer sur le motif évoqué par le syndicat qui appelle à la grève et annuler la manifestation si le conflit peut être reéxaminé par l'Assemblée Nationale sur une base de votes à redéfinir,et ceci afin que le vrai débat ait lieu à l'Assemblée,<br /> 5/ qu'il aurait fallu ouvrir l'Assemblée à d'autres corps que ceux des fonctionnaires (j'en fait partie!)<br /> 6/ qu'il faudrait interdire les manifestations aux collègiens,en fait aux moins de 18 ans qui sont manipulables à merci (et qui ne votent pas encore de toutes façons) et qui ne font qu'ajouter du chahut  là où il y aurait dignité à manifester, <br /> 7/ qu'il aurait fallu exiger des proviseurs,des présidents d'université qu'ils laissent libre accès aux locaux,<br /> 8/ qu'il aurait fallu instituer le service minimum et l'exiger vraiment<br /> et enfin demander aux représentants de l'Assemblée  Nationale d'élever le débat et de ne pas cèder aux pressions du terroir pour se faire reélire !<br /> Si ces quelques remarques du passé pouvaient éclairer l'avenir... <br /> Cordialement
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V
faire ajouter dans la loi une clause qui oblige l'employeur de payer un conseil juridique (indépendant) au salarié licencié en fin de CPE. Ce conseil juridique peut être fourni par un avocat Son rôle consiste à revoir les conditions du licenciement, obtenir des éclaircissements (par l'intermédiaire du salarié en principe, mais au besoin par injonction  à l'employeur), éclairer le salarié sur ses droits, ses choix et l'assister dans l'exercice de ses droits. Les honoraires de l'avocat sont fixés forfaitairement par la loi (il me semble que 150 Euros pourraient faire l'affaire, mais c'est à négocier avec les employeurs et l'ordre de avocats). Bénéfice : - pour le salarié : on institue le fait que le salarié, en position de faiblesse, a besoin d'un avocat (d'un conseil indépendant). Que le fait générateur de ce conseil est une décision de l'employeur ; que l'employeur doit donc en supporter le coût. - pour l'employeur : l'expérience montre que cette procédure, rapide, discrète, réduit sensiblement les litiges et procès ultérieurs, dédramatise les licenciements.- Pour les promoteurs du CPE. J'ai fait l'expérience de cette formule en Angleterre en 2001. Elle associe la flexibilité avec la sécureité. La référence à la législation moderne Anglaise devrait être une référence incontournable pour les vrais promoteurs du CPE.
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P
J'ai 53 ans , j'ai été jeune et pour payer mes études ,j'ai travaillé pendant les vacances , travaillé durant le week end pendant mes études<br /> je touchais un salaire à faire palir les jeunes d'aujour d'hui qui veulent d'abord gagner beaucoup avant de faire leurs preuves ;nos preuves ,nous on les faisait ,même avec une maitrise de droit ,de cabinet en étude de notaires ou d'avocat ,car on ne savait pas trop encore notre voie . En moyenne , ceux qui sortaient de la maitrise restaient 6 mois à chercher ,et à trouver leur voie.<br /> Aujurd'hui ,nous avons donné à nos enfants une assistance de tous les moments, et ce qu'ils veulent c'est de trouver du premier coup un trvail à leur mesure et encore sans travailler le samedi et certainement pas le dimanche.<br /> Alors , le CPE , servira ,non pas à ceux qui sortent des grandes écoles <br /> ,non plus à,ceux qui sont loin de l'employabilité  car ceux ci ne sont pas en mesure d'entrée de plein pied dans une entreprise.Mais il servira à celles et ceux qui veulent surtout bouger de chez eux , de leur ville .et acquérir une expérience<br /> La FRANCE n' a pas la culture de la mobilité<br /> et puis je me rappelle , quand j'étais en fac ,on avait toujurs au mois de mars  ,une grève pour rallonger et fêter le printemps<br /> MAIS IL FAUDRAIT SAVOIR QUI GOUVERNE ,PAS LA RUE ,J'ESPERE ET CONTINUONS COMME CELA , POUR FAIRE LE LIT DE  MONSIEUR LE PEN
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H
Réponse à Olivier (commentaire n°5):<br /> Je suis l'oiseau rare....entouré de dizaines de milliers d'autres oiseaux rares... patrons de PME PMI, qui n'attendent que ce CPE pour enfin embaucher 1, 2 où trois personnes, sans avoir les menottes du CDI aux poignets. Et croyez moi, ces embauches dans le cadre d'un CPE se feront sans arrières pensées du type "dans 2 ans je les vire, et je recommence..." Bien au contraire, ce sera "on va tracer la route ensemble, on a deux ans pour démontrer que l'on marche bien ensemble, et que l'on peut bâtir un contrat à trés long terme". Bravo au gouvernement pour cette initiative qui ne peut qu'être créateur d'emplois.<br />  
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F
Monsieur FILLON,<br />   Je me joins à mes concitoyens lorsqu'ils vous remercient d'avoir écris avec éclat et intelligence.. Je m'adresse donc à l'homme de bon sens et de courage, que vous êtes, et m'attriste de constater l'échec de votre courageuse et nécessaire réforme portant sur l'éducation de notre pays.. Vous (comme nous tous) avez été victime d'une cabale émanant de tous ces féodaux que les journalistes appellent  "syndicalistes".. Tout à l'heure, je rejoins Monsieur Accou, j'étais furieux de constater la fermeture de la Sorbonne.. Pourquoi devons nous subir l'aveuglement de certains ? Monsieur Bouvet a raison : l'Etat ne doit pas céder à la pression de ces nantis, toujours avides de pouvoir et de privilèges.. <br />   Outre mon soutien, Monsieur FILLON, je me permets de vous faire part de mes réflexions.. La Cinquième République, symbole du bon sens et du sérieux, concrétisation du pouvoir émanant du Peuple, ne permet point aux parlementaires d'outrepasser leurs devoirs et leurs droits.. Ce principe salvateur nous évite de sombrer dans le parlementarisme omnipotent et émasculé de nos deux républiques précédentes.. Par ailleurs, notre République nous charme avec le parfum de la monarchie ou un pouvoir fort, délié de tout engagement à l'égard des égoïstes féodaux et servant le Peuple.. Songez donc, Monsieur FILLON, à nos quarante rois qui ont fait notre France ! Songez-y ! Ainsi, Monsieur FILLON, le grand Philippe Auguste fait promettre à son fils Louis VIII de "protéger les plus faibles et d'être ferme avec les plus puissants".. Voilà la grandeur de la France ! Servir autrui et être ferme pour le bien du Peuple ! <br />   Enfin, Monsieur FILLON, je pense être lucide lorsque j'écris que le Peuple Anglais est moins frondeur que le Peuple Français.. <br />    Bien à vous,<br />       François TERRIEZ
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M
Comme le dit François Fillon « les médias avaient  battu le rappel », l’incroyable plan média de l’annonce de la journée du 7 nous était pourtant seriné à l’envie depuis 48h. Ce matin, comme je m’en émouvais hier, trois fringants étudiants sur France Inter venaient benoitement s’épancher sur les ondes de France Inter sur leur « refus » de<br /> la précarité. Ils<br /> se targuèrent immanquablement d’effectifs supporteurs de leur action, surfant sans vergogne la facilité donnée par ceux que l’on nomme des « présidents d’université » qui leur ont offert la « fermeture » des dites universités. Fastoche à ce compte là de revendiquer « 18 » universités favorables aux mouvements. Pour les interruptions de cours, l’interdiction d’accès aux salles par quelques gros bras et les votes à main levé organisés « démokratikement », on en reparlera.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Rassurante la lecture, entre midi et deux, à la pause déjeuner, des dépêches Yahoo reprenant celles des principales agences de presse. Le peu d’impact de « the big mobilization » dans les transports, « grève peu suivie à l’Education Nationale », sonnent agréablement aux oreilles de celle ou de celui qui sait que cette agitation vise à masquer l’absence justement de toute mobilisation populaire. A part les habituels « pro » du truc, peu de monde et même les indéfectibles enseignants et cheminots-traminots n’ont pas joué les supplétifs aux cortèges étudiants qui sont en train de se mettre en branle, à l’heure où nous causons. Comme d’habitude, Marseille fait le plein, Toulouse gueule et la Bretagne se révèle : les autres régions ? Passez votre chemin !<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Pas besoin de gouttes aujourd’hui, enfin pour le moment, la journée n’est pas finie, il faudra encore s’infuser quelques poncifs à vocation « intox » du style : « cette journée fut indéniablement un succès », « la jeunesse et les français ont montré à ce gouvernement qu’il ne passerait pas, il faut maintenant obtenir le retrait de la loi, la démission du Premier Ministre, et pourquoi pas de tout le gouvernement ». Mailly benêt, Thibault content, et bien sûr un sain et récurrent « le combat continue ».<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Aujourd’hui sur 27 millions d’actifs, il doit y avoir à peu près 26.5 millions de gens au travail : On n’engraisse pas les cochons à l’eau claire !<br />  <br /> <br />  
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G
Après l'utilisation du 49.3 pour le CPE il y a quelques jours, le gouvernement a annoncé hier soir le retrait d'un article du projet de loi sur les droits d'auteur qui aurait légalisé le téléchargement sur Internet pour usage privé contre rémunération, voté contre son avis en décembre par une partie de sa majorité à l'Assemblée nationale.<br /> Passage en force, droits des parlementaires bafoués, le gouvernement nous montre jour après jour sa conception de la démocratie. Ces excès d'autoritarisme et l'impuissance de nos représentants au Parlement me conforte dans l'idée qu'un changement profond des institutions est necessaire.<br /> Je suis convaincu de la nécessite d'une 6ème République qui permettrait  la  mise en place d'un véritable Régime Parlementaire ou "rendre des comptes devant le Parlement" ne serait pas un vain mot.
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O
quelques petites précisions :-vous succombez à la mode consistant à dire que, mon dieu!, le taux de chômage des jeunes est de 20% (vous dites moins de 20, en fait 22% fin 2004 selon l'Insee). Sachez que ce taux ne veut rien dire : s'il est élevé, c'est essentiellement parce que la population active jeune est de petite taille. Pourquoi? Précisément parce que les jeunes sont en étude... Ce n'est pas la catégorie "jeune" qui pose problème, mais les personnes peu qualifiées. Ce sont elles qui ont du mal à trouver un emploi, en raison, pour l'essentiel, non pas d'un manque de flexibilité du marché du travail, mais parce que les entreprises ont de moins en moins besoin de personnes peu qualifiées. Le CPE permettra-t-il de résoudre le problème? Non : la seule solution permettant de le traiter efficacement est une politique de formation et d'éducation de long terme (pour des compléments, je me permets de renvoyer à mon blog : http://obouba.ver-blog.com). - il est assez cocasse que vous insistiez sur la fréquence des changements de gouvernement : elle est le signe de la précarité des politiques, n'est-ce pas? Or, "la précarité, c'est fondamental" nous a dit Serge Dassault, vendredi matin, sur les ondes... Et Laurence Parisot, il y a quelques mois, a affirmé  "La vie, la santé, l'amour sont précaires. Pourquoi le travail échapperait-il à cette loi?". Rajoutons donc les politiques ! Plus sérieusement, je suis d'accord avec vous sur l'importance de la stabilité des institutions. Mais le rapport salarial aussi est une institution, et pour des économies innovantes, proposer des emplois stables en travaillant à la formation des salariés est indispensable : c'est une autre façon, et une façon efficace, d'améliorer la flexibilité des entreprises. Une fois encore, le CPE ne vise pas la bonne cible.- pour finir, s'agissant du CPE, je n'ai pas trouvé (et pourtant je cherche...) un seul économiste défendant ce projet sur la base d'une argumentation étayée. Je lance donc un appel à vous et aux lecteurs de votre blog afin de dénicher l'oiseau rare!Cordialement,
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P
Bonjour Monsieur FILLON,<br /> Tout à fait d'accord avec votre analyse.Que propose l'opposition à part d'aboyer et de critiquer?que les syndicats soient apolitiques et travaillent avec intelligence avec le gouvernement et les entreprises pour le bien de tout le monde.<br /> Je suis pour le social, mais quand on en a les moyens, ce qui n'est plus le cas actuellement...Merci Mr Mitterand...aidons ceux qui travaillent pour la richesse du pays, aidons ceux qui sont au chomage et qui veulent vraiment travailler.Messieurs les fonctionnaires(je suis fonctionnaire) arrêtez de pleurer sur votre sort., acceptez les réformes nécessaires pour tout le monde (éducation vous pensez à vous ou aux enfants?, EDF, SNCF...)
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L
Je suis totalement, d'accord avec l'analyse de F.FILLON.<br /> Il ne faut surtout pas que le gouvernement, ainsi que l'U.M.P.<br /> reculent devant les manifestations, téléguidées par les MEDIAS<br /> relais de la gauche. Ces manifestations
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M
C'est vrai que les médias ont battu le rappel !Pendant 48 heures ??? Je dirai depuis 48 jours !!! ;)Je plaisante mais il faut reconnaitre que la médiatisation extrème de ses manifestations depuis le jour même où les syndicats ont appelé à manifester me fait dire qu'à 500 000 personnes dans la rue, ils l'auront joué "petits bras" !!!Mais ce qui me fait encore plus réagir, c'est que des universités ont été fermées par décision des recteurs.Conclusion : c'est la grêve obligatoire puisqu'il n'y aura pas de cours !!!Le droit à la grêve doit être respecté, mais le refus de grêve doit également l'être.Effectivement Mr Fillon, quand les urnes demandent l'application d'une politique, ça n'est pas aux organisations d'imposer leurs points de vue.J'espère que les français comprendront... et que lycéens ne croieront pas que plus il manifesteront, moins ils auront de programme à réviser comme je l'ai entendu d'un lycéen dernièrement...
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H
Une question sur l'égalité des chances : comment peut-on faire  une école de commerce à 4 500,00€ à l'année et vivre à l'extérieur quand on a des parents qui  gagnent un peu plus que le SMIC et qu'on n'a pas droit aux bourses
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F
La question que vous posez est très importante. La France a fait le choix d'un accès gratuit à l'université et donc d'une politique de bourses relativement peu développée.Je souhaite que le débat s'ouvre sur ce sujet même s'il est très sensible.

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