Ce site n'est plus à jour

Découvrez Fillon2017.fr
26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 16:15
En présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, le Premier ministre François FILLON a conclu le sommet de l'International Democrat Union (IDU) qui se tenait à Paris les 25 et 26 juin 2008.

L'Internation Democrat Union, créée en 1983, rassemble aujourd'hui 70 partis de droite et de centre-droit dans 56 pays.

***

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers amis,

Qu’est ce qui nous rassemble aujourd’hui dans l’International Democrat Union (IDU) ?
Près de 20 ans après la chute du Mur de Berlin, qu’est-ce qui pousse 70 partis de droite et de centre-droit de 56 pays à se retrouver dans une union internationale, alors que le mur de Berlin s’est effondré et que la démocratie libérale et l’économie de marché ne cessent de se déployer partout dans le monde ?

Les débats de ces deux jours ont fourni une réponse sans ambiguïté à cette question : les idéaux qui nous ont unis, il y a 25 ans, sont toujours d’actualité.

La liberté, la responsabilité, l’Etat de droit, la libre entreprise, le libre échange : toutes ces valeurs restent les plus justes moralement et les plus efficaces économiquement.


Il suffit d’ailleurs de voir le nombre de gouvernements de gauche les reprendre secrètement à leur compte – à l’exception de la gauche Française ! – pour mesurer la victoire de ces valeurs.
 
Ces valeurs, elles doivent être constamment protégées car l’histoire de l’humanité n’est jamais totalement débarrassée de ses penchants liberticides.
Elles sont adaptées aux nouveaux défis que le monde doit relever aujourd’hui.

Il y a vingt ans, certains on cru, avec Fukuyama, à la thèse de la « fin de l’Histoire ». Aujourd’hui, faut-il croire, avec les nouveaux auteurs à la mode au « retour de l’Histoire » ? Faut-il penser que « la fin de la fin » de l’Histoire signifie « la fin des rêves » ?

Je ne le crois pas.
Mais ce dont je suis persuadé, c’est que le totalitarisme et la négation de la liberté ne sont pas des « accidents » du 20ème siècle : ce sont des basculement récurrents de l’humanité, des tentations dont les formes se transforment au cours des âges, mais qui puisent en permanence dans les mêmes racines intellectuelles.

C’est la grande leçon de Karl Popper, ce penseur qui a inspiré le combat intellectuel contre le communisme.
Que dit-il ?
Que, depuis toujours, certains veulent asservir l’homme pour les motifs les plus louables, faire son bonheur contre son gré, créer par la coercition un « homme nouveau » plus conformes à leurs utopies qui s’avèrent souvent illusoires quant elles ne sont pas folles.

Ces « ennemis » de la « société ouverte », pour reprendre le titre de son ouvrage célèbre, sont fondamentalement hostiles à la démocratie libérale et à l’économie de marché.
Aujourd’hui, bien sûr, ils sont loin de triompher. Mais notre responsabilité est de ne pas les laisser s’emparer des nouveaux sujets du XXIème siècle pour imposer leur vision.

Environnement, organisation de l’économie et de la finance mondialisée, développement des pays pauvres, maîtrise des énergies, flux de migrations internationales : tous ces défis actuels sont sérieux et posent de graves problèmes à notre monde.
Nous devons être capables de leur apporter des réponses communes, cohérentes, fidèles aux principes qui nous réunissent.
Si nous ne le faisons pas, d’autres le ferons, dans un sens qui sera ou caricatural ou régressif.

Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, nous devons résister à une tentation.
Une tentation naturelle quand on voit que ses idées ont triomphé ou bien quand on n’a plus confiance dans l’avenir : la tentation du confort intellectuel, du conservatisme.
Je ne parle pas de la dénomination de tel ou tel parti politique. Certains d’entre nous s’appellent « conservateurs » sans que cela ne fasse d’eux des conservateurs au sens politique.
Je parle de ce système de pensée qui consiste à vouloir conserver les choses par principe, par peur d’essayer, de tenter d’autres solutions. Par peur aussi de remettre en cause nos propres certitudes.

Un exemple : à l’évidence, le capitalisme s’est montré plus efficace, plus prometteur que le communisme. En un mot, nous avons gagné la bataille idéologique.
Pour autant – maintenant que le communisme a disparu – faut il renoncer à s’interroger sur les manquements ou les dérives du capitalisme ?
Je ne le crois pas. Et c’est précisément à nous de réinventer des équilibres nouveaux entre les forces du marché et les forces sociales.
C’est à nous d’empiéter sur les habituels terrains de la gauche pour reformuler et résoudre la question des inégalités sociales.
C’est à nous de définir les équilibres entre le développement économique et le développement durable.

L’Histoire n’est pas finie, elle continue, sous nos yeux, à nous bousculer.  Et je crois que notre atout – nous qui ne sommes pas freinés par des préjugés idéologiques – c’est d’être plus imaginatifs, plus audacieux que nos adversaires politiques.
Nous devons être ceux qui participent au changement pour ne pas le subir.

J’ai en mémoire la grille d’analyse de Friedrich Hayek.
Je ne suis pas d’accord avec toutes ses préconisations économiques, mais sa pensée fut et reste stimulante.

« Pourquoi je ne suis pas un conservateur » : c’était le titre de son texte désormais classique qui offre une typologie utile.
Ce texte distingue trois attitudes philosophiques en politique : le socialisme, le conservatisme et le libéralisme.
Je l’avoue, aucun de ces vieux mots qui finissent en « isme » ne me convient. Il en est un, en revanche, que je vous propose de reprendre à notre compte, c’est celui de réformiste.
Le réformiste, est celui qui se « fiche » de savoir si une bonne idée vient de la droite ou de la gauche, pourvue qu’elle soit utile au bien commun.
Le réformiste est celui qui agit pour l’intérêt général et le long terme plutôt que pour les sondages et les corporatismes dont la somme des réclamations forme un immense statu quo.
Le réformiste est la fois libéral et social.
Le réformiste part de la réalité pour dire la vérité, et utilise la vérité pour moderniser.
 
Mes chers amis,

Depuis un an, sous l’impulsion du Président de la République, la France est en train d’accomplir une mutation culturelle.
On l’avait dit repliée sur elle-même, réticente à s’ouvrir et à se lancer dans le nouveau siècle. C’est du passé !
Aujourd’hui, la France repart à la conquête d’une prospérité nouvelle, en se débarrassant de ses préjugés périmés.

Permettez- moi de vous en convaincre.

Hier, la question de l’emploi se résumait au partage du travail et aux RTT. Aujourd’hui, c’est à qui fera des heures supplémentaires !

Hier, la question de la solidarité, se résumait à plus où moins d’assistanat. Aujourd’hui, nous débattons de l’extension du Revenu de Solidarité Active dont la philosophie nous est chère : c’est celle de la dignité par le travail !

Hier, sur la délinquance et la violence, le coupable était une victime. Désormais l’impunité s’efface devant les principes de fermeté et de responsabilité !

Hier, les usagers des transports publics devaient faire avec les grèves, et nul n’osait s’en offusquer, si ce n’est les Français eux mêmes ! Maintenant, avec le service minimum, c’est le service public qui doit se mettre au service des usagers et non le contraire.

Hier, à l’université, les spécialistes du statu quo nous disaient « ne touchez à rien ! ». Avec la réforme sur l’autonomie des universités nous avons mis un terme à cet immobilisme qui était contraire à l’excellence et à la justice sociale.

Hier, sur la question de l’immigration, les partisans de l’immigration zéro et ceux de l’immigration sans freins, se disputaient le sujet. Nous y avons mis un terme: l’immigration choisie entre dans les faits ! Et désormais, la France est en mesure de choisir qui elle veut accueillir et dans quelles conditions ! Et cette position est en train d’être partagée pas tous les Etats de l’Union européenne.

Hier, la question des régimes spéciaux de retraites faisait trembler tous les  gouvernements. Ils sont désormais réformés et le principe d’équité s’est imposé.

Travail, mérite, autorité, responsabilité, équité sociale : tous ces principes sont derrière ces réformes que nous avons engagé.
En élisant Nicolas Sarkozy, les Français ont choisi d’en finir avec la tyrannie du statu quo, l’absence de réforme et le repli face à la mondialisation.

Nous sommes en train de sortir des 35 heures, cette erreur économique et sociale qui a consterné nos amis européens et réjouis nos concurrents.
Nous réhabilitons le travail, l’entreprenariat, l’effort et la prise de risque comme moteurs de la création de richesse et comme sources d’épanouissement personnel.
Nous concentrons tous nos efforts budgétaires sur la recherche, la science, l’innovation, la formation, les conquêtes de l’intelligence.
Nous réformons l’Etat pour le rendre plus efficace, moins dépensier, plus respectueux des forces créatives de notre société. 
Nous réformons le dialogue social, pour que les syndicats soient plus représentatifs et plus constructifs, et pour que le droit social s’élabore davantage au niveau même des entreprises.
Nous réconcilions l’écologie et l’économie, avec le « Grenelle de l’environnement ».

Quand je parle de mutations culturelles, je n’exagère pas.
Nous sortons du relativisme culturel et moral que la gauche française des années 1980 avait diffusé dans le pays.
Nous réintroduisons dans la culture française des vertus qui avaient été négligées, parfois même ridiculisées : la réussite, le mérite, le respect, le civisme.
Nous avons aussi réhabilité l’idée « d’identité ».
Notre conception du patriotisme n’est pas nationaliste. Le nationalisme, c’est le réflexe des nations faibles, humiliées, celles qui opposent l’identité à l’universalité.   
Je suis, depuis longtemps, favorable à un patriotisme éclairé. Aimer son pays pour mieux s’ouvrir au monde, pour se projeter vers ce monde : c’est, selon moi, une nécessité charnelle.
Quand je parle d’identité, je ne parle pas que de l’identité nationale. L’Europe a, elle aussi, besoin de susciter une passion commune, elle a besoin de se créer une âme autour de laquelle la fierté des peuples se rassemble.

Quant à l’idée même de progrès, elle avait été oubliée chez nous.
Toutes ces décennies de malthusianisme économique, de chômage de masse, ont épuisé les ressorts de la nation, ont désespéré les classes moyennes qui ont toujours été le ferment du progrès.
Il est vrai que la gauche a une certaine responsabilité dans cet étiolement de la croyance dans le progrès.
Pour elle, le progrès ne pouvait, ne peut, que prendre le visage d’un refus.
Refus du libéralisme.
Refus de la compétition.
Refus de la mondialisation.
Quant on refuse la réalité, on est, au bout du compte, renversé par la réalité !

Cette réalité, il faut l’accepter pour la maîtriser et l’utiliser à son profit.
Voilà la différence entre les socialistes et les réformistes que nous sommes.

Mesdames et messieurs,

D’une certaine façon, c’est l’idéal des Lumières que nous sommes en train de retrouver, c’est l’humanisme adapté au monde moderne : la confiance en l’avenir, la lucidité sur la condition humaine, le choix de la raison, de la culture et de l’ambition.

Cette entreprise de renouveau, il nous faut le mener tous ensemble au niveau mondial.
Les enjeux sont globaux. Les réponses à apporter doivent l’être aussi.
Celles de nos adversaires le sont de plus en plus.
La tentation naturelle de ces derniers est de transposer au niveau international les vieilles recettes qui n’ont pas fonctionné au niveau national.

C’est un combat d’idées.
Un beau combat que nous pouvons nourrir de nos différences.
C’est un combat qu’il ne faut pas prendre à la légère car une partie de l’avenir en dépend !

Partager cet article

commentaires

Z
你好 nǐ hǎo (bonjour)<br /> Notre Président SARKOZY a surtout du courage d'aller labas(je l'imagine bien avec son traducteur officiel (le notre)_ faire une déclaration à l'ensemble du peuple chinois !ce pays a besoin d'unité, l'opportunité politico-sportive est l'ideal du gouvernement Chinois. plus que tout, le Parler vrai du Président et son respect des peuples s'avancent et donnent l'empreinte si française !un peu comme partout l'opposition violente ne sert a rien seul, le jeu subtile de la politique et de la mise en cause directe des décideurs fera avancer ce pays vers la démocratie ! les revoltes dans le canton de Wengan témoignent bien du sens de l'injustice ... bon gré , mal gré les politiciens locaux cèderont a la pression, aux aspirations du peuple!"hier" un responsable (?) chinois est venu déjeuner chez un ami restaurateur ! j'ai été épaté par son français et son salut ! il a offert au restaurateur, une boisson a base de jeunes pousses de Bambou ! cette attitude est peu commune pour nous occidentaux .il était en "jean"!Je suis  inquiet pour nos industries "top-modernes", mais souvent nous avons (enfin pour la construction avion pas terrible) un temps, une logistique d'avance!l'évolution de l'alimentation et malheureusement pour les chinois la pollution obligera ce grand pays a se doter d'infrastructures sanitaires dont la France commence seulement a imaginer les contours modernes !en Chine, plus qu'en France la décision s'inspire de ce qui se fait ailleurs et les choix stratégiques sont influencés par un plus grand nombre de courants "intra-pouvoir"(*).après les Jeux : la Chine a le choix de se refermer sur elle, developper son marché intérieur, absorber  matières premières de la planète ! mais elle devra exporter des denrées parce que ses particularitées geoclimatiques vident l'assiette(vide un estomac ne connait pas la raison).certes nous ne sommes plus a la solidarité de mes parents qui donnaient pour "nourrir les petits Chinois".mais les réalitées sont les mêmes! ce grand pays a faim aussi notre agriculture est une richesse dont l'europe doit se porter garante !(*) en France il est étonnant de voir une sorte d'esprit d'opposition, de considération entre les ministères, un sautillement frénétique dans le groupe pour dire au grand patron regardez j'ai l'idée du siècle... ouh ouh !!???
Répondre
G
Le Monde du 9/7 :"L'ambassadeur de Chine à Paris convoqué au ministère des Affaires étrangères"Enfin !!Je finissais par ma demander combien de temps il allait continuer à nous dicter sa loi sur notre sol sans qu'on ne réagisse, cet ambassadeur.J'invite ma consine siamoise la semaine prochaine pour un talk chez moi, il va peut falloir que je demande l'avis de M l'ambassadeur de la RPC peut être !Dans les livres d'histoire, il est dit qu'il y avait la RPC et la CHine dite Nationaliste (Taiwan).Je crois qu'aujourd'hui, la RPC est devenue aussi nationaliste.Cela fait peur.
Répondre
G
Quand on voit la Chine et son côté musclor nationaliste, on peut être inquiet.N Sarkozy quasiment obligé d'aller assister à l'ouverture des JO pour cause de commandes Airbus et TGV en négociation, cela fait peur d'autant plus que l'ambassadeur de Chine en France a carrément dicté notre politique intérieure en imposant que le président ne reçoive pas le Dalaï Lama lors de sa visite sur notre territoire. Un véritable soufflet à notre pays.Ce qui est paradoxal, c'est que l'Allemagne pays qui commerce trois fois plus que nous avec la Chine, ne soit absolument pas inquiétée alors que ANgel Merkel s'est payée le luxe de recevoir le Dalaï Lama tout en déclinant l'invitation à la cérémonie d'ouverture des JO.N Sarkozy aura l'air malin aux JO !Ici, bas, on a une mauvaise opinion dela Chine, après les images de l'ambassadeur de Chine entrain de donner des ordres aux policies français lors du passage de la flamme, l'obligation d'aller assister aux JO pour NS et maintenant, le soufflet de cet ambassadeur qui se permet d'intervenir à Paris même sur qui on décide de recevoir ou ne pas recevoir.Même pour la considération des TGV, Airbus que la CHine finira par fabriquer elle même, c'est dûr à avaler pour un français.Vivement l'Europe et sa puissance diplomatique et militaire.
Répondre
L
Tenez à propos de démocratie, cet article dans Le Monde."Bercy souhaite aussi, d'ici à la fin de l'année, octroyer aux agents des impôts des pouvoirs de police judiciaire. A l'avenir, ils pourraient ainsi, sous la tutelle d'un juge, être autorisés à effectuer des perquisitions chez les contribuables fraudeurs"QUand on sait que les règlements de la DGI sont votés discrètement à la faveur des congés d'été sans pratiquement aucun débat à l'Assemblée Nationale, on peut craindre le pire en terme de viloation de vie privée.Et pourquoi pas aller perquistionner dès lors qu'un contribuable est soupçonné de ne pas payer la redevance télévisuelle ou Quand on voit déjà la puissance fiscale qui quels que soient les alternances politiques de gauche ou de droite, progresse à Bercy.Pendant qu'on demande des efforts au nom de la globalisation et du libéralisme, l'influence de Bercy donne l'impression de régime fiscal policier digne de l'époque des chasses aux sorcières.Et pouquoi pas munir les agents des impôts d'armes si d'aventure, ils étaient attaqués lors des perquisitions.Non vraiment, je suis totalement opposé à ce projet de donner des pouvoirs judiciaires pour leur permettre de perquisitionner notre domicile, à des agents des impôts qui ont déjà la pouvoir de fouiller dans notre intimité financière sans peu de retenue ni contre pouvoir.Quel que soit le pouvoir en place et la volonté, la volonté du pouvoir des hauts fonctionnaires de Bercy sera toujours aussi vivace et sans contrôle réel dans la pratique.Que Bercy aille vérifier les comptes des élus et autres collectivités locales non élues au lieu de penser à flicquer les particuliers.Je n'ai pas fini sur la démocratie. Au prochain épisode, vous rigolerez.
Répondre
C
 Monsieur le premier ministre<br /> Monsieur Guy CHEVALLIER, demandeur d'emploi au 1/09/06 né le 1 mai 1952.<br />  <br /> J'ai créé le 1er septembre 2006 la SARL TRANSPORT DES CEDRES sis 4 impasse des Cèdres à Mulsanne avec un capital de 1 000 €.<br /> Cette société a pour vocation le transport routier public de personnes : taxis, voitures particulières, minibus, car.<br />  <br /> J'ai donc créé au commencement de cette activité 11 postes de travail. La plupart de ces salariés étaient sans emploi. J'ai développé cette activité pour être à ce jour à 21 salariés.<br />  <br /> Je n'ai reçu aucune aide à la création pour deux raisons :<br /> <br /> <br /> la première, j'ai sollicité un prêt d'honneur à Carrefour Entreprise dont j'ai fourni un dossier complet. Il m'a été répondu que je dépassais un crédit bail de 60 000 €. Mon capital était de 1 000 €, je ne pouvais prétendre à un financement.<br /> <br /> <br /> La seconde, un délai de 6 mois étant impartie pour valoir le droit de subvention était dépassée lorsque j'ai pris contact avec le comité d'expansion et la chambre de commerce.<br /> <br /> <br />  <br /> Les investissements de cette entreprise en constante progression justifie un écart de trésorerie.<br />  <br /> Je travaille pour le conseil générale, différentes assistances tel que la SNCF et Mondial Assistance et le transport de malade assis par taxi conventionné sécurité sociale (2 autorisations de la mairie de Mulsanne).<br /> A la rentrée scolaire, il y aura création de postes salariés et augmentation de 25 à 30% du Chiffre d'Affaire.<br />  <br /> Ma démarche auprès de vous monsieur le président est de vous solliciter aux côtés de l'Etat, de la Caisse des Dépôts et Consignations et du Fonds Social Européen et la Région pour m'accompagner financièrement dans le développement économique et à pérenniser mes emplois.<br />  <br /> Je suis à votre entière disposition afin de vous donner tout document nécessaire à justifier ce développement.<br /> Veuillez agréer, Monsieur le premier ministre, l'expression de mes salutations distinguéesGuy CHEVALLIER
Répondre
C
Il fallait bien enfin que notre pays sorte des errements du « ni libéralisme, ni socialisme », qui depuis 25 ans a figé la France dans le statu quo du maintien des acquis sociaux et de la croissance mesurée.Rappelons nous pourtant qu’en 1999, Tony Blair et Gerard Schröder, invitaient dans un manifeste commun tous les sociaux-démocrates Européens à saisir la « chance historique de moderniser l’Europe « en donnant la priorité à la baisse des dépenses publiques, à la baisse des impôts, à la fin d’une société d’assistance. Leurs maître mots étaient « flexibilité » et « responsabilité individuelle », pour mettre le dynamisme du marché au service de l’intérêt général.<br /> Mais nous, faute d’ouvrir les yeux sur le fonctionnement du marché du travail, et sur les expériences étrangères performantes, on disait avoir tout essayé pour l’emploi. L’argument est enfantin ; notre modèle social est trop différent, il ne faut pas y toucher, et ce qui fonctionne chez nos voisins n’est donc pas transposable : l’apprentissage en Allemagne, le temps partiel aux Pays-Bas, ou encore la flexibilité du travail en Grande-Bretagne, la Flexi-sécurité au Danemark : pas de droits sans devoirs sauf sur notre cher territoire… Quand la prudence et l’appartenance l’emportent sur la compétence pour la promotion des hommes et des responsabilités, la justice et la compétitivité ne sont plus au rendez-vous.<br /> Il est grand temps d’ouvrir les yeux : le repli patriotique et l’ignominie infligée à l’économie ne sont pas un rempart contre la mondialisation, mais une entrave qui bride l’initiative des individus et la performance de nos entreprises.<br /> Ce sont bien notre arrogance et notre inconscience qui nous ont laissé au bord de la route, seul contre tous. Quand on est le seul pays européen à rejeter l’économie de marché, à repousser les réformes structurelles d’un état sclérosé, à parler de patriotisme économique on ne peut décemment plus prétendre éclairer la pensée universelle.<br /> Que dire aux amis de la France, qui se désolaient de voir un pays si glorieux être tombé dans une telle régression de la pensée et des actes ?<br /> Comment ne pas en vouloir à tous ceux qui ont fait entrer la France dans l’avenir à reculons, afin de préserver leurs privilèges et leurs suffrages. Le réformateur brave nécessairement la faveur des électeurs. Alors comment ne pas s’enflammer pour l’espoir suscité par un gouvernement différent, exigeant et entreprenant. Certes les précédents ont trop repoussé l’échéance pour que la réforme en douceur soit à présent possible. Jacques Delors ne disait-il pas déjà en 1995 que « ceux qui prétendent faire des réformes sans fracture ni facture sont des menteurs. »<br /> Alors cessons d’être la France qui a peur de tout : de ses dirigeants, de l’avenir, de la mondialisation, de la technologie, de l’Amérique de la Chine et surtout de ses dirigeants.<br /> Le phénomène est récurrent, de Gaulle écrivait déjà en 1932 « les Français sont des apôtres du déclin et des nostalgiques de la décadence ».<br /> Ce gouvernement est un chance pour faire taire l’Histoire et renaître l’espoir et la gloire de notre France.
Répondre

Mes vidéos

Fil Twitter

Recherche