Le résultat des élections italiennes vient d’être proclamé. L’écart entre la coalition de droite et celle de gauche est de 24000 voix à l’Assemblée Nationale sur près de quarante millions de suffrages exprimés.
L’alliance conduite par Berlusconi est majoritaire en voix au Sénat mais minoritaire en sièges !
L’étroitesse de cette victoire d’une gauche donnée, depuis des semaines, par la plupart des médias largement gagnante mériterait des commentaires plus mesurés que ceux qui nous sont imposés depuis quelques jours.
La contestation des résultats par Berlusconi donne l’occasion, une nouvelle fois à nos perroquets de traîner dans la boue le dirigeant de la première force politique italienne qui vient de rater d’un cheveu son maintien à la tête de l’Etat.
Je n’ai aucune admiration pour monsieur Berlusconi mais j’en ai encore moins pour tous ces « hauts parleurs » d’une pensée unique qui contribue très largement à la disqualification de la France dans le monde.
Imaginons les mêmes si la gauche en France perdait les élections de 24 000 voix. Ils n’auraient besoins que de peu de temps pour déclarer le pouvoir illégitime et soutenir tous ces mouvements ultra minoritaires qui prétendent représenter le peuple !
Ils feraient mieux de souhaiter à l’Italie la sagesse et la clairvoyance de l’Allemagne qui a su prendre la mesure de ses divisions pour essayer de les surmonter.