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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 16:22

 

Depuis plusieurs années, je milite en faveur d’une rénovation de notre démocratie sociale. Dans la France du 21° siècle, l’impulsion politique doit être enrichie par des consensus et des adaptations au cas par cas qui doivent se discuter et se nouer sur le terrain. Le projet de l’UMP défend cette idée qui ne peut être mise en pratique qu’avec des partenaires sociaux pleinement légitimes et clairement responsabilisés.

 

Dans la foulée de la loi du 4 mai 2004 et dans la perspective de la discussion du projet de loi gouvernemental présenté par Gérard Larcher, François Chérèque et Bernard Thibaut viennent de lancer une initiative commune que je juge importante et audacieuse. Elle tend à rénover un principe fondamental qui régit depuis longtemps le champ social : celui de la représentativité syndicale. Il s’agit d’élargir la représentativité institutionnelle des syndicats – qui date de 1945 et qui a été gravé dans le marbre par un arrêté de 1966 reconnaissant un statut particulier à seulement 5 confédérations – et d’approfondir leur représentativité démocratique dont les fondements actuels sont trop étroits pour ne pas être contestables. La conséquence de cette meilleure représentativité, c’est la généralisation du principe majoritaire, à la fois dans les branches et dans les entreprises, par majorité d’adhésion et non plus d’opposition comme c’est le cas aujourd’hui ?

 

Je souscris personnellement à la philosophie et aux objectifs développés par les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT. Leur démarche prolonge les récents travaux du Conseil économique et social qui s'est majoritairement prononcé en faveur d'une adaptation des règles syndicales. Leurs propositions méritent donc d'être sérieusement débattues car elles sont au coeur de la modernisation de notre démocratie sociale.

 

Le sujet est suffisamment conséquent et ses modalités de mise en œuvre fortement complexes pour ne pas être tranché aujourd'hui au détour d'un amendement. Mais il est suffisamment crucial pour faire l'objet d'un débat de fond, marqué par des engagements précis qui devront figurer au cœur de l'élection à venir. L'UMP milite en faveur d'une nouvelle donne économique et sociale. Au sein de son projet pour moderniser la France, les partenaires sociaux ont leur place. Je souhaite que ce signal soit clairement donné.

 

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commentaires

G
LIBERALISME, ULTIME SOLUTION POUR LES ENTREPRISES FRANCAISES.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Nous voici face au monde anglo-saxon, à la Chine (électronique, textiles, etc.) et bientôt face à l'Inde.<br />  <br /> <br /> Les entreprises françaises seront, partout dans le monde, bousculées par leurs concurrents chinois, indiens et européens.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> 1 -  Soit elles tomberont en faillite en France par pertes et profits.<br />  <br /> <br /> 2 - Soit  elles vont délocaliser pour trouver des pays moins stupides que la France socialo-machin<br />  <br /> <br /> 3 -  Soit les sociétés françaises seront rachetées par des chinois.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> La seule et unique solution est le "libéralisme" qui n'est pas une "idéologie" pernicieuse (comme on tente de le faire croire…), mais une méthode pragmatique pour que nos entreprises puissent lutter dans la nouvelle guerre économique mondiale qui va être sans merci.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Les méthodes sont "réalistes" et basées sur la "souplesse-fléxibilité" des salariés, des machines (gestion des stocks en flux tendus…), etc. Il va falloir arrêter de raconter des bobards syndicaux et de considérer les entreprises comme des ennemies alors que ce sont les "vaches à lait" de la nation.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Si l'on se donne la peine de réfléchir cinq minutes, on se rend compte, que, seules les entreprises sont à la source de tous les impôts et de tous les salaires y compris ceux des fonctionnaires (puisqu'ils ne génèrent que du service ) et ne peuvent assumer leurs propres salaires, alors que ce sont pourtant eux, par leur sécurité d'emploi, leurs retraites prématurées, leurs privilèges, congés, leurs salaires bien plus élevés que dans le privé, à compétence et horaires égaux qui nous conduises a la faillite économique..<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Bref, nous avons mangé brioche et pain blanc. Le temps du "bol de riz" va venir pour les français. Et le temps des indispensables réformes.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> "Libéralisme économique", hélas qui est subit par la France" en retard de dix ans sur les réformes qu'elle n'a pas faites à temps. Le monde libéral, l'Europe libérale vont venir pour remettre de l'ordre et de l'efficience dans la boutique France en faillite et ses 10 % de chômeurs (dont certains sont des professionnels de la chose), ses 25 % de sphère publique, plus nombreuse et plus coûteuse que la noblesse et le clergé avant l'abolition des privilèges.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Gele.gerard@wanadoo.fr<br />  <br />
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P
T.V.A.    SOCIALE<br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> CONSTAT  SUR  NOTRE  SOCIETE<br />  <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> Nous faisons croire que<br /> <br /> la TVA est l’impôt le plus injuste qui existe pour les salariés alors qu’une partie des charges sociales est un impôt car ces charges payent des prestations non liées au salarié (nous sommes dans un régime de mutualisation et non de capitalisation). Exemple : les retraites, les prélèvements réalisés payent les retraites d’aujourd’hui et non la retraite du salarié de demain. C’est donc bien un impôt. Même chose pour le chômage…<br /> <br />  <br /> <br />  <br /> On veut lutter contre le chômage mais dans le même temps quand  un chef d’entreprise veut embaucher, il est condamné à payer des charges sociales considérées comme « un impôt sur les salaires ».<br /> Un chef d’entreprise qui se modernise en mettant un automate à la place d’un travailleur, on le félicite en ne le taxant pas de charges sociales (exemple : les péages d’autoroute, les distributeurs de billets pour les banques…).<br /> Un chef d’entreprise qui délocalise, on le félicite de la même façon.<br />  <br />  <br />  <br /> Coté salariés, les salaires ne sont pas assez revalorisés. Ils réclament du pouvoir d’achat pour leur salaire net et non en brut comme le pense certain.<br />  <br />  <br />  <br /> Enfin,  l’état souhaite relancer l’économie par une augmentation de la consommation sans créer de déficit complémentaire. Il souhaite de plus favoriser la consommation de produits fabriqués en France sans qu’on le taxe d’état protectionniste.<br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> <br /> <br /> LA  SOLUTION <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> <br />  <br /> Pour résoudre  ces trois problèmes il n’y a qu’une seule solution :<br /> <br /> <br /> la TVA Sociale. <br />  <br />  <br />  <br /> Un salarié payé 1 000 € de salaire net coûte à son employeur 1 700 € (700 € de charges salariales et les charges patronales payées). <br /> S’il n’y plus de charge sur les salaires, l’employeur pourrait donner 1 700 € à son employé soit  70 % de plus que son salaire net actuel sans que l’entreprise soit pénalisée.<br />  <br />  <br />  <br /> Le montant des charges sociales annuelle est de l’ordre de 350 Milliards d’euros (autant que le budget de l’état). <br /> Pour recouvrir cette somme, il faudrait augmenter<br /> <br /> la TVA de 19.6 % à 60 % (augmentation des prix de 34 % uniquement : un produit de 1.00 € H.T. coûterait 1.60 € au lieu de 1.196 € TTC).<br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> LES AVANTAGES DE CETTE SOLUTION<br />  <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> Le salarié  gagnerait  36 % de pouvoir d’achat (70% - 34%) ce qui relancerait la consommation. <br /> La relance de la consommation génèrerait plus de TVA, ce qui pourraient servir à augmenter les retraites et à diminuer les déficits (ce déficit coûte 11% du budget de l’état qui pourrait être employé pour doubler le budget de  la recherche et de l’enseignement…)<br /> Les produits sortants des usines Françaises seraient plus compétitifs et donc cela créerait des emplois.<br /> L’état aurait un contrôle simplifié des recettes.  <br />  <br />  <br />  <br /> Cet impôt serait plus juste que les charges sociales car il serait payé par tout le monde. <br />  <br />  <br />  <br /> Il lutterait :<br />  <br /> <br />  <br /> <br /> contre les délocalisations (car les produits importés paieraient des charges sociales par l’intermédiaire de<br /> <br /> la TVA ) <br /> contre la venue du « plombier Polonais » suite à la directive Européen « BOLCKENCHTEIN » (ce plombier Polonais paierait des charges sociales comme le plombier Français) <br /> contre le travail au noir (il est plus simple de contrôler les entrées de<br /> <br /> la TVA uniquement que les entrées de TVA et des charges Sociales comme aujourd’hui. De plus les personnes aujourd’hui travaillant au noir économise sur 1 000 € de main d’oeuvre, 163 € de TVA non déclaré et 344 € de charges non payées soit 507 € alors qu’avec une TVA sociale il n’économiserait que 375 €  donc moins intéressant de fraudeur. <br /> On lutterait efficacement contre le chômage en relançant la compétitivité de nos usines françaises. <br /> Il servirait à la relance de la consommation. <br /> Il résoudrait une partie des problèmes des restaurateurs (ils ne pourraient payer que 40% de TVA au lieu des 60 %, l’Europe ne pouvant qu’accepter car<br /> <br /> la TVA serait au dessus de 20%). <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> MAIS  QUI  SONT  LES PERDANTS DE CE PROCESSUS<br />  <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> Il est bien évident que si les salariés gagnent, d’autres doivent payer. Qui sont ces payeurs?<br />  <br />  <br />  <br /> Comme les prix auront augmenté de 34 %, les ressources venant de tous les revenus du capital seront pénalisées. <br /> En effet, ces revenus n’augmentant pas par ce processus, les personnes percevant ces revenus perdront 34 % de pouvoir d’achat à cause de l’augmentation de TVA.<br /> Pour les produits importés, ils serait plus cher de 34 % et donc pénaliserait les consommateurs qui n’achètent pas de produits français.<br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> COMMENT METTRE EN  APPLICATION  <br /> <br /> LA  TVA  SOCIALE <br />  <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br /> Ce processus entraînerait énormément  d’inflation.<br /> Afin de minimiser cette gène, il faudrait mettre ce processus sur 10 ans ce qui reviendrait à augmenter le pouvoir d’achat des salariés de 3.5 % par an sur 10 ans.
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P
Monsieur le Ministre;merci d\\\'aborder le sujet épineux des syndicats en France. En effet, il y a à la foisun véritable besoin de dialogue social, et en même temps on constate que les interlocuteurs habituels, les syndicats, ne sont plus représentatifs; en vingt ans, leur "part de marché", la part des salariés syndiqués, est passée de 28% à 8% en moyenne, atteignant le chiffre de 5% dans la population active du secteur privé, comme vous le savez mieux que moi.Que ne dirait on pas d\\\'une entreprise dont la part de marché aurait suivi la même pente pendant une période équivalente?Or on constate que les syndicats et leurs représentants jouissent toujours de régimes de faveur par rapport aux salariés sans étiquette.Deux questions: à quand l\\\'obligation pour les syndicats de publier des comptes, vérifiés par un commissaire aux comptes, comme toute entreprise "normale" (depôt etc.)?Que comptez vous faire concrètement pour que les salariés, qui recherchent un autre dialogue social que celui fondé sur la lutte des classes et qui a visiblement échoué au travers de ce qui est dit plus haut puissent avoir une autre voix (voie?) au chapitre ( Les propos de M. Filoche à M. Sarkozy illustrent parfaitement le côté désuet et néfaste du syndicalisme actuel lors de l\\\'émission Ripostes de dimanche dernier) .Enfin sujet connexe, celui de l\\\'inspection du travail. Comme l\\\'a fait remarquer M. Sarkozy à cette même émission, ce n\\\'est pas en prônant le conflit que l\\\'on va encourager les chefs d\\\'entreprise (dont je fais partie) à embaucher.Deux questions: êtes vous d\\\'accord en faveur, comme le souhaite M. Larcher, de créer 800 nouveaux postes d\\\' inspecteur du travail supplémentaires (par comparaison aux 427 existants selon M. Filoche)?Etes vous prêt à revoir le statut de l\\\'inspecteur du travail, qui, dans les faits, n\\\'a aujourd\\\'hui pas de chef? Le seul recours existant lors d\\\'une décision d\\\'un inspecteur du travail, c\\\'est le Ministre...Merci Monsieur le Ministre pour l\\\'attention que vous prêterez à mon courriel et bon courage.
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B
M. Fillon,<br /> Depuis tant d'années, la réforme de l'Etat est freinée voir bloquée par des syndicats qui défendent trop souvent des corporatismes que l'intérêt de la France & des salariés.Un des gros problèmes était effectivement la représentativité des syndicats qui représentaient plus l'extrême gauche que la France.Aujourd'hui, il semble qu'il y ait une fenêtre pour faire passer cette réforme si nécessaire.N'est il pas dangereux de remettre cela à plus tard ?<br /> Ayant interrogé beaucoup de proches acquis à votre cause, nous ne comprenons pas les rétiscences de l'UMP et du MEDEF alors que la CGT, la CFDT et même la gauche sont pour.... Ca parait le monde à l'envers !<br /> Ne serait-ce qu'en terme de communication, il faut que vous eclaircissiez votre position car elle est peu compréhensible et parait frileuse sur un sujet essentiel pour pouvoir, après l'élection, mener les nombreuses réformes de fond dont la France a tant besoin.
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E
Je suis tout à fait d' accord avec Jacques Heurtault, notamment en ce qui concerne l' incitation à donner à l' engagement individuel vis à vis des syndicats. Sans compter qu' encourager l' adhésion au détriment de la subvention irait dans le sens des économies buggétaires de l' Etat ainsi que d' un moindre opacité des comptes des syndicats eux-mêmes.<br /> Dire qu' un syndicat est représentatif sur la base d' un pourcentage de votes obtenus, trés bien. Mais quid de l' abstention ? Je fais partie de la trés grande partie de "travailleurs" qui ne votent pas en raison de l' engagement trop politique des syndicats. J' attends un syndicat "de droite" ou "libéral". S' il devait être créé, verrions-nous MM Thibaut et Chérèque toujours aussi "modernistes" ?
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J
Mr François Fillon<br /> Pourquoi le gouvernement d'après certains journaux enterre-t-il la réforme sur la représentativité ?<br /> La réflexion est pourtant simple, c'est d'apporter la plus grande représentativité possible pour permettre à l'outil du dialogue social d'être prêt pour construire la société du futur.<br /> Autant de frilosité m'attriste, pourquoi refuser les débats qui concernent le devenir de tous les français, y compris la gestion future des entreprises.<br /> Veuillez agréer Monsieur,  l'expression de ma haute considération.<br /> Jany Guiot
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J
Monsieur François Fillon,<br /> C'est avec étonnement que je lis certains de vos lecteurs qui s'étonnent de cette avancée de la démocratie de la représentativité des syndicats "qui vient de nul part"<br /> Je voudrais être clair là dessus, cela fait plus de dix ans que nous travaillons avec Le Renouveau Jacobin sur la modernisation des relations dans la démocratie sociale.<br /> Dialogue social, Cohésion sociale, démocratie participative et Participation aux choix dans la gestion de l'entreprise.<br /> Je ne voudrais pas que les lecteurs pensent que les idées viennent de soi et par hazard.<br /> Je vous remercie<br /> Jany Guiot
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L
Cet article a été référencé sur LePolitoscope.net
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Q
Quasiment rien a voir mais je vient de lire en histoire (T ES) aujourd'hui un extrait du livre de Jacques Chirac "la France pour tous" qui parle de fracture sociale et autres...La lecture de ce passage m'as fait froid dans le dos. En effet Chirac dénonce tout comme vous dans votre livre ce qui ne vas pas et ce qu'il faut changer etc...Quand on voit ce qu'il a pu changer depuis 1994 on ne peut que se demander si (dans le cas où vous passez les présidentielles) vous allez faire la même politique...Je suis très découragé....Je vous soutient activement depuis mon entrée au lycée et je met en vous beaucoup d'attentes (trop?) pour réformer enfin pour faire changer les choses... Et quand je vois que Chirac disait a quelques mots près la même chose que vous et que surtout il voyait déjà tout le mal que la France subissait ainsi que là où il fallait agir et bien je me pose beaucoup de questions sur votre "capacité" a pouvoir appliquer ce que vous voulez changer...Je doute....J'espère que vous allez avoir tout le courage nécessaire pour mener a bien toutes ces reformes et que votre combat pour que la France puisse supporter la vérité prennent fin... Merci et désolé de ce petit moment de découragement politique voir même de solitude (j'ai retrouver le sourire sur votre dernier post de Ségolène au proche orient...).... (Je sais vous allez me dire que vous n'êtes pas M. Chirac et que vous allez faire du mieux que possible ce que vous avez dit et je vous crois...) Quentin
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P
Bravo pour cette prise de position claire et sans ambiguité.<br /> Dommage que ni le MEDEF, ni la droite dans son ensemble, ne soient prêts à faire ce pari de la responsabilisation.<br /> Voilà en tout cas un vrai sujet de débat pour la campagne interne à l'UMP et peut-être derrière pour la présidentielle.
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B
Monsieur Fillon.Il est un point qu\\\'il faudra voir de très près, c\\\'est que ne soient point laminés des syndicats comme FO,CFTC, CGC. Syndicats qui bien que n\\\'étant pas aussi puissants que la CGT ou la CFDT n\\\'en sont pas moins représentatifs et pourraient faire les frais de cette réforme.Je pense que leurs réticence à cette réforme est certainement due à ça.Les deux syndicats CGT et CFDT étant le gros des troupes verraient certainement avec plaisir la disparition des trois autres afin d\\\'être en position disons de "monopole", bien que le mot ne soit pas le plus adéquat.Ce qui veut dire que les syndicats modérés disparaitraient de la carte syndicale française.La fusion des trois avec les deux autres est pratiquement impensable, leurs philosophies étant trop différentes et non compatibles. C\\\'est un problème très important avec lequel il faudra être très prudent.
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G
Derrière cet événement anodin sorti de nulle part, se cache en effet, un superbe retour à la démocratie côté travail.<br /> Alors qu'aujourd'hui, nous avons l'impression - peut être à tort - que la démocratie au travail est confisquée et que les élus syndicaux sont enkystés dans leurs bureaux et leurs fonctions. <br /> Un bon principe serait qu'ils soient démocratiquement élus et renouvelés au suffrage direct, l'initiative de MM Chérèque et Thibault va dans ce sens. <br /> Quand on voit la longévité d'un représentant syndical face à la durée du mandat d'un ministre, on se pose des questions. Que peut négocier un ministre face à un représentant national d'un syndicat, alors que le ministre aura disparu de son paysage à l'occasion du prochain remaniement ministériel ?<br /> Il y a des moments où je me demande comment vous avez pu obtenir en tant que ministre des affaires sociales, les concessions de la CFDT sur les retraites. Sans doute un splendide éclair collectif de lucidité ... et sans doute de sacrifice.<br /> C'est dans ce genre de constat que j'admire nos élus politiques .... et que je vote pour eux.<br />  
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J
La réforme de notre système de représentativité syndicale est des plus importants. Il est aujourd'hui difficil de comprendre au nom de quel principe les 5 confédérations de 1946 sont en quelques sortes préservées de leurs aléas électoraux. Je rappel au passage que la position de madame Royal est sur la question révolutionnaire, avec la syndicalisation obligeatoire, voila qui en dit long sur le modèle de société esquissé par la fleur du Poitou. En attendant, l'UMP doit continuer à occuper le terrain des idées. Bon courage et à bientôt sur http://desirsdereaction.com
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M
Effectivement, on ne peut que se rejouir d'une telle proposition de la part des syndicats, du moins certains d'entre eux. Des syndicats plus representatifs, elus democratiquement et tries selon leur vraie representativite nationale permettra un dialogue plus ouvert et moins radical avec le gouvernement. Regardez l'Allemagne ou le plus grand des syndicats Verdi, tres puissant car tres representatif, est beaucoup moins radical que les syndicats francais en general, et de ce fait le gouvernement n'hesite pas a les consulter directement pour les reformes!! A quand cela en France??? Ca changerait tellement de choses!! Mais pensez-vous qu'un relation similaire entre syndicats et gouvernement sera egalement possible un jour en France Mr.Fillon? Car j'estime que certes nous sommes sur la bonne voie, mais malheureusement beaucoup de syndicats sont encore trop ancres dans une certaine mentalite communiste, ou du moins trop a gauche comme vous le dites dans votre ouvrage.
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P
Bonsoir, <br /> Je trouve quand même étrange que deux syndicalistes comme Chérèque et Thibault soit, sur le principe, d'accord avec vous.Le diagnostic semble donc faire l'unanimité.Mais l'objectif à atteindre me semble complètement différent. Vous préconisez cette refonte du dialogue social pour que les salariés aient des représentants clairement identifiés, qui parlent d'une seule voix et pour permettre d'engager des discussions constructives pour le choix d'orientations décidées pour le bien de l'entreprise (corrigez moi si je me trompe) et des salariés.J'ai peur que le but recherché par les syndicats soit tout autre et qu'il s'agisse de pouvoir faire peser une menace sur le gouvernement ou les directions qui serait trop forte et, au final, nuisible à l'entreprise et aux salariés. Car si les syndicats peuvent tout se permettre aujourd'hui, ils le pourront encore plus après cette modification. Et alros, les investisseurs français et étrangers pourraient bien fuir notre pays.Mais si j'ai mal compris le projet, n'hésitez pas à m'éclairer.
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J
Il me paraît tout à fait évident que tout ce qui peut conduire à la responsabilisation des partenaires sociaux obtient mon adhésion franche.La démarche mise en oeuvre par Bernard Thibault (dont personne de sérieux ne conteste qu'il se situe sur l'aile "droite" de son syndicat, c'est à dire, tout de même, très à gauche, ne rêvons pas!) et par François Chérèque est interessante car elle traduit la prise de conscience du caractère moribond du syndicalisme français.Il ne sert à rien d'affirmer que l'on est représentatif. Il est beaucoup plus simple de le démontrer en se soumettant à un vote de représentativité.J'en suis cependant convaincu : ça ne suffira pas à sauver le syndicalisme, rouage pourtant indispensable d'une vie sociale moderne. Il est beaucoup trop malade.<br /> Le sauvetage viendra du développement de l'adhésion en masse. Adhésion volontaire, évidemment! Et non pas obligatoire ...pour y parvenir, il faut désinstitutionaliser les syndicats,  faire en sorte qu'ils ne reçoivent aucune aide financière indirecte émanant des pouvoirs publics ou des entreprises ou de toute autre structure parallèle. Le financement ne doit provenir que des adhérents.<br /> Il faut donc mettre en place un mécanisme de crédit d'impôt véritable (le système actuel n'en est pas un) d'une ampleur beaucoup plus ambitieuse. Par exemple 90% de la cotisation remboursée à l'adhérent qui apporte la preuve (à un organisme indépendant) de la réalité de son adhésion et du montant versé à ce titre à son syndicat. <br /> C'est déjà en vigueur avec le financement des partis politiques (le donateur reçoit un "relevé" des dons effectués). La mise en oeuvre de son extension aux syndicats ne pose aucun problème technique.<br /> Encore faut-il vaincre deux résistances :1. L'avantage fiscal doit profiter à tout le monde, y compris à ceux qui ne payent pas suffisamment d'impôt sur le revenu pour en bénéficier complètement (impôt négatif à mettre en place ...)2. Corrélativement, au fur et à mesure de la montée en puissance du dispositif "fiscal", couper les sources de financement direct ou indirect. Autrement dit, pour ne citer que cet exemple, faire en sorte qu'un syndicaliste "en heures de délégation" se voit retenir sur sa paie le montant des heures non travaillées afin que son syndicat le rembourse à l'euro près AVEC l'ARGENT DES SYNDIQUES. De la sorte, on sera sûr qu'il représentera bien "la base".<br /> DIX ANS SONT NECESSAIRES POUR MENER A BIEN CETTE REFORME!
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E
Monsieur le Ministre , <br /> je partage votre analyse et votre soutien à cette initiative . C'est bien ainsi que nous pourrons améliorer dans notre pays la representativité , la négociation et la responsabilisation des partenaires sociaux .<br /> Bonne continuation.Eric GERARD
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S
Bonjour Monsieur FILLON,<br />  <br /> j'ai entendu cette proposition audacieuse, courageuse et surtout pleine de bon sens sur BFM ce matin. Ayant lu votre dernier livre, j'ai forcément pensé à la pertinence, à la justesse de votre analyse et à vos précaunisations qui y sont écrites.<br /> Je tiens à vous encourager pour vos propositions et votre franchise qui est assez rare de la part des hommes politiques, tétanisés par le politiquement correct et a leur souci de réélection...<br /> Je vous souhaite d'accéder très rapidement à un destin national très très proche du Président de la République afin que la FRANCE puisse enfin faire les réformes vitales et nécessaires et ce, dans un souci de tranparence, de concertation et d'intelligence, ces notions vous caractérisant si bien.<br />  <br /> NB: à quand la dédicace de votre livre sur BORDEAUX?
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