Extraits :
"La victoire du Front national dans un canton de gauche, détenu par la gauche depuis 1945 est le résultat d'un ras-le-bol sans précédent"
"Les Français sont assommés par les impôts, ils ont le sentiment que le chômage ne baissera jamais, l'insécurité est un vrai sujet, et c'est le moment que le garde des Sceaux choisit pour proposer des textes qui vont dans le sens d'une moins grande sévérité"
"Ça fait des mois que je tire le signal d'alarme, en disant que les impôts sont un noeud coulant qui est en train d'étrangler l'économie française et la classe moyenne. Personne ne veut entendre, le gouvernement continue inlassablement à augmenter les impôts et il provoque ce sentiment de rejet - pas seulement à Brignoles - qui est extrêmement puissant."
"Puisque le gouvernement ne veut rien entendre, la seule façon d’exiger l’arrêt de l’augmentation des impôts, c’est de faire des élections municipales un référendum anti-impôts".
"Ce que j’ai dit, c’est que le Front national n’est pas un parti. C’est le front du refus, le front des oubliés qui expriment une colère et une violence, sans le début du commencement d’un programme. Mais en même temps, on ne peut pas exclure, jeter l’anathème, mépriser des milliers et des milliers d’électeurs qui choisissent de voter pour le Front national. Il faut leur parler et leur proposer un vrai projet de redressement national qui soit basé sur le progrès et sur le fait qu’on remette la République à l’endroit".
"Tous les les gens qui me connaissent savent que jamais je ne proposerais une alliance avec le Front national".
"On est dans une crise nationale de longue durée. On n’est jamais sorti dans notre histoire d’une crise comme celle-là sans un rassemblement très large des Français. Face à des responsables politiques qui parfois se voilent la face sur la réalité de la montée du Front national, j’ai simplement eu raison".
"Les Français attendent aujourd’hui qu’on leur propose une nouvelle politique (...) Si on est bloqué sur ce passé, alors, ils pourront avoir des raisons d’aller vers le Front national. Les relations entre moi et Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, c’est un sujet pour les historiens, ce n’est pas un sujet pour construire un projet politique".