En 2012, François Hollande croyait que la croissance économique allait revenir. Il nous a parallèlement expliqué que les partenaires sociaux allaient réaliser les réformes nécessaires pour créer de l’emploi et résorber le chômage. Erreur sur les deux tableaux. Une croissance anémique prévue pour 2014. Un dialogue social à l’arrêt.
Inutile de revenir sur les erreurs économiques. Et en ce qui concerne la panne du dialogue social, elle était prévisible. Le gouvernement a voulu instrumentaliser les partenaires sociaux, tout en refusant de prendre ses responsabilités. Le dialogue social est nécessaire à notre pays. Il faut encourager la négociation collective à tous les niveaux, de l’entreprise au niveau interprofessionnel national. Mais il est vain de demander aux partenaires sociaux plus qu’ils ne peuvent faire. Notre pays doit faire des réformes de structure. C’est au gouvernement de les assumer, dans le dialogue et la concertation, mais pas en se défaussant sur des partenaires sociaux qu’il affaiblit lui-même. C’est bien G Schröder qui a piloté les réformes dont l’Allemagne avait besoin, pas le patronat et les syndicats allemands.
En quittant la pseudo grande conférence sociale, CGT, FO et FSU ont montré que le roi était nu !
L’heure n’est plus aux discours ou aux annonces. Il est à la mise en œuvre des réformes dont notre pays a besoin pour restaurer notre compétitivité, relancer la machine économique et créer de l’emploi.