Vidéo et extraits de mon interview ce matin au micro de jean-Pierre Elkkabbach sur Europe 1
Le pays est dans une situation dramatique, notre économie est en panne. Dans ce contexte, l'opposition doit jouer un rôle. On a besoin d'une droite et d'un centre qui se refondent pour préparer l'alternance.
Il faut désormais être irréprochable et montrer une opposition crédible;
Si on n’avait pas réussi à obtenir une majorité au bureau politique hier c’est l’UMP qui volait en éclats.
Avec Alain JUPPÉ et Jean-Pierre RAFFARIN, nous assumons de prendre la totalité des responsabilités de la gestion de l'UMP.
Il n'y a pas de quatuor, il y a un trio qui dirige l'UMP et un secrétaire général qui gère la maison de manière quotidienne, il s'agit d'un collège pas d'un triumvirat.
Notre travail c’est :
1. Incarner l’opposition
2. De faire toute la lumière sur les scandales financiers qui touchent l’UMP.
3.Organiser un congrès, dans des conditions exemplaires en termes d’éthique et de transparence. Il faut apaiser le climat politique à l’UMP qui s’est tendu par un esprit clanique. Apaiser cela veut dire démontrer que l’on peut avoir une compétition interne sans que ce soit pour autant la guerre civile.
Donner la possibilité à tout le monde de s’exprimer, mettre tout le monde sur la même ligne de départ, c’est la base même du fonctionnement démocratique.
Il faut que les règles du jeu soient claires et que les gens soient heureux.
On vient de connaître une crise où des dizaines de millions d’euros ont été détourné. Un audit interne sera réalisé dans les prochains jours. Il est nécessaire pour savoir comment le parti peut être redressé.
Nous allons avoir besoin d'une direction générale qui n'a eu aucune responsabilité dans le passé, les personnes dans la tourmente judiciaire doivent être en réserve et ne pas être dans la gestion quotidienne du parti.
Ce sera la campagne pour l’élection à la présidence de l'UMP qui déterminera la ligne politique du parti.
Il y aura des primaires dans tous les cas de figure, si il n'y a pas de primaires le risque qui pèse sur la droite et le centre c'est une multitude de candidatures au 1er tour de l'élection présidentielle. Les primaires ont été choisies par les militants, si elles n'ont pas lieu on prend le risque de voir la droite absente du second tour de l’élection présidentielle.