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25 août 2006 5 25 /08 /août /2006 20:42

Demain Je marie ma fille Marie à Solesmes.

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19 août 2006 6 19 /08 /août /2006 21:27


La décision de la France de n’envoyer que deux cents hommes pour participer à la FINUL illustre les ambiguïtés qui ont finalement présidé à la définition du mandat de cette force des Nations Unies.

La France déçoit les libanais qui avaient placé beaucoup d’espoir dans l’engagement du Président Chirac.

Si la France ne participe pas à un niveau plus élevé à cette force c’est qu’elle ne croit pas réellement dans son efficacité. C’est aussi qu’elle sait pertinemment que les soldats français seront, comme en 1983, la principale cible des terroristes du Hezbollah.

Il est désolant de constater une nouvelle fois l’impuissance de la communauté internationale à agir au Proche Orient. La FINUL qui a été créée en 1978 pour s’interposer entre Israël et les Palestiniens est le triste symbole de cette impuissance.

Condamnée à assister en spectateur à l’invasion israélienne de 1983, cette force n’a jamais pu remplir son mandat faute de moyens et surtout de règles d’engagement claires.

En 1986, à la suite d’une visite au Sud Liban et d’une rencontre avec les responsables de la FINUL à Naqoura, j’avais réclamé le départ du contingent français, sans succès, la France préférant l’humiliation au soupçon de se désintéresser du sort du Liban. Pourtant, nos forces ne devraient pas être employées dans d’aussi mauvaises conditions. Leur impuissance affaiblit durablement la crédibilité globale de la défense française et annihile l’effet de dissuasion. Il est difficile de critiquer le gouvernement français qui a raison de ne pas vouloir exposer ses soldats à des risques démesurés. Pourtant, on peut prévoir à coup sûr que sans une forte participation française, cette force est condamnée à l’échec. En effet, les autres puissances militaires susceptibles d’accomplir une mission aussi difficile sont dans l’incapacité de le faire. Soit parce qu’elle sont fortement engagées en Irak, comme c’est le cas des anglais. Soit parce qu’elles sont trop liées avec la Syrie, comme c’est le cas de la Russie. L’Allemagne n’est pas en mesure de remplir ce rôle pour des raisons politiques et militaires, l’Italie et l’Espagne, non plus.

Dans ces conditions, la FINUL restera le symbole de la volonté contrariée des Nations Unies d’imposer le respect de ses résolutions au Proche Orient. Ses soldats subiront les provocations et les humiliations des deux camps et consommeront l’essentiel de leur potentiel pour assurer leur propre sécurité !

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19 août 2006 6 19 /08 /août /2006 21:07

Je suis choqué par la décision de la justice canadienne de maintenir en prison Nathalie Gettliffe, enceinte de huit mois, jusqu’à son procès.

Faire naître un enfant en prison est une lourde décision qui devrait être motivée par d’impérieuses raisons. Enlever ses propres enfants pour les soustraire à l’influence d’une secte n’est pas un acte criminel. C’est peut être un délit au regard de la loi,mais c’est aussi un acte d’amour. Quel danger présente Nathalie pour l’ordre public ? Je ne connais pas tous les aspects de cette affaire mais je souhaite que le gouvernement français use de son influence pour obtenir qu’elle puisse accoucher en liberté afin que cette pénible affaire ne provoque pas un traumatisme supplémentaire, celui de cet enfant qui ne pourra jamais oublier qu’il est né dans une prison !

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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 22:01

Je serai demain à Guéret pour animer la fête estivale de l'UMP.

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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 17:20
 

Depuis quatre jours se déroule, à Toronto, la 16e Conférence internationale sur le Sida. Celle-ci nous rappelle –à nous qui ergotons parfois sur de petites considérations quotidiennes– qu’aujourd’hui plus de 38 millions de personnes dans le monde sont séropositives. Elle illustre aussi combien cette maladie est un triste révélateur…

 

Au-delà de la profonde souffrance physique et morale de chaque malade, le Sida révèle en effet une maladie sociale qui trouve notamment ses traits dans l’inégal accès à la prévention suivant le milieu duquel on est issu ; dans l’exclusion qui frappe trop souvent encore les porteurs du virus –et notamment la marginalisation des personnes droguées ou prostituées ; dans la discrimination économique et structurelle dans l’accès aux soins… Le révélateur aussi d’un Continent oublié : l’Afrique subsaharienne détient en effet un triste record avec près de 24 millions de personnes infectées. Les raisons ? Peut-être la pauvreté, l’apathie de gouvernements, les guerres locales, …

 

Mais le Sida peut être aussi un révélateur d’un certain « espoir » –si l'on peut parler d’espoir sans perspective de vaccins ni d’inversion de progression de la maladie avant dix ou quinze ans… Mais un « espoir » tout de même dans la mobilisation humaine contre la maladie et qu’incarnent toutes ces femmes et ces hommes qui accompagnent chaque jour des proches ou moins proches dans la maladie ; toutes celles et de ceux qui se battent pour la reconnaissance du malade en tant que personne… Un révélateur d’espoir aussi porté par les militants d’une prise en charge globale de la maladie, par-delà les continents... Et le fait est ici que certains signes sont encourageants comme ceux qui sont présentés par Médecins sans frontières sur sept programmes pilotes de trithérapies menés notamment au Sud Soudan, en Angola ou encore au Liberia.

 

Ces résultats convainquent qu’il faut donc désormais agir plus que gémir… Une adresse de la Conférence qui voit les chefs d’Etat et de Gouvernement s’y presser pour prendre de grands engagements… pour mieux laisser ensuite à l’initiative privée –telle la Fondation Bill Gates !– le soin de palier leur défaillance…!

 

A cet égard, formons le vœu que les initiatives de la France soient autant suivies par ses partenaires... que d'effets !"

 

 

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 16:10

 

 

 

Gemalto décroche le contrat des passeports américains LE MONDE | 07.08.06 | 16h42 Mis à jour le 07.08.06 | 16h42

 

Le leader mondial des cartes à puce, Gemalto, a annoncé, vendredi 4 août, avoir signé, avec le Government Printing Office (GPO), le contrat pour l'élaboration des nouveaux passeports électroniques américains. Gemalto, dont les plus importants centres opérationnels se situent à Paris et à Marseille, est né récemment de la fusion de Gemplus avec Axalto (Le Monde du 14 juin).

 

Ces passeports biométriques seront en circulation à partir de 2007. Le montant de l'opération n'a pas été encore révélé, mais plus de 10 millions de passeports ont été produits sur le sol américain en 2005. Ces nouveaux papiers d'identité se verront dotés de la puce à haute sécurité du constructeur, qui assure le transfert sans contact des données.

 

"Cette récompense vient couronner un vaste processus de qualification", a commenté Ernie Berger, le président de Gemalto Amérique du Nord, avant d'ajouter : "Ces nouveaux passeports faciliteront considérablement les déplacements des citoyens américains et rendront les formalités de contrôle aux postes frontières beaucoup plus rapides et efficaces." La société équipe déjà un grand nombre de passeports électroniques, dont ceux circulant en France, au Portugal ou bien encore en Russie.

 

Après l'annonce du contrat américain, le cours de l'action Gemalto a bondi à la Bourse de Paris, pour terminer vendredi en hausse de 4,15 %, à 16,82 euros.

 

Article paru dans l'édition du 08.08.06

 

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 16:06

 

  

"Le sport professionnel serait-il condamné ?

 

 

Qui n’a jamais vibré devant la performance de tel ou tel athlète ? Qui n’a jamais été impressionné par leur mental aussi fort que leur physique ? Qui n’a jamais envié leur résistance à l’effort ?

 

De telles émotions seraient-elles reléguées au panthéon de l’Olympe ?!

 

Les récents développements sur le dopage de Floyd Landis ou de Justin Gatlin pourraient sérieusement nous le laisser penser…

 

En témoigne, certains articles de presse qui ont relaté les exploits de Laure Manaudou aux récents Championnats européens de natation… Au-delà de la reconnaissance pour la performance de notre championne, ces papiers entretenaient, entre les lignes, une certaine circonspection devant la préparation de la jeune athlète. Bien que les contrôles anti-dopage n’aient rien révélé, ces bruissements de rumeurs témoignent en fait du changement de regard sur les prouesses des sportifs professionnels… Désormais le doute entoure l’exploit.

 

Prenons garde à ce que cette suspicion ne condamne pas le sport professionnel.

 

Certes –et le ne nions pas– le dopage pollue nombre de grandes compétitions et d’épreuves sportives... Il doit être combattu sans relâche, à l’image de ce que fait le Ministre des sports, Jean-François Lamour. Mais il oblige également à une plus grande prise de conscience collective : des athlètes, certes, mais aussi des organisateurs qui ne peuvent pas leur demander de repousser les limites à ce qui est humainement supportable ; des sponsors qui devraient mieux différencier encore la logique économique de la réalité sportive ; du public aussi qui ne peut pas attendre d’un sportif qu’il soit une sorte de « surhomme »… "

 

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5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 21:50

 
L’annonce d’un accord franco-américain sur le texte d’un projet de résolution du conseil de sécurité de l’ONU appelant à une cessation immédiate des combats au Liban est une bonne nouvelle. Elle ouvre la perspective d’un passage à la phase diplomatique d’un conflit qui risque à chaque instant de faire à nouveau basculer le Liban dans le chaos qui fut son état durant plus de quinze ans. Le gouvernement français doit être félicité pour son engagement dans la recherche d’un accord susceptible de recevoir l’adhésion des Etats-Unis sans lesquels aucune solution internationale ne peut espérer prospérer dans cette région. J’avoue avoir douté de notre capacité à convaincre l’administration Bush d’accepter une résolution qui exige un cessez le feu immédiat. Sans doute, les Etats-Unis n’ont-ils pas donné leur accord à ce texte sans avoir vérifié que les Israéliens n’y mettaient pas un veto absolu. Qu’importe ! L’important pour l’heure est de faire cesser une offensive militaire qui donne à la Syrie des arguments pour s’ingérer à nouveau dans les affaires libanaises, démontre, s’il en était besoin, l’extrême faiblesse du gouvernement Libanais et renforce la popularité du Hezbollah et de ses alliés iraniens dans la population libanaise. La France a joué un rôle prépondérant dans la recherche de cette solution quand l’Allemagne et la Grande-Bretagne semblaient adopter une attitude trop prudente, trop attentiste. Il faut maintenant croiser les doigts pour que cette résolution soit adoptée sans tarder et surtout mise en œuvre sans délai. Viendra ensuite la question de la force internationale qui pourrait s’interposer entre le Hezbollah et les Israéliens. Sa tâche risque d’être impossible, à l’image de celle qui avait été confié à la FINUL en 1978 et qu’elle n’a jamais pu accomplir, se réduisant au final à un rôle d’observation qui n’a jamais pu empêcher les attaques à la roquette contre le nord d’Israël. Mais à chaque jour suffit sa peine. Une lueur d’espoir est apparue, il faut, pour le moment, nous en contenter.

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 15:33





Le pouvoir à Cuba vient de passer des mains de Fidel Castro à celle de son frère Raul !

Telle est la conception de la démocratie du régime « Castriste » qui suscita tant d’admiration chez nos intellectuels dont les voix sont d’ailleurs, aujourd’hui, étrangement silencieuses.

 

Cuba, Syrie, Corée du Nord, la révolution progressiste à découvert la monarchie héréditaire sans que nous ne ressentions autre chose qu’un léger trouble !

 

 

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 15:15


Je viens de terminer « Témoignage » de Nicolas Sarkozy.

C’est un exercice authentique, sincère et direct. Il annonce une façon plus simple et plus proche d’exercer des mandats politiques. Tous ses détracteurs devraient le lire car il tord le cou à bon nombre de procès en sorcellerie qui lui ont été faits, dans la bonne tradition de la gauche française qui n’a pas son pareil pour caricaturer les idées de ses adversaires et en bloquer la mise en œuvre. Le succès populaire de cet essai montre en tout cas que la politique intéresse les Français et que le ministre de l’intérieur ne les laisse pas indifférents.

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 13:59

Plusieurs commentaires de mon post sur le Liban mettent en doute la capacité de l’Europe d’intervenir un jour avec efficacité dans les conflits régionaux qui la concernent. Je comprends qu’on puisse être perplexe au regard de l’impuissance actuelle de l’organisation politique de notre continent. Faut-il pour autant renoncer à donner à l’Europe les instruments de la puissance politique et militaire qui permettraient d’équilibrer la puissance américaine aujourd’hui et les puissances émergentes de demain ? Je ne le crois pas. La fin de la crise au Liban passe par l’envoi d’une force internationale suffisamment forte pour aider le gouvernement libanais à restaurer son autorité sur l’ensemble de son territoire et mettre au pas les milices du Hezbollah qui n’ont aucune légitimité pour exercer un quelconque pouvoir sur le sud du pays. Cette force ne peut voir le jour, aujourd’hui, qu’avec l’accord et la participation des Etats-Unis et de la Grande Bretagne qui ne la souhaitent pas !

La France, en raison de la multiplicité de ses engagements extérieurs ne peut assumer seule une charge militaire aussi lourde. L’Allemagne en est incapable et les autres pays européens ne peuvent guère que fournir des moyens d’appoint. Telle est la réalité de la situation stratégique. L’élargissement a rendu improbable la mise en œuvre d’une force européenne de défense crédible. Il faut donc chercher une autre voie. J’ai la conviction qu’elle réside dans la constitution d’un noyau dur constitué, pour l’essentiel des Pays fondateurs de l’Union. Nous avons bien réalisé une Europe monétaire à douze, une Europe spatiale à dix sept ou un « eurocorps » à cinq !

Cette manœuvre complexe ne se fera pas toute seule. Elle exigera une relance du couple « franco-allemand » et un compromis historique avec la Grande-Bretagne.

La difficulté de l’exercice ne doit pourtant pas nous décourager. Nous avons besoin de faire entednre une voix européenne dans le monde et de la défendre.

Refonder le projet européen pour le mettre à l’heure du vingt et unième siècle, voilà l’objectif que nous devons nous fixer. Voilà la grande cause qui doit mobiliser nos intelligences et nos énergies. Voilà le futur que nous devons proposer aux générations montantes au lieu de nous complaire dans un long et tranquille déclin.

 

 

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 13:33

« Le Monde » rapporte ce soir que moins de cinquante pour cent des remplacements de courte durée dans l’éducation nationale sont réellement assurés.

Cette information confirme mon diagnostic sur le choix qui a été fait par le gouvernement de n’appliquer que très partiellement la loi d’orientation sur l’école votée par le Parlement en 2005. Ce texte prévoyait, en effet, l’obligation pour les établissements scolaires de procéder au remplacement des enseignants absents pour une durée inférieure à quinze jours avec leurs moyens propres. Pourquoi la loi n’est-elle pas appliquée ? Dans les propositions de réformes institutionnelles que je formule dans le livre que je publierai fin septembre, l’une d’elles vise à mettre un terme à cette situation scandaleuse qui voit l’autorité du Parlement bafouée par l’administration. Il s’agit de doter l’Assemblée Nationale de pouvoirs très étendus de contrôle direct de l’administration. Des pouvoirs qui permettraient aux parlementaires d’exercer des contrôles sur pièce et sur place. Certes, les commissions des finances de l’Assemblée et du Sénat sont déjà dotées de ces pouvoirs, mais elles les utilisent insuffisamment et leurs membres ne sont pas assez nombreux pour contrôler efficacement l’application des lois par l’administration et le gouvernement.

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