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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 22:00
Attention  : discours fondateur !...

Ci-joint l'intervention présentant les axes stratégiques d'une "politique du numérique" pour la France, prononcée le jeudi 21 février 2008 lors de la journée du pôle de compétitivité des contenus numériques "Cap Digital" (Paris). 

Ce fut en même temps l'occasion d'une plongée fascinante dans le numérique de demain. 

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***

Monsieur le Président, [Jean-Pierre Cottet],
Mesdames et Messieurs,

 

On a dit beaucoup de choses sur l’élection présidentielle de 2007...
Mais on n’a peu dit que la campagne présidentielle fut la première vraie webcampagne dans notre pays.
Et ce qu’on n’a pas encore dit, c’est que la nouvelle équipe qui sert la France appartient à la génération du numérique.
A mon sens, c’est la première fois que le président de la République, le Premier ministre et la totalité des ministres vivent au quotidien avec les technologies de l’information et de la communication. undefined


















En ce qui me concerne, ce n’est pas une nouveauté, car j’ai toujours été attiré par ces technologies.
Depuis mon premier ordinateur, un Toshiba T3100, je n’ai pas cessé d’être passionné.
Ministre de la recherche en 1993, puis des postes et télécommunication en 1995, je sentais que la "3ème révolution industrielle" que l’on espérait depuis les crises pétrolières viendrait d’internet et des TIC.
Je peux vous dire que ma vision n’était pas partagée par tous.

Une anecdote.
Un jour, je reçois un haut responsable des télécoms qui me parle pendant tout l’entretien du minitel. Je lui demande : "Et internet, qu’en pensez-vous ?". Et là, mon interlocuteur me répond avec aplomb : "Monsieur le ministre, l’internet est une mode, ça ne durera pas."...

On était en 1995. La France était alors en queue de peloton sur les NTIC. 140000 ordinateurs étaient raccordés au réseau contre 9 millions aux Etats-Unis...

Depuis, notre pays s’est mis à la page.

Nous savons tous que la bataille de l’intelligence et de la compétitivité nationale se joue pour partie sur les réseaux.

Sachant cela, si nous voulons bâtir une économie numérique forte et durable, il faut tous avancer dans la même direction.

 

Ce qui veut dire ne pas aborder les enjeux de manière schématique, ne pas opposer deux mondes appelés à vivre ensemble : celui de l’audiovisuel et des contenus, et celui des télécommunications.

Comme s’ils étaient irréconciliables !

Comme si la convergence numérique ne liait pas leurs destins !

Je ne prendrai que trois exemples.

Le dividende numérique.

On sait qu’on dispose d’une opportunité unique : la réutilisation des fréquences hertziennes de la bande UHF libérées par le passage à la TNT et l’arrêt de la diffusion analogique de la télévision.
Or à quoi assiste-t-on ?
A un face-à-face entre les tenants de l’audiovisuel, qui prônent le maintien dans leur giron de ces fréquences pour généraliser l’offre de télévision haute-définition, et de l’autre côté les défenseurs des télécommunications, qui mettent en avant les perspectives de développement de nouveaux usages, et de couverture du territoire, que permettrait l’utilisation de bandes de fréquences basses.

Même biais sur l’arrêt de la publicité dans l’audiovisuel public.

Certains ont commencé à opposer frontalement le secteur de l’audiovisuel à celui des communications électroniques, alors que l’objectif premier de la réforme n’est autre que de renouer avec la qualité de l’audiovisuel public.

Opposition exagérée aussi pour les conditions de la création artistique.
Le web dématérialise les supports et prive les ayant droits d’une part croissante de leurs revenus traditionnels.
Le premier réflexe est - naturellement et légitimement - défensif. Ce qui fait qu’internet est souvent vu comme une menace.
Or il est aussi une nouvelle frontière, qui diffuse la culture au plus grand nombre.
J’en ai la conviction : si tous les acteurs ont la volonté de travailler ensemble pour faire éclore les bons modèles économiques, tout le monde y gagnera. Votre pôle illustre ce dépassement de la dichotomie stérile qui voudrait opposer contenus et réseaux.

La convergence ne cesse de progresser !

La télévision est aujourd’hui reçue par 10 % des foyers via l’ADSL.
Demain, elle sera accessible sur des téléphones mobiles grâce au lancement de la TMP.
Internet est désormais le vecteur de la téléphonie, de la transmission de données, mais aussi de la télévision, des images.
La frontière entre les acteurs des deux mondes s’estompe. De nouveaux modèles économiques apparaissent ; la plupart sont encore à inventer.

Qui - à part certains visionnaires - aurait prédit, il y a quelques années, qu’Orange achèterait une part des droits de retransmission de la première division de football ?
Dans ce contexte, il est illusoire de penser que les réseaux pourront durablement se développer s’ils n’ont pas de contenus de qualité à transporter.
De la même façon, la création de contenus perdra en dynamisme si les réseaux ne sont pas en mesure de les distribuer au plus grand nombre.

Le seul combat qui vaille est donc celui qui associe l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur.

Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de défenseurs du seul audiovisuel, ce n’est pas de défenseurs des seuls réseaux : c’est de défenseurs du numérique ! Et vous pouvez compter sur moi pour être le premier d’entre eux.

Mener une "politique du numérique" : c’est l’ambition du président de la République et de mon Gouvernement.

Cela veut dire d’abord reconnaître l’importance des acteurs que vous êtes.

La diffusion des TIC et leur utilisation sont des leviers majeurs pour aller chercher le point de croissance qui manque à notre économie.

En Europe, les TIC sont la source d’un quart de la croissance.
Elles représentent 40 % des gains de productivité. Mais en France, l’influence des TIC dans la croissance du PIB est de 0,4 à 0,8 point inférieure à ce qu’elle est dans d’autres pays.

Pourquoi ce retard ?
D’abord, parce que notre effort de R&D dans les TIC n’est que de 0,3 % du PIB, alors qu’il est le double aux Etats-Unis et le triple au Japon.
La part des TIC dans l’investissement productif de nos entreprises, en France comme en Europe, est moitié moindre qu’aux Etats-Unis.

 

Pas étonnant, dès lors, que la contribution au PIB de la valeur ajoutée produite par le secteur des TIC soit quasiment deux fois plus faible en France qu’Outre-atlantique.

Pas étonnant non plus que l’écart de productivité globale entre les Etats-Unis et la France dans les secteurs potentiellement utilisateurs des TIC n’ait cessé de se dégrader de plusieurs points par an dans la dernière décennie.

Notre politique du numérique s’appuiera sur les pôles de compétitivité.
L’idée sous-jacente, c’est de créer du lien entre culture entrepreneuriale et monde de la recherche.
Ce lien, CapDigital le tisse avec talent.
Je suis admiratif des 100 premiers projets de R&D qui sont nés du bouillonnement de votre "écosystème".
Votre pôle réussit la prouesse de canaliser vos énergies, sans les dénaturer.
Je pense en particulier à deux projets, menés par des consortium de PME, qui m’ont été présentés tout à l’heure, et sur lesquels il est permis de fonder de grands espoirs.
C’est "HD3D", qui offre des outils collaboratifs pour la production cinématographique et l’animation en trois dimensions.
Et c’est le dispositif "Play All", fruit de la mise en commun des compétences de studios français de jeux vidéo pour bâtir les standards de demain.

 

En termes de projets structurants, Cap Digital est un des pôles les plus prolifiques.
L’Etat et les collectivités territoriales, ont d’ores et déjà apporté près de 46 millions d’euros pour accompagner leur réalisation, et de premiers résultats tangibles commencent à apparaître.
Dans le cadre du 5e appel à projets du Fonds Unique Interministériel, trois projets déposés par les acteurs de Cap Digital permettent de poursuivre la dynamique engagée et de répondre pleinement à l’ambition du pôle :

-  La plate-forme de production vidéo collaborative "Sebastian 2" ;

-  "Pingo", qui offre des solutions pour améliorer la réception indoor de la télévision numérique ;

-  et la plateforme d’expérimentation sur le très haut débit.
J’ai le plaisir de vous annoncer que ces trois projets figureront dans la liste des projets retenus, pour un financement global de l’ordre de 21 millions d’euros.

A l’instar de CapDigital, les 70 autres pôles labellisés de France incarnent l’ambition industrielle et territoriale de notre compétitivité.
Leur succès contribue déjà à faire évoluer les esprits et les pratiques.

Mais nous voulons aller plus loin.
Financer la R&D ne suffit pas si nous ne savons pas aussi réunir les conditions de sa transformation en richesse et en emplois.
En juin dernier, le président de la République a annoncé que le dispositif des pôles de compétitivité serait évalué, pérennisé et renforcé.
L’évaluation est en cours et doit aboutir en juin prochain.
Elle devra nous permettre de mutualiser les bonnes pratiques.
La logique de place de marché que vous promouvez dans votre pôle, et le rôle majeur que vous faites jouer aux PME du secteur, monsieur le Président, en feront certainement partie

Notre politique du numérique s’appuie, naturellement, sur notre investissement massif en faveur de l’intelligence.

En neuf mois, le Gouvernement a déjà pris des mesures structurantes inédites.
Notre but est clair : faire de notre territoire l’un des plus attractifs d’Europe pour les activités de recherche et développement.

C’est d’abord la réforme en profondeur du crédit d’impôt recherche.
Le dispositif était trop complexe, en particulier pour les PME.
Nous le remplaçons par un dispositif simple et musclé : désormais chaque euro investi dans la recherche y ouvrira droit et le crédit est porté de 10 % à 50 % la première année, 40 % la deuxième année, puis 30 % pour les trois années suivantes.
À terme, ce sont 2,7 milliards d’euros qui seront consacrés chaque année aux entreprises qui se lancent dans la recherche.
C’est trois fois plus que notre engagement financier actuel ! Et c’est deux fois plus que la moyenne des pays de l’OCDE !

Autre objectif phare : c’est le soutien au développement de business angels français.
Nous en avons 4 000 en France, alors que la Grande-Bretagne en compte 30 000 !
Ce n’est pas à vous que j’apprendrai le rôle-clé de ce type d’investisseurs dans la chaîne de financement des jeunes entreprises innovantes.

Eh bien désormais, avec la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat, des incitations très fortes existent pour favoriser ce type d’investissement, mais aussi pour réorienter massivement l’épargne vers le financement de l’amorçage.
Et puis nous avons décidé d’utiliser France Investissement pour investir dans les fonds de business angels, et être à leurs côtés lorsque de gros tickets d’investissement sont nécessaires.

La troisième décision importante, c’est la fusion d’OSEO Innovation et de l’Agence de l’innovation industrielle (AII).

Le but est de renforcer le soutien des projets de R&D des entreprises moyennes, les plus à même d’exporter et de devenir les champions de demain.
Un programme spécifique sera prévu au sein d’OSEO-Innovation, centré sur des projets risqués portés par des entreprises moyennes, avec une forte composante partenariale.
Cette fusion est effective depuis le 1er janvier, conformément à ce que j’avais annoncé l’été dernier. Elle s’est traduite par une nette augmentation des moyens d’OSEO Innovation : de 160 millions d’euros en 2007, sa dotation est passée à plus de 500 millions d’euros en 2008, dont 300 millions d’euros au titre de son action nouvelle au profit des entreprises moyennes.
Vraiment : je veux qu’on arrête de considérer DASSAULT SYSTEMES, BUSINESS OBJECT, ILOG, et désormais DAILYMOTION et NETVIBES comme des exceptions.

Je veux plutôt qu’on les voie comme les premiers d’une longue série, que viendront enrichir - pourquoi pas ? - ALDEBARAN-ROBOTICS, ou BARACODA dont les projets viennent de m’être présentés.

 

Enfin, dans la prochaine loi de modernisation de l’économie, nous proposerons un statut unique pour toutes les entreprises à fort potentiel de croissance. Il s’appuiera sur le statut de "jeune entreprise innovante" qui, comme vous le savez, offre des exonérations d’impôt et des allègements de charges spécifiques.

En procédant ainsi, c’est l’innovation - et pas seulement la recherche - que nous souhaitons favoriser.

 

Au-delà de ces mesures transversales, notre "politique du numérique" repose sur une stratégie spécifique déterminée.

 

Nous devons d’abord miser sur nos atouts, qu’il faut savoir reconnaître.

En matière de haut-débit, notre pays a largement rattrapé son retard en quelques années : grâce au dégroupage, les Français disposent aujourd’hui d’une offre haut-débit très riche et à des conditions tarifaires que nous envient la plupart des pays du monde.

Le paradoxe hexagonal, c’est que nous avons un taux de pénétration d’internet dans les foyers assez faible (50 %) mais qu’au sein de ces 50 %, il y a 94 % de haut débit.

Cet équipement des ménages en haut-débit affiche atteste du dynamisme du marché et du goût des Français pour les nouvelles technologies.

La France est désormais mieux équipée que les Etats-Unis !
30 % des blogs actifs dans le monde sont français. L’internet mobile est en train d’exploser grâce aux nouveaux forfaits illimités.
Une nouvelle révolution s’amorce, avec le très haut débit, porteuse de perspectives gigantesques en matière de nouveaux services.
A présent, il faut permettre un développement de la fibre optique rapide et respectueux d’une concurrence saine entre les opérateurs.

C’est la condition sine qua non pour que le marché conserve son dynamisme et réussisse cette mutation. On a déjà conduit des concertations dans le comité de pilotage très haut débit animé par Christine Lagarde et Hervé Novelli.

Et des mesures sont en cours de mise en place concernant les fourreaux issus du monopole de France Télécom. En complément, la prochaine loi de modernisation de l’économie définira le cadre juridique attendu par les opérateurs de télécommunications pour investir massivement dans la fibre optique et mutualiser leurs efforts.
Tout comme elles l’ont fait dans le haut débit, les collectivités auront un rôle clé pour faciliter ce déploiement afin d’éviter une nouvelle fracture numérique.

Définir un cadre favorable : c’est le B.A-BA d’une politique numérique.
Dans un monde où la couverture numérique des territoires est la clé de leur attractivité, cela commence par le travail sur les infrastructures que j’évoquais à l’instant.
Cela consiste aussi à permettre aux industriels, par les travaux de normalisation ou de standard, d’aborder de nouveaux marchés dans les meilleures conditions. Avoir le meilleur produit, la meilleure technologie ne sert à rien si elle ne peut rencontrer son marché.

On sait bien que le succès de la norme européenne 2G de téléphonie mobile vient en grande partie du fait que les industriels européens ont disposé d’un marché domestique suffisamment large pour être forts à l’international. Ce succès, nous voulons le reproduire en soutenant la norme DVB-H pour la TMP, en cohérence avec les positions exprimées par la Commission européenne.

Nous mettrons à profit la présidence française de l’Union européenne pour avancer avec nos partenaires sur la prochaine norme de téléphonie mobile et la RFID.
Après avoir remporté la bataille du haut débit fixe ; après être sur le point de gagner celle de l’internet mobile, nous sommes bien partis pour être les leaders de l’internet des objets.
Le cadre propice à votre développement, c’est aussi, mesdames et messieurs, plus de souplesse dans la gestion de vos équipes, qui a besoin d’être adaptée à la réactivité et à la singularité de votre secteur. Pour ça, vous disposerez bientôt d’un nouvel outil juridique qui modernisera les règles du marché de l’emploi : le contrat de mission.

Définir un cadre favorable, c’est également contribuer au développement des usages.
Dans ce domaine, le développement de l’e-administration est un levier essentiel. Le succès de la télédéclaration illustre le potentiel extraordinaire qu’elle recèle. La dématérialisation administrative, c’est à la fois un gisement de productivité pour l’économie et un source d’économies pour les contribuables : nous n’allons pas nous en priver !

Et puis parce que l’école est le lieu privilégié pour maîtriser les TIC, je veux qu’un maximum d’enfants obtiennent le brevet informatique et internet, aient accès aux environnements numériques de travail, fassent l’objet d’usages pédagogiques plus adaptés.

L’usage des TIC peut encore beaucoup progresser dans les secteurs de la santé ou du social. Je pense par exemple au maintien à domicile des personnes âgées.

Il en va de même dans les PME. Avec le passeport numérique, le plan TIC-PME 2010, nous disposons des outils pour permettre aux PME de saisir toutes les opportunités liées aux nouvelles technologies.

Tout en développant ces usages, il faudra naturellement continuer à les sécuriser, en protégeant l’enfance, en améliorant l’authentification et la sécurité, en luttant contre la cyber-criminalité.

Définir un cadre favorable, c’est enfin et surtout nous doter d’une stratégie.
Cette stratégie a trois piliers : continuité, pilotage dans la durée et... suite dans les idées.
Les idées, on n’en manque pas... Mais c’est leur mise en œuvre qui compte !
Dans le domaine du numérique, force est de reconnaître que les compétences de l’Etat sont fragmentées entre un grand nombre d’acteurs.
Cette organisation était certainement justifiée lorsqu’il s’agissait de gérer au mieux la transversalité d’un sujet encore émergent.
Elle est sans doute moins pertinente lorsqu’il s’agit d’en faire un enjeu majeur de notre compétitivité.
Cette question de la gouvernance, de la meilleure organisation de l’Etat pour le numérique, nous y travaillons avec le président de la République.

 

Voilà, Mesdames et Messieurs, le message de volonté et de soutien que je voulais vous adresser.

J’ajouterai un dernier mot : l’expression "politique du numérique" ne doit pas être mal comprise.
Mon but n’est en rien d’assujettir l’internet aux poids de nouvelles contraintes ou réglementations, déjà trop nombreuses pour un domaine pourtant si récent.

Je veux au contraire libérer les forces de la créativité !
Dé-corseter le web !

Et je veux compter sur vous, comme vous pourrez compter sur moi.



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commentaires

J
<br /> <br /> bon alors les autres je ne sais pas trop mais "elle" elle bosse... au moins "une qui écoute les idées de terrain...http://www.gerontechnologie.net/nora-berra-a-lance-la-mission-%C2%AB-vivre-chez-soi-autonomie-inclusion-et-projet-de-vie-%C2%BB/<br /> <br /> <br /> Vous pouviez donner plus de chance aux developpements des nouvelles technologies...maintenant n'est ce pas trop tard et surtout mal engagé? il faut dire que<br /> vous n'etes pas très aidé par les leaders locaux des télécom and Co qui sont complètement largués...<br /> <br /> <br /> Concernant la NFC et  le paiement  NFC notamment etait-il pas judicieux de créer de l'argent numérique sur mobile, c'était une occasion"en or" d'avoir<br /> des liquidités pour la nation... (euh ca fait plus d'un an que je l'ai écris...assignat numérique qu'il avait dit le garçon) bah si j'etais Google je blinderai mes coupons vous n'avez pas peur<br /> qu'il vous assène ce genre de coup de massue??<br /> <br /> <br /> quels commerçants seront heureux de se servir de la NFC pour que les clients paient avec s'ils ne sont pas certains d'avoir leur propre tirelire  "interne"...<br /> il faut tout de meme savoir que quasiment aucun commerçant ne declare tous ce qu'il gagne sinon il mettrait la clé sous la porte...<br /> <br /> <br /> l'idée: j'ai 10 € sur mon portable comme je ne les utilse pas ces 10 servent à l'etat qui" se fait " du blé dessus: certes a un moment donné je paie "a un autre mais<br /> cet argent virtuel ne fait que passer d'une memoire de masse a une autre.. et qu'importe si cet argent est défiscalisé il existe  "concrètement" dans la cagnotte du fisc ?<br /> je dis une connerie ?<br /> <br /> <br /> <br />
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J
Il y a tellement à faire !-)
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J
Hier grande discussion avec un "ancien responsable " de l'automobile française qui est actuellement dans le secteur de l'aviation ! j'apprends avec etonnement que "la gestion globale" dans la construction aeronautique est un vrai "bazar"!!! et me rends compte que les outils (notions de performance) mis en exergue par l'industrie automobile Toyota pourraient avec merveille etre aussi mis en place dans le secteur de la santé .comme quoi ! quand un secteur décide de faire du bénefice, avoir un rendement et  une qualite (produit)optimale d'autres secteurs feraient bien de s'en inspirer !juste une précision le responsable fut un ouvrier de terrain puis devint ingenieur.
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J
"SYNApSE OPTIQUE ET NEURO-CONNEXION"http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54584.htm en lisant cet article, on peut imaginer sans probleme la videoconference-audience sans tribunaux !(*)-la création de centres de video-diagnostique (echographie, irm, scanner)des signalétiques associées a la vidéo analyse regulant l'ensemble de la circulation et la (tres en vogue) "vidéoprotection"dans les villes.la réplication de gestes fins et divers.* avec l'évolution de la reflexion humaine d'ici un siècle (?) la necssite très encadrée (on s'en doute, déjà l'ecrire parait douteux... )par "conditionnement reflexe pseudohypnotique" ... suggestions visualisation etc... de reprogrammer avec leur volonte les déliquants sexuels dangereux apparaitrat comme une évidence et la récidive sera inexistante. 
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J
ELECTRICITE AUTOMOBILE AU KM _ JAPON: LA CHANCE !-)). SENAT Le japon ! ça doit être sacrément plaisant de voir toutes les  "créations"  technologiques ! hier j'étais  invité au Sénat ! c'est  beau ! peut etre suggerer des lampes basses tension à certains endroits !?Euh ne pas montrer le comportement des Sénateurs de Gauche aux enfants: ça braille fort !!!!_l'electricite prendra t elle le pas sur le  pétrole ? si on ecoute Bercy, certainement pas ?! alors pourquoi ne pas facturer les véhicules electriques au kilomètre ! le principe serait  d'implanter des  RFID (vignette) (bien cryptées et "vives") au niveau des véhicules et des capteurs dans la chaussée (ou en bordure afin de  profiter des reseaux en parallèle!) bien sur certains argueront une atteinte à la liberté de circulation etc !mais les gestions des stationnements des péages etc seraient plus simples l le controle des véhicules idem (pas de personnel)! et pour l'etat n'est-ce pas  mieux? moins il y a d'argent palpable mieux c'est ?
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Q
 Bonjour Monsieur,Etant élève de seconde (lycée), ma classe compte faire grève demain pour soutenir les professeurs, car certains postes vont être supprimés.J'ai voulu contester puisque je ne pense pas qu'une manifestation bête et méchante soit une solution viable à un problème.On m'a répondu de m'adresser directement à vous.Et bien c'est ce que je vais faire, car j'ai peut-être une solution, ou du moins une part de la solution, qui, si vous avez comme vous le dîte la culture du numérique, pourrait vous satisfaire.En effet, il semblerait que les suppressions de postes soient la conséquence d'un budget trop faible, budget que l'on peut augmenter en faisant des économies ailleurs, en informatique par exemple !Tous les ordinateurs sont équipés de licences windows coûteuses (100 euros, peut être plus par ordinateur) et de logiciels comme word/excel dont le prix n'est pas non plus négligeable.Or des solutions existent comme les logiciels libres : se tourner vers un système linux (ubuntu par exemple me semble parfait car très simple) avec des logiciels comme OpenOffice serait une solution au moins aussi efficace que la solution actuelle, pas forcément plus compliquée et beaucoup moins couteuse.Les économies à mon avis se ressentiraient très vite.Je pense que les économies en informatiques sont largement possible, et à l'échelle d'un état, elles ne sont jamais négligeables.Merci donc d'y penser lors du renouvellement du parc informatique, car c'est peut-être une clé du problème, qui consiste au final si je l'ai bien compris à faire des économies.Merci de m'avoir lu.Quentin Cormier
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C
Monsieur le Premier Ministre, Depuis votre arrivée, on constate un effort non négligeable en faveur de la transparence dans bien des domaines, avec une volonté d'égalité de tous les Français face à l'information et aux démarches déclaratives grandement facilitées par l'internet. Malheureusement, on ne peut que déplorer que les régions, les départements et les collectivités locales ne suivent pas cet exemple et se comportent encore comme si l'information était classée secrète. Pour parler concrètement, je citerai l'exemple des archives.Alors que certains départements ont fait un effort conséquent pour mettre à la libre disposition du public une partie du patrimoine en numérisant celui-ci et en le diffusant sur l'internet, d'autres au contraire gardent jalousement ces trésors derrière leurs murs, les réservant à l'usage de ceux qui peuvent s'y déplacer. De même, des renseignements pratiques comme le lieu d'inhumation d'une personne sont impossibles à obtenir alors que l'informatique devrait permettre à n'importe quel employé municipal, même s'il s'agit s'une autre commune, de répondre à cette question en se connectant sur un réseau. Ce réseau existe pour les soldats morts pour la France, pourquoi pas pour les civils? Pour Paris, il existe un fichier des personnes inhumées dans la capitale, mais là encore, c'est l'Omerta. Pour avoir droit à un renseignement, il faut fournir les preuves du lien de parenté entre le défunt et vous-même, même s'il faut pour cela fournir dix actes d'état-civil, et envoyer ces preuves avec une lettre expliquant la raison de la demande. Si celle-ci est agréée par l'employé du service central des cimetières, vous recevrez la réponse dans un délai d'environ deux mois et demi, sinon, votre lettre ira à la corbeille et vous serez privé du droit d'aller vous recueillir sur la sépulture recherchée. Vous ne rêvez pas et nous ne sommes pas en Union Soviétique au temps du KGB, nous sommes en France en 2008. Ce genre de renseignement pourrait s'obtenr en trois clics de souris. Il serait temps que les T.I.C. dont vous parlez profitent au plus grand nombre. Ne vous semble-t-il pas ridicule de dire à un SDF au guichet de la CAF cette petite phrase qui semble pourtant anodine ? « Vous pouvez suivre votre dossier sur notre site internet pour savoir quand retirer votre argent » Je ne suis pas élue locale, sinon, dans ma mairie se trouverait au moins un poste informatique en libre accès de façon à ce que tout le monde, même ceux à qui on a coupé le téléphone ou l'électricité, même ceux qui ont été saisis par les huissiers et même les SDF puissent être à égalité devant l'information. Voilà les réflexions d'une Française moyenne qui espère que la politique de votre gouvernement va permettre à terme l'égalité de tous grâce à ces nouvelles techniques, mais aussi grâce à votre ouverture d'esprit dont on souhaite qu'elle serve d'exemple à tous ceux qui ont une responsabilité politique dans notre pays, à quelque niveau que ce soit. Je ne peux que vous souhaiter de réussir dans ce que vous avez entrepris. Avec tout mon soutien,Corrine Picard
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J
RFID _ECOLE VIRTUELLE APRES PENDANT L'ECOLE ?le numérique suit les traits des fictions télé que nous suivions lorsque nous etions enfants?!la télénumerique dans les lieux publiques pourrait etre communiquante RFID offres d'emploi, offres diverses le quidam equipé pourrait valider une annonce, un service, une rencontre ! une annonce le porteur "rfid" soumet une implusion validante" a son domicile n'importe quel ecran devient son  ecran ! support de lien et d'echange.les reseaux sont les vrais enjeux meme et surtout pour l'ecole (les ecoles virtuelles sont selon moi les vraies lumières qui eclairent les salles de cours ou l'autorité est difficile a installer !le site biweb temoigne de ce bel exemple http://www.biweb.fr/welcome/index.php http://www.biweb.fr/ (physicien à la base, il met bénévolement(*) ses compétences au service de l'éducation de tous !)
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J
BON ANNIVERSAIRE
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G
Bonjour Mr le Premier Ministre,Juste un petit exemple pour la fracture numérique ! Depuis une petite ville, attachante du département 64, nous avions ouverts sans moyens un petit Cyber-Espace. La croissance de cette petite unité fût grandissante pendant trois années mais avec des sacrifices importants comme le fait de ne pas avoir de salaires ! Mais, lorsque nous nous sommes tournés vers l'Etat afin d'avoir une aide afférente au développement de l'ADSL et des formations pour des utilisateurs, nous n'avons trouvé personne ! L'absence de l'Etat fût de mise, donc au final, sans prêt bancaire car manque de garantie etc, le Cyber fermera pour la quatrième année !Tout est donc à refaire...L'engagement de l'Etat en la matière, devrait permettre tout de même de pérenniser de telles initiatives non ? C'est une belle histoire néanmoins car le créateur était un ancien Rmiste ! Vous comprenez mieux maintenant le problème des garanties avec l'actuel système bancaire Français...Seriez-vous prêt à en discuter ? Daignez recevoir, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre très haute considération.JDgueulante.fr 
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S
Vous démontrez avec passion les qualités & connaissances indispensables pour assumer votre charge ..Merci Monsieur le Premier Ministre d'avoir tant d'ambition pour la France et pour notre jeunesse ."Jeune est celui qui s'étonne et s'emerveille .il demande comme l'enfant insatiable et après ? vous êtes aussi jeune que votre foi .Aussi jeune que votre Espoir !Vous resterez jeune tant que vous serez réceptifRéceptif à ce qui est beau , bon et grand Réceptif aux messages de la nature , de l'Homme et de l'infini ...."Vive Internet ! qui m'a permis de vous dédier ce texte de John Mac ARTHUR.@SarahH
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C
Monsieur le 1er Ministre,Votre démarche est remarquable.Je souhaite juste ajouter que si les collectivités locales comme le CG du 54 sont des collectivités peu attirées par le modernisme, alors les enjeux du numérique sont réduits à rien.Quand le Maire de mon village (Grand-Failly) a décidé d'équiper ses 290 habitants du WIFI, il s'est retrouvé bien seul car l'Etat ne l'aidait qu'à hauteur de 30% sur une facture de 30000 euros et le CG de 30% également. Tout celà pour dire que si l'Etat ne "pousse" pas mieux dans ces domaines qui sont une aubaine pour l'ouverture des Esprits et la possibilité de l'émancipation des peuples alors les discours restent dans l'Etat.Je crois en votre sincèrité et je reconnais vos valeurs et c'est la raison pour laquelle, je vous incite à plus d'aides directes aux vilages de moins de 3500 habitants.Merci
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M
Monsieur le Premier Ministre,   Un bref message en ces temps, disons... chahutés, pour vous renouveler, ainsi qu'au Chef de l'Etat, toute ma sympathie et mon soutien. Ne baissez pas les bras devant l’étendu de la tâche, ne vous laissez pas abattre par le flot des critiques et surtout ne doutez pas des convictions et des valeurs qui ont fait votre succès, qui ont fait notre succès, lors de l’élection présidentielle ! La France attend le changement, elle aspire toujours aussi fortement à un renouveau.   Après les élections, il conviendra aussi de mettre de l’ordre dans la maison UMP. La direction collégiale et la décentralisation ne fonctionnent visiblement pas. Il ne faudra pas commettre les mêmes erreurs dans la préparation des élections européennes. Dans l'immédiat, si vous pouviez faire en sorte que les vaines tentatives par tout un chacun de justifier les paroles malheureuses du Président ce dimanche cessent, cela allègerait quelque peu le climat ambiant. Cela ne sert à rien d’essayer de justifier ce qui ne peut pas l’être ! Adoptons pour un temps un profile bas, laissons la campagne des municipales se dérouler, prenons un peu de recul et tâchons de comprendre comment nous en sommes arrivés là!   Courage Monsieur le Premier Ministre, c’est dans les temps difficiles que l’on compte ses vrais amis !   Amitiés et soutien au Président, Médéric L. Pascal  
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G
Peut-être aurons nous un jour, monsieur le Premier Ministre, en dehors des sites commerciaux hors pairs que vous citez…également des «  ministres »… responsables du net !  (  obéissant  à une éthique comparable à ce que «  devrait être »  celle des journalistes  aujourd’hui ) Avec l’expression de ma très haute considération Gold31
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J
Moi ce qui me plait chez vous ,c'est que vous êtes dans le coup ! je dis bravo ! vous avez tout bon! mais il faut aussi  dire que la téléphonie par voip "perso"va se developper, au grand dam des operateurs, en effet dans quelques jours, certaines consoles de jeux vont devenir ,"reliées" en wifi à internet ,de véritables "acteurs mobiles" de vidéoconference (certaines avec Skype integré )on s'incline avec respect devant "cette bidouille" favorable au pouvoir d'achat , dans les villes, les points wifi gratuits (ou non) fleurissent ; du reste à ce sujet les Fai devraient etre obligés de mettre en place le cryptage fort  wpa pour les réseaux privés(routeur-PC)! l'apprentissage du php dans les classes c'est pour quand ... "l'emprise" de microsoft va se reduire :google and Co offrant sur un plateau "publicitaire" ses logiciels "open office"sinon une petite "coquille" dans votre texte .../qu’on les voie avec un "t"il me semble?Autant je suis sidéré par le Président(à se demander s'il n'y a pas un travail sur lui?!mystique) autant je suis heureux de vous avoir fait confiance ! vous êtes un vrai chef de gouvernement (je ne suis pas du genre "faillot") ,si jamais on vous débarque et que vous ayez envie de constituer un groupe politique je reserve ma carte!en attendant le militant actif que j'ai un peu  mal au ventre en ce moment en vue des échéances municipales! ne nous laissez pas tomber !si vous avez envie d'un petit morceau de Brie :un bon restau a deux pas de chez moi et en plus un reseau wifi que j'ai monté pour arrosé  le quartier afin d' offrir aux étudiants un acces internet gratuit (promis si vous vous connectez "personne ne sniffe pas la connexion" ...respect !-))euh!? un peu de wifi obligatoire et quasi-gratuit dans les hopitaux( etre malade, savoir que l'on est  gravement malade se sentir seul )Merci Monsieur le Premier Ministre Bien à vousJean-Marc
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J
Bonjour,je me suis connecté aux réseaux américains (prodigy et compuserve) il ya 22 ans ! exactement en avril 1986, avec un ordinateur sous CP/M qui émulait unix et avec un modem à 1,4 Kb/s.Je ne peux qu'approuver et soutenir à ma modeste place, (bénévole d'un centre de formation professionnelle) la politique numérique du Gouvernement et de François FILLON, à qui j'assure ma respectueuse mais très chaleureuse amitié.J.Simon
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