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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 20:43

Invité du 20H de TF1 au lendemain de la conférence de presse de François Hollande, j'ai indiqué que si le Président mettait enfin en oeuvre une politique qui soutenait les entreprises, je la soutiendrai. Mais je veux des preuves, et je les veux maintenant !

 


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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:28

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 19:29

Invité de l'émission "Les grandes Questions"sur France 5, je débats avec Michel Onfray, Eric Naulleau, Claude Hagege, Didier Van Cauweleart et Elsa Godard sur la notion de "pensée unique".

Vidéo intégrale de l'émission :

http://www.france5.fr/emission/les-grandes-questions/diffusion-du-14-11-2013-21h40

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 23:28



Rencontre avec François Fillon,
ancien Premier ministre. 


 « Nous sommes au seuil d’une rébellion »


 






 


Le contrat EcoMouv sur l’écotaxe est-il attaquable ?


Absolument pas ! Ce contrat a été passé dans des conditions d’extrême rigueur ! Certaines
sociétés ont manœuvré pour gagner l’appel d’offres. Face à cette pression, j’ai veillé à ce que soit mis en place un dispositif d’encadrement qui ne puisse laisser le moindre doute sur la société
choisie. Cela a été la moins disante, et de loin !





L’écotaxe a été décidée par votre gouvernement. Est-ce une responsabilité que vous
assumez ?


Je l’assume. C’est une des décisions unanimes du Grenelle de l’environnement. Nous avons besoin d’une
fiscalité écologique. Son rejet actuel est dû à la saturation de taxes. Les impôts ont augmenté de 52 milliards depuis 2012 ! Il faut un engagement immédiat du gouvernement pour geler les
augmentations d’impôts pour le reste du quinquennat. 





Y a-t-il un problème François Hollande ?


Il y a une succession d’évènements qui donne le sentiment d’une  quasi-vacance du pouvoir et
d’une déliquescence de l’autorité de l’Etat. Je suis préoccupé par le climat actuel. Nous sommes au seuil d’une rébellion des Français. Seul, le Président peut provoquer le sursaut urgent qui
s'impose. François Hollande doit prendre une initiative extrêmement forte.





Laquelle ?


Changer trois ministres ne suffira pas. Il faudrait un changement de politique, comme l’avait fait
Mitterrand en 1983 lorsqu’il était dans l’impasse. Il doit faire des choix car sur tous les sujets il a au moins trois politiques ! Sur la fiscalité, l’économie, la sécurité, on balance
entre laxisme et réalisme. L’affaire Léonarda est la caricature de cette synthèse impuissante.





La France sous Sarkozy n’était pas apaisée. Elle ne l’est pas sous Hollande. Où est le
problème : c’est la France ou les politiques ?


Le problème, c’est la peur de la vérité. La France est confrontée à une situation de déclin continu
depuis 20 ans.  Il faut avoir le courage de dire et d’accepter un vrai sursaut.





La récente union de Borloo et de Bayrou est-elle une épine dans le pied de
l’UMP ?


Je regrette le départ de Jean-Louis Borloo de l’UMP. Maintenant, ce sont nos partenaires. Nous devons
construire avec eux un projet d’alternance pour rassembler les Français et  résister à la montée des populismes. Cela ne doit pas conduire l’UMP à abandonner l’objectif de représenter
elle-même les valeurs du centre.





Vous avez été critiqué en tendant la main à l’électorat d’extrême-droite. Le
regrettez-vous ?


Je tends la main à tous les Français ! Je n’ai jamais placé le Front national, en tant que
parti, sur le même plan que le PS, et j’ai été le premier à dénoncer toute forme d’alliance. Mais nous devons changer  d’attitude vis-à-vis des Français tentés par le vote extrême pour
qu’ils nous écoutent à nouveau. Je crois le dialogue plus efficace que le mépris. Il ne doit y avoir aucune ambiguïté : il faut être dur avec le Front national mais attentif à ses
électeurs.





Constatez-vous une droitisation de la société, y compris à gauche ?


Il y a une radicalisation. C’est le résultat de la perception du déclin français et du sentiment que
les responsables ne sont pas à la hauteur de l’urgence.


 



 



 


Vous  inaugurez aujourd’hui l’Esplanade Philippe - Séguin à Nancy. Que nous apprend
l’héritage de Philippe Séguin ?


Son message est d’actualité. C’était d’abord l’incarnation de la réussite républicaine : le
pupille de la Nation qui accède aux plus hautes fonctions dans l’Etat grâce à son mérite. C’est cette République du mérite qu’il faut remettre au goût du jour.


Philippe Séguin incarnait aussi l’engagement sans limite pour la souveraineté nationale. A un moment
où chacun peut douter de la France et se demande si la citoyenneté a du sens, c’est un bel exemple.


Enfin, Philippe Séguin restait indifférent aux modes, aux idéologies, combattant le populisme avec la
plus grande énergie. Cette exigence doit nous inspirer tous.


 


 


Propos recueillis par Nathalie Mauret


Photo Stéphane Guiochon

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 17:22

Retrouvez en ligne mon interview au magazine L'Express :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francois-fillon-la-prochaine-etape-c-est-la-crise-politique_1183637.html

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 00:25
Politique economique de la France, budget 2013, durée du travail, gouvernance de la zone euro ... mes analyses et mes propositions, dans l'entretien que publie ce jeudi le quotidien, Les Echos.

Comment jugez-vous le Budget 2013 ? Il relève sensiblement les impôts, mais après tout vous l'aviez vous-même fait à la fin du quinquennat...

Cela n'a rien à voir car les impôts allaient de pair avec des réformes structurelles ! Ce budget n'est pas un budget de combat, mais de défaite. Il alourdit les dépenses, contrairement à ce que prétend le gouvernement, et il assomme l'économie avec des hausses d'impôt.

Au fond, ce budget est un monument d'amateurisme, d'irresponsabilité et de mauvaise foi. L'amateurisme est évident : le gouvernement découvre après coup la nocivité de ce qu'il a prévu sur la taxation des plus-values et il découvre seulement maintenant que la France a un problème de coût du travail.

Mais le plus grave, c'est l'irresponsabilité. On se demande qui gouverne, François Hollande et le gouvernement ou quelques nostalgiques de l'économie dirigée.

 

Vous y allez fort !

Je pèse mes mots, je n'ai pas l'habitude d'être excessif, c'est un budget qui assèche l'investissement des PME. La fiscalité des plus-values et des dividendes va être la plus élevée d'Europe. Avec l'ISF, nous battrons même le record mondial de la taxation du capital.

Quelques exemples : l'augmentation de la taxe sur les salaires qui pèse sur le secteur financier est « un formidable cadeau » à David Cameron qui va dérouler le tapis rouge à nos entrepreneurs et investisseurs ; le plafond de l'ISF est prévu de telle façon que la taxation sera supérieure au taux de 75% maximum affiché ; la définition des biens professionnels est revue et soumise à l'arbitraire des services fiscaux ; et pour couronner le tout, l'ensemble est rétroactif. Les dépenses de 2013 seront plus élevées que celles de 2012.... La Révision générale des politiques publiques (RGPP) est abandonnée, la masse salariale repart à la hausse. Du côté fiscal, je ne crois pas une seconde qu'il n'y aura plus de hausse d'impôt au-delà de ce qui a été annoncé.

Quant à l'affirmation selon laquelle neuf français sur dix sont épargnés, c'est du Pinocchio, chacun le sait désormais. Entre la re-fiscalisation des heures supplémentaires, le gel confirmé du barème de l'impôt sur le revenu, le forfait social sur l'intéressement, l'abaissement du plafond du quotient familial et les mesures sur la Sécurité sociale, c'est 11,6 milliards de plus qui pèseront sur les classes moyennes

 

Qu'auriez-vous fait à la place de François Hollande ?

En 2008-2009, nous avons maintenu l'économie française la tête hors de l'eau ; là, il l'enfonce sous l'eau. Ce budget conduit à la récession ; nous n'aurions pas pris des mesures qui tuent l'investissement.

Je renouvelle mon appel à François Hollande : qu'il s'élève au-dessus de son parti et prenne la mesure de la gravité de la crise ! Il aurait au moins fallu partager à moitié l'effort entre les économies et les impôts. Au lieu de cela, la France devient un repoussoir sur le plan fiscal pour les entreprises et tous les talents s'enfuient.

 

Faut-il absolument « tenir » l'objectif de 3% de déficit ? Et que proposez-vous pour la compétitivité des entreprises ?

Oui, sans aucun doute. La France doit montrer qu'elle est capable de rembourser ses dettes. Ce n'est pas une question de dogme mais de crédibilité. Les socialistes ont déjà décidé de ne pas « tenir » cet objectif. Je milite pour des mesures d'urgence, en remettant en cause certaines dépenses sociales et en allongeant la durée du travail.

Le redressement national passe par un effort de travail supplémentaire. Il faut supprimer la référence à la durée légale et autoriser une négociation collective dans les entreprises sur le temps de travail, dans les limites des règles européennes. Si cela ne recueille pas l'assentiment majoritaire, devant la gravité de la crise, il faut augmenter d'une à trois heures le temps de travail dans les entreprises comme dans les fonctions publiques.

Mais cette deuxième solution serait un pis-aller car elle n'introduit pas la notion de flexibilité. Deux heures de travail supplémentaires, c'est ce qu'on a exploré au moment du plan de rigueur d'août 2011. Nous avons finalement opté pour l'accélération de la réforme des retraites. Les contorsions de la gauche qui découvre le problème de notre coût du travail et nous prépare une augmentation de la CSG sont pitoyables. La CSG n'aura pas du tout le même effet que la TVA. L'assiette est plus étroite donc l'effort sera plus lourd.

 

Pourquoi n'avez-vous pas fait ces réformes plus tôt ?

Je n'ai jamais prétendu qu'on avait tout réussi, mais nous avons enclenché un mouvement de réformes qui s'attaquait à nos handicaps structurels. Dans un contexte de crise, nous avons essayé et commencé de sortir de la panne économique. Les socialistes n'avaient pas besoin de tout détruire. Sur la TVA compétitivité, rien ne les empêchait de laisser la mesure en place, quitte à l'expérimenter et l'évaluer. Ils ont gâché cinq mois à détricoter sans prendre une seule mesure efficace pour l'économie.

 

Arnaud Montebourg essaie de secouer les entreprises...

Il les secoue tellement qu'elles s'effondrent. Le discours qu'il a tenu sur Peugeot a eu un impact psychologique désastreux sur les chefs d'entreprise français et ceux qui voudraient investir dans notre pays. Le discours démagogique « Je n'aime pas les riches et les patrons qui licencient pour gagner plus d'argent », cela fait peut-être plaisir sur l'instant à une partie de l'opinion, mais cela se termine toujours par une augmentation massive du chômage.

Justement, sur le marché du travail, jusqu'où faut-il aller ?

D'abord, il faut faire la réforme fondamentale de l'assurance-chômage et de la formation professionnelle que Nicolas Sarkozy avait proposée. Il s'agirait de rémunérer les demandeurs d'emploi non pas parce qu'ils sont demandeurs d'emploi mais parce qu'ils sont en formation. Et enfin, il faut revoir le contrat de travail.

C'est la rigidité de notre droit du travail qui écarte une grande partie de la jeunesse française de l'emploi. L'angoisse dans notre société est d'abord liée au fait qu'une grande partie de la jeunesse n'a pas d'avenir professionnel. Une muraille a été dressée depuis trente ans face aux jeunes, notamment sans qualification, pour accéder au premier emploi. Je crains une crise politique majeure s'il n'y a pas rapidement d'assouplissement.

 

Vous félicitez-vous de la ratification du traité budgétaire européen ?

Oui, car c'est un outil indispensable non pas, hélas, pour sauver la monnaie européenne mais pour gagner du temps et se donner la possibilité d'enclencher une réforme beaucoup plus structurelle de la zone euro. Cela ne nous exonère pas d'une refonte de la gouvernance de la zone euro avec un noyau dur européen qui se dote d'un gouvernement économique composé des chefs d'Etat et de gouvernement fixant, à la majorité, des règles contraignantes en matière de convergence de la fiscalité des entreprises et sur le respect des règles budgétaires.

Avec un tel gouvernement, François Hollande n'aurait pas pu prendre ses mesures sur la fiscalité des entreprises qui nous éloignent à des années-lumière de notre voisin allemand.

 

Si vous êtes élu président de l'UMP, que proposerez-vous à Jean-François Copé ? Et quelle place accorderez-vous aux « mouvements » ?

Je tendrai la main à tous les candidats, y compris à ceux qui n'ont pas obtenu les parrainages nécessaires pour se présenter. Ils auront toute leur place dans les instances de direction de l'UMP. Quant aux « mouvements », je souhaite que toutes les sensibilités puissent s'exprimer mais aussi peser sur les décisions.

Mais ce que je refuse, c'est que l'UMP se transforme en confédération de petits chefs négociant sans cesse des petits compromis. La ligne politique sera tranchée en conseil national, voire par référendum interne. Mais à l'arrivée il y aura une ligne, pas cinq ou six.

L'accusation de transparence formulée contre Jean-Marc Ayrault vous paraît-elle excessive ?

Ce n'est pas Jean-Marc Ayrault qui est en cause. Il n'est pas plus critiquable que François Hollande, Pierre Moscovici ou Arnaud Montebourg. Il est navrant de constater que l'ensemble du gouvernement semble totalement désarmé devant la tâche qui est la sienne. Jean-Marc Ayrault est victime du discours que la gauche a tenu cinq ans durant sur le supposé effacement du Premier ministre. Victime aussi de son programme.

La gauche découvre aujourd'hui une réalité évidente que je n'ai cessé de rappeler : sauf en période de cohabitation, c'est le président de la République et pas le Premier ministre qui est responsable devant les Français de l'action menée. Il ne faut pas s'étonner que l'élastique leur revienne en pleine figure.

Par Isabelle FicekGuillaume Tabard et Dominique Seux


 


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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 18:18

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 07:00

Retrouvez en ligne mon interview ce matin dans le Parisien :

 

François Fillon, qui était hier soir en meeting à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), s’était longuement confié quelques heures plus tôt au Parisien-Aujourd’hui en France. Dans l’interview publiée ce mardi matin, jour de dépôt des parrainages, il détaille le «ticket» de sa candidature à trois.

 

http://www.leparisien.fr/politique/ump-fillon-j-aurai-besoin-de-sarkozy-pour-rassembler-18-09-2012-2169770.php


 

 

 

 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 07:30

Ma candidature pour succéder à Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP a pour vocation de rassembler le plus largement possible les familles de la droite et du centre. La reconquête du pouvoir en 2017 est l'objectif de tout l'UMP. Mais avant cette échéance, il y aura toute une série d'étapes à franchir.

La suite à lire dans l'entretien que publie ce matin le quotidien Nice-Matin :

http://www.nicematin.com/societe/francois-fillon-lump-doit-etre-un-parti-ouvert.944058.html

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 09:48

J'étais ce vendredi matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.

 

Je suis notamment revenu sur le vote du budget rectificatif 2012 cette nuit à l’Assemblée nationale qui restera comme une marque indélébile lorsqu'il s'agira de faire le bilan du Président François Hollande. Alors qu'on s'attendait à ce que soit mis en place un vrai projet politique, qui donne de la dynamique et de l'ambition à l'économie française, les seules décisions votées par la majorité socialiste sont des décisions de destruction. Il n'y a rien de créé, aucune politique nouvelle. On fait table rase de ce qui a été fait depuis 2007 et les décisions qui sont prises sont uniques en Europe. Matraquage fiscal direct sur les entreprises, suppression des heures supplémentaires, c'est-à-dire de la souplesse qui été donnée au pays qui a déjà la rigidité la plus importante du marché du travail, et, pour finir, des insultes permanentes envers les chefs d'entreprises, y compris de ceux de grands groupes dont dépend en grande partie notre économie. Si on veut aller vers la récession, c'est comme cela qu'il faut s'y prendre.

 

Face à une une situation si grave sur le plan économique on a besoin d'un rassemblement des Français très large. Et pas simplement d'une formation politique repliée sur elle-même. Voilà précisément pourquoi je place ma candidature à la présidence de l’UMP sous le signe du rassemblement , pourquoi je suis tous les jours sur le terrain et pourquoi je vais aller dans toutes les fédérations de l'UMP pendant l'été et l'automne.

 

 

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:52

Je vous signale l'interview que j'ai donnée au "Courrier picard" avant mon déplacement cet après-midi dans la Somme, à la rencontre des militants et des élus UMP des différentes circonscriptions du département :      

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Fillon-Une-attaque-contre-le-pouvoir-d-achat-des-plus-modestes

 

Courrier-Picard.jpg

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 10:00

J'étais ce matin l'invité de l'émission "les 4 vérités" sur France 2.

Vous pouvez revoir l'intégralité de l'interview : http://youtu.be/tAiYeUNVC0g

 

           Capture d’écran 2012-07-17 à 21

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