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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 15:07

Beaucoup de commentaires sur ce blog évoquent la réforme des retraites. Le plus souvent pour en critiquer l’insuffisance. J’ai répondu partiellement à ces critiques infondées.

Je vais le faire plus complètement aujourd’hui en publiant un article que j’avais commis pour une revue en 2005 :

 

La réforme des retraites

 

« Moins d’actifs, plus de retraités : on fait comment ? »

Dans notre débat public, dont les enjeux apparaissent à nos concitoyens de plus en plus complexes, existe-t-il au fond une question aussi simple que celle de l’avenir de notre système de retraite ?

Depuis plus de dix ans, du Livre blanc de Michel Rocard au Conseil d’orientation des retraites créé par Lionel Jospin, la situation avait été analysée avec une grande précision, pour aboutir à deux constats simples. Premièrement, le choc démographique, avec l’arrivée à la retraite des générations nombreuses nées après guerre, est inexorable, la croissance et le chômage constituant des paramètres finalement secondaires pour amortir ou au contraire accentuer les déséquilibres financiers des régimes. Deuxièmement, compte tenu du fait que le financement d’un régime de retraite par répartition repose sur les trois outils que sont la durée de cotisation, le montant des pensions et le taux des cotisations, l’allongement de la durée de cotisation est le paramètre de réforme le plus juste. Elle seule permet en effet de garantir un montant de pension satisfaisant pour les retraités et d’éviter le report d’une charge trop écrasante sur les actifs de demain.

L’allongement de l’espérance de vie est l’autre grande donnée –particulièrement heureuse !- du choc démographique. Depuis les années 1930, l’espérance de vie a augmenté de 18 ans pour les hommes et de 21 ans pour les femmes. A 60 ans, nous ne serons bientôt qu’aux deux tiers de notre existence.

Cette donnée n’avait jamais été prise en compte dans le financement des retraites. Le mécanisme principal de la réforme consiste ainsi à maintenir inchangé, à l’horizon 2020, le partage actuel entre vie active et retraite. Le temps de la retraite continuera à augmenter et à bénéficier des gains d’espérance de vie. Mais le temps de vie active pour financer les retraites devra augmenter aussi, pour atteindre une durée proche de 42 ans en 2020.

Sur cette base, et compte tenu des avancées sociales représentées par la réforme, « un compromis acceptable » a pu être trouvé avec une partie des forces sociales. C’est le premier succès et la première originalité de la réforme, notamment par rapport à celle de 1993 portant sur le seul régime général. 

Pour autant, la réforme des retraites de 2003, révélant les « nœuds de la France » et les défis à surmonter, fut loin d’être une réforme facile. J’y vois au moins quatre explications.

La réforme  nécessite de se projeter dans l’avenir.

Le vieillissement va bouleverser la société française dans toutes ses dimensions. La réforme a pourtant été jugée trop souvent à l’aune de la situation de 2003, alors que les principales mesures s’appliqueront très progressivement. L’attachement d’aujourd’hui des Français au départ précoce, avant même 60 ans, aura-t-il le même sens en 2020, et a fortiori en 2040, dans une France où se côtoieront deux ou trois fois plus de seniors et où le regard porté sur les personnes âgées ne sera nécessairement plus le même ?

C’est pour cette raison que j’ai plaidé pour une « réforme en continu ». L’avenir de nos régimes de retraite ne saurait être décidé une bonne fois pour toutes et mérite des rendez-vous réguliers, le rythme de la législature apparaissant comme suffisant pour ajuster notre système.

C’est également pour cette raison que j’ai insisté pour que les régimes s’engagent dans la voie d’une harmonisation de leurs différents systèmes informatiques, afin de pouvoir fournir aux assurés une estimation de leurs droits à retraite. La loi crée à cet effet un groupement d’intérêt public, mis en place le 1er juillet 2004.

 

La question des retraites est intimement liée à celle du travail

Comme les crispations autour de l’allongement de la durée de cotisation l’ont montré, l’avenir de nos retraites est d’abord un débat sur la place du travail.

Plus que jamais, le travail reste au centre du développement de nos sociétés. Penser qu’on peut le réduire ou le partager, surtout avec le choc démographique qui va être le nôtre, n’aboutit qu’à laisser se contracter inexorablement l’économie française et son potentiel futur de croissance.

Le rapport Camdessus vient de le rappeler avec éclat : nous cumulons en France le triste record d’un des taux d’activité des seniors le plus bas et celui d’un des plus forts taux de chômage des jeunes, preuve s’il en est de l’échec des politiques malthusiennes.

La réforme a fixé un objectif réaliste tendant à faire passer l’âge moyen de cessation d’activité de 57,5 ans en 2003 à 59 ans en 2008. C’est pour cette raison qu’elle a recentré les dispositifs de préretraite en limitant leur portée aux métiers les plus pénibles justifiant un départ anticipé et les réserver aux plans sociaux lorsque la survie de l’entreprise est en jeu.

Pour augmenter notre taux d’activité, le défi est d’inciter le monde du travail à réinvestir l’emploi, la carrière et la formation des salariés âgés. La loi du 4 mai 2004 –créant le droit individuel à la formation- constitue ainsi le pendant indispensable de celle du 21 août 2003.

Au-delà, comme le montrent les enquêtes menées ces dernières années sur le climat social, attestant de la montée d’un sentiment de fragilisation des salariés, les entreprises auront à s’engager sur le chantier de l’organisation et des conditions de travail, deux thèmes majeurs malheureusement masqués par le débat sur la réduction du temps de travail.

La question de  la justice sociale est au cœur du débat sur les retraites

La question des retraites a mis en lumière des injustices profondes.

Inégalité de durée de cotisation entre le public et le privé, garantie de montant de retraite pour les salariés les plus modestes, droit à une retraite anticipée pour les personnes ayant commencé à travailler très jeunes et justifiant d’une longue durée de carrière professionnelle et pour les personnes ayant travaillé tout en étant gravement handicapés, inégalités de traitement entre mono-pensionnés et pluri-pensionnés, condition d’âge pour bénéficier d’une pension de réversion, garantie du pouvoir d’achat pour les retraités, prise en compte des primes des fonctionnaires : tous ces sujets ont été traités par un texte de loi particulièrement riche, comprenant pas moins de 116 articles.

La réforme ne pouvait pourtant pas tout résoudre. Les Français n’auraient d’ailleurs pas accepté eux-mêmes qu’il soit mis fin, par exemple, à la diversité des régimes.

Par ailleurs, les solutions retenues, définies dans un cadre financier nécessairement contraint, n’ont toujours pas été comprises. Nous n’avions pas les moyens, par exemple, d’ouvrir plus largement le droit à la retraite anticipée, qui devrait tout de même représenter un coût financier de 630 millions d’euros en 2004 et de 1,3 milliard d’euros en 2005, et qui devrait concerner près de 500.000 personnes d’ici 2008, au moment où la branche vieillesse du régime général devient déficitaire.

Je regrette également que la réforme soit perçue -pour l’instant ?- comme étant pénalisante pour les femmes. Utilisant un sophisme réducteur (« les femmes ont une durée de cotisation plus faible que celle des hommes, donc elles sont davantage pénalisées par une hausse de la durée de cotisation »), nos pourfendeurs ont tout simplement oublié de préciser qu’allaient arriver à la retraite des générations de femmes disposant de durées de cotisation bien supérieures à celles de leurs aînées, permettant de dépasser de beaucoup l’augmentation prévue et que le montant de leur retraite allait logiquement et heureusement augmenter de manière considérable ! Ces opposants se sont bien gardés d’expliquer qu’une hausse de la CSG ou des cotisations –patronales ou salariales- aurait été beaucoup plus pénalisante pour les femmes –représentant une majorité des « bas salaires »- que pour les hommes.

Cette opinion a fait également fi de toutes les mesures favorables pour les femmes comprises dans la réforme, comme la diminution de la décote, la possibilité de cotiser sur une assiette à temps plein pour celles travaillant à temps partiel, la suppression –dans les trimestres retenus pour le calcul de la pension du régime général- de ceux ne permettant pas –en raison d’un montant trop faible- de valider un trimestre pour la durée de cotisation, et le maintien global des avantages familiaux, prenant en compte pour les femmes fonctionnaires la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes.

Enfin, l’enjeu du financement de nos politiques sociales demeure incompris

Avec un certain aplomb, les opposants de la réforme n’ont cessé de répéter -de manière simultanée- qu’ils étaient opposés à l’augmentation de la durée de cotisation et que les retraites n’étaient pas financées.

L’horizon de la réforme étant 2020, il était nécessaire de retenir un objectif pour le taux de chômage. Dans son scénario central, le COR avait retenu un chiffre de 4,5 %.

Nous avons fondé le financement de notre réforme sur un objectif de 5 % à 6  %, toujours à l’horizon 2020.

Sur un besoin de financement de l’ordre de 43 milliards d’euros pour les régimes de base du privé et du public, les mesures de redressement permettent de dégager 21 milliards d’euros. Compte tenu des mesures de justice sociale et d’équité, évaluées à 2,7 milliards d’euros, l’impact net de la réforme est de plus de 18 milliards d’euros.

En ce qui concerne le régime général, le solde représente les deux tiers du déficit prévu pour 2020 (15 milliards d’euros), soit 10 milliards d’euros. C’est par une augmentation de la richesse nationale dévolue au paiement des retraites, et donc par une augmentation des cotisations vieillesse, que ce solde est financé.

Mais, voulant assurer l’équilibre de la répartition à prélèvements obligatoires constants, la réforme prévoit de « gager » l’augmentation des cotisations vieillesse à partir de 2008 par la diminution escomptée des cotisations d’assurance chômage. En effet, avec un taux de chômage à 5 % en 2020, les recettes disponibles sont évaluées à plus de 15 milliards d’euros, ce qui est largement supérieur aux 10 milliards nécessaires.

Fallait-il, pour « financer les retraites », créer une imposition supplémentaire ou affecter dès à présent le produit d’une recette existante, au détriment d’une autre priorité ?

 




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commentaires

Y
<br /> <br /> Le raisonnement qui suit sera jugé simpliste mais je n'ai pas compris en quoi il y a réforme du système privé de retraite par répartition. <br /> <br /> <br /> En 2004 les retraites du secteur privé étaient équilibrées.  La population active étant désormais constante l'effort demandé pour financer la population de retraités correspondant à celle de<br /> 2004 est lui aussi à peu près constant. Reste à financer les pensions des nouveaux retraités (600000 entrants - 200000 décès = 400000. Soit environ 4 Mds € par an). Le calcul est certes<br /> approximatif mais suffisamment précis pour les besoins de la démonstration.<br /> <br /> <br /> Où les trouver?<br /> <br /> <br /> Le report de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans n'agit qu'à court terme. Beaucoup de bruit pour rien (économiquement j'entends)<br /> <br /> <br /> Les cotisations sont déjà à un taux élevé. Elles pourraient cependant être déplafonnées <br /> <br /> <br /> Les pensions suivent l'inflation. C'est bien ainsi tant que la croissance réelle est positive.<br /> <br /> <br /> Les exonérations de charges sociales sont passées de 16 à 30 Mds €/an. Or l'inefficacité des mesures est telle qu'il n'y aurait pas inconvénient à les réduire de 4Mds € par an. L'Etat devrait<br /> d'ailleurs s'interdire toute exonération de charges car c'est de l'argent qui ne lui appartient pas. Il dispose de la politique budgétaire et monétaire pour agir sur l'économie.<br /> <br /> <br /> Pourquoi n'agit-on pas de la sorte?  trop simpliste? Peut-être mais j'aimerais lire une explication convaincante.<br /> <br /> <br /> En tout cas en arriver à la situation que nous connaissons pour si peu est affligeant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je trouve que l'etat font vraiment n'importe quoi<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> faite bossé les vieux ba oui et nos enfants!!!!! sa on y pense pas<br /> <br /> <br /> j'aimerais savoir le montant des retraite de tous c homme politique !! sa on en parle pas biensur<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> LA FRANCE VA DROIT DANS LE MUR C BIEN MERCI FILLON ET SARKOZI<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> que de pessimisme dans ces commentaires ! Laissons travailler ceux qui se donnent du mal, n'oublions pas que depuis bientôt 50 ans nous n'avons fait que des lois sociales sans savoir ce que ça<br /> coûte et qui paiera alors... quand à ceux qui nous "défendent" de quoi vivent-ils ? svaez-vous que leurs retraites seront bien plus conséquentes que le commun des mortels. Alors du calme. Et vous<br /> premier ministre continuez <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> En clair,il fallait réduire le temps entre la fin d'activité et le cimetière.Pour cela  2 moyens, allonger l'age légal du départ en retraite et une chose dont on parle pas et qui va se<br /> réaliser sans lever le doigt, démonstration.L'état argumente l'allongement de la vie, mensonge, l'espérance de vie a atteind son point culminant et va régresser de 15 à 25 ans dans les 50 ans à<br /> venir.Je vois déjà les grimaces???L'état connais ces rapports qui sont formels à ce sujet.Prenez 2 périodes de 100 ans, l'une de 1900 à 2000 , l'autre de 1950 à 2050.Les vieux de maintenant sont<br /> issus de la 1 ere période" UNE VIE SAINE"Pour  la 2 éme période, un désatre.Harcélement, stress, surmenage, travail usant, nourriture toxique, air irrespirable, nouvelles maladies,<br /> radioactivité et ondes à gogo, et tout les reste.Pour ceux la, espérance de 65 à 75 ans.Bien sur, certains passeront à travers et vivront 110 ans, mais très peu.POUR L'IMMENSE MAJORITE, CELA EST<br /> SORDIDE,APRES LE BOULOT,LE CAISSON;<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Vous désirez vous forger votre conviction, loin des « on dit » sur la réforme des retraites ?<br /> Prenez une petite  heure…<br /> Allez sur le net, pour récupérer l’Age légal de départ en retraite et l’Age moyen de sortie du marché du travail des pays de l’UE, puis chercher les pyramides des Ages de ces pays et de la<br /> France.<br /> Comparer avec ce qu’on nous dit…<br /> EDIFIANT !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je crois en fait que le problème des retraites ne se posera pas; en effet le pays, au bord de la faillite aura implosé bien avant.Je m'explique; cela fait 35 ans que la FRANCE emprunte afin de<br /> rembourser les emprunts précédents pour financer d'une part le déficit des budgets, d'autre part les 15 millions d'assistés et pour finir la paix social. Faute d'emprunt, ce qui va arriver sous<br /> peu, l'état ne pourra plus financer les trois points cités plus haut. Alors nous aurons des émeutes, des conflits communautaires et certainement la guerre civile.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je viens d'entendre que la reforme des retraites ne concernerait pas les regimes speciaux et fonctionnaires. et la fameuse solidarite? faites ca et l UMP ne verra plus jamais mon vote<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> M. Le premier Ministre,  certe une majorité de la population comprend que l'age de départ de retraite doit être repoussé, évident que les générations post 80 rentrent beaucoup plus tard en<br /> vie active, moins d'actifs... Toutefois les attentes de la majorité silencieuse seront certainement déçues. Qui  aura le courage de calquer le calcul des retraites du public sur celui du<br /> privé ? et pourtant au nom de "Egalité- fraternité" cela s'impose en respect de la solidarité nationale. Qui aurai l'idée de surtaxer des pensions émanants des caisses françaises profitant a des<br /> expatriés fiscaux? quand aux régimes spéciaux, s'ils s'autofinancent il n'y a pas scandale, si c'est pour taper dans le pot commun ( comme pour la journée solidarité) merci pour les autres: ceux<br /> qui ne font pas grêve, qui ne manifestent jamais, qui se contentent de travailler et d'être fatalistes. Je crains donc que si la communication sur le sujet à fonctionné, la réalisation ne soit<br /> qu'un vaste amalgame de compromis. Avec mes respectueuses salutations. BF<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> quoi qu' on en dise il faudra de la rigeur , elle n' est acceptable que si tout le monde y participe , par exemple , en tète les élus qui doivent montrer l' exemple . Comme dans d' autres pays<br /> une diminution substantielle de leurs émoluments serait un bon signe . Par ailleurs l' abandon de leur retraite dorée est nécessaire. Méme durée de cotisation meme prélèvements pour tout le monde<br /> voila la justice. En outre plus de décorations pour les expatriés fiscaux ni naucune fonctions para officielles.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Monsieur le Premier Ministre,<br /> <br /> <br /> Ne pourrait-on pas s'attaquer à ces suppléments de retraite qui perdurent dans la pure ligne de la loi de juillet 1920 contre « la provocation à l'avortement et la propagande<br /> anticonceptionnelle".<br /> <br /> <br /> Quel est l'intérêt de continuer à verser 10% de sa retraite en plus à quelqu'un de 85 ans sous prétexte qu'il a eu 3 enfants? (ne parlons pas de ceux avec 4, 5 enfants etc ).<br /> <br /> <br /> Les "petits" ont maintenant  entre 50 à 65 ans et je suppose que le supplément est sûrement destiné à leur acheter des caramels mous le dimanche!<br /> <br /> <br /> L'argent pourrait être employé pour les parents plus jeunes et ainsi être mieux distribué, sans encourager une natalité intéressée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Respectueuses salutations<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> POUR LES COUPLES SANS ENFANT 30% DE CRDS EN PLUS POUR LES COUPLES AVEC 3 ENFANTS ET PLUS 30% DE RETRAITRE EN PLUS LOGIQUE BLOQUAGE DES RETRAITES A 2500 EUROS ET AIGNEMENT DES RETRAITES DU PUBLIC<br /> ET DU PRIVE<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> deux observations :<br /> 1- s'agissant de "justice sociale" : pourquoi l'Etat ne commence-t-il pas à mettre de l'ordre chez lui ? Ne faudrait-il pas supprimer l'iniquité qui consiste à accorder aux militaires une retraite<br /> au bout de 15 ans, avec jouissance immédiate ... de même est-il acceptable que des policiers puissent partir en retraite à 52 ans (avec la totalité des annuités en raison du "service actif") ...<br /> enfin pourquoi seuls les hauts fonctionnaires peuvent cumuler retraite publique et emploi public ?<br /> 2 - La "pénibilité" c'est la "tarte à la crème" qui génèrera une "usine à gaz" ...<br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Le problème actuel des retraites est dû à l’arrivée massive en retraite  du baby boom de l’après guerre<br /> <br /> <br /> Plutôt que de faire supporter à nos jeunes actifs des prélèvements importants pour pouvoir payer nos retraites pourquoi ne pas demander aux retraités (qui pour un certain nombre touchent des<br /> retraites dorées) de cotiser pour alimenter les caisses de retraites. Ainsi tout le monde participera les actifs et les non actifs.<br /> <br /> <br /> Les jeunes actifs ne sont aucunement responsables de ce problème.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il faudrait aussi établir un plafond maxi des retraites<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voilà 2 solutions qui méritent réflexions.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> COLETTE.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> Bonjour Monsieur Fillon<br /> Moi je voulais simplement vous dire que j'ai bénéficier de votre loi pour prendre ma retraite avant 60 ans (59 ans) avec 175 trimestres de cotisé... retraite à taux plein, mais pas suffisante pour<br /> vivre convenablement. Et si j'avais su ... je ne peux plus travailler pour cumuler pension + un salaire ou alors pour une somme très modeste. Et quand mon patron m'appelle pour me demander de faire<br /> un remplacement parcequ'il ne trouve pas de chauffeur poids lourd ??? et que certains sont inscrits sur le marché de l'emploi, il y a de quoi se poser des questions ... Pourquoi tout le monde n'est<br /> pas logé à la même enseigne, je sais que si j'avais pris ma retraite à 60 ans je pourrais cumuler, je ne suis pas HS et j'ai toujours travaillé dur, mais je voudrais bien pouvoir arrondir mes fins<br /> de mois, hélas cela ne m'est pas autorisé (ne me répondez pas par la loi) je la connais, je vous dis simplement qu'elle ne me convient pas.<br /> <br /> <br />
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B
allez_vous rétablir dans leurs droits les femmes parties en retraite sans les bonifications auxquelles elles avaient droit et dont elles ont été privées presque toujours  à cause du zèle des services gestionnaires .(plus strictes que le ministère) En ayant continué de travailler:aucun problème.Par contre ça se complique DES QU ON A ARRETE DE TRAVAILLER.contredisant l'esprit de la réforme.  Pour le 1er enfant pas de problème grace au congé mater mais pour les suivants soit ce n'est pas le bon congé soit on est sans activité...forcément puisqu'on s'est arretée.....ON SE HEURTE A UN MUR.
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P
Monsieur le Premier Ministre, la réforme du régime des retraites et la mise en équité de l’ensemble des travailleurs pourrait être une réussite.Une indexation sur les 6 derniers mois de salaires perçus après 40 années de travail ne peut qu’être approuvée par l’ensemble des salariés. D’autant que les salaires seront à n’en pas douter revalorisés pendant cette période, un effet pervers bien prévisible. Tout cela est bien vu et mérite un satisfecit.Sauf, sauf qu’il y a une lacune, celle des oubliés, ceux qui ne sont pas fonctionnaires, ceux qui osent espérer que leur mise à niveau ne sera que partie remiser, que la régularisation se fera sans faillir. Les travailleurs du privé, les ouvriers du bâtiment, maçons, couvreurs et l’ensemble des professions physiquement et moralement éprouvantes… Toutes les professions manuelles dans les abattoirs, les bouchers qui travaillent dans des salles réfrigérées à + 4 ° pendant 40 ans, s’ils y arrivent, tous ceux qui travaillent à la chaîne, aux cadences de  l’hôtellerie et de la restauration, et combien d’autres dans les petites entreprises. Sans compter les agriculteurs qui font 40 heures en 3 jours, dont on ne parle pas, on peut appeler cela la grande muette, personne ne l’entend, personne ne s’en préoccupe.Quelle est la situation actuelle de tous ces salariés ? Jusqu’en 1984, leur retraite était calculée sur les 3 dernières années. Trois ans plus tard, sur les 10 dernières années. Depuis 1996, sur les 25 dernières années !Tous les employés du secteur privé sont soumis à cette loi. Ceux là ne manifestent pas. Est-ce une raison pour en faire une catégorie de laissés pour compte de la société ?Ce sont eux qui sont les producteurs de la richesse nationaleLes fonctionnaires le savent-ils,Les cheminots le savent-ils ?L’Etat lui-même le sait-il ?Apparemment pas. Sans cela tous nos ministres, notre ministre du Travail, notre Président en auraient pris conscience et s’en seraient préoccupés.D’autant que pendant la compagne présidentielle, on nous a annoncé le droit chemin et l’équité pour tous. 
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D
Mr Fillon, Nicolas Sarkozy a dit ce que je dis, je le ferai voici ce qu'il a dit au sujet des femmes qui ont élevés leurs enfants et heureusement il y en a pas mal qui aujourd'hui veulent aussi pouvoir élever leurs enfants, Nicolas sarkozy a dit :http://www.france5.fr/ripostes/D00069/151/139569.cfmAméliorer les retraites des femmes ayant cessé leur activité professionnelle pour éduquer leurs enfants (coût 1,8 Md d'euros)"Je veux que le temps passé à l'éducation des enfants soit intégralement pris en compte pour le calcul des retraites, que les femmes aient continué de travailler en les élevant ou qu'elles aient cessé de travailler pour les élever." Discours de Nicolas Sarkozy, à Périgueux, 12 octobre 2006.http://www.agora-elles.com/index.php?2007/04/06/57-rencontre-femmes-et-egalite-des-chances-l-intervention-de-nicolas-sarkozyL’injustice faite à celles qui ont travaillé toute leur vie aux côtés de leur mari et dont on a accepté pendant des années qu’elles n’acquièrent aucun droit propre à la retraite. L’injustice faite à celles qui subissent, dans le montant de leur retraite, les conséquences de carrières entrecoupées par les grossesses et l’éducation des enfants. Si nous devons réformer les régimes spéciaux de retraite, c’est pour pouvoir revaloriser ces petites retraites.Je prends mon cas, si NS tient parole je pourrais prendre une retraite à taux plein, aujourd'hui je dois attendre 65ans alors que j'ai commencé à travailler à 17ansJ'espère que lors de la réforme des retraites de 2008 vous en tiendrez compte
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S
Retraite anticipée...le miroir au alouette.Monsieur Le Premier Ministre.A l'aube d'une année 2003, je me suis dit tient voilà un homme politique qui essaie de se mettre dans la peau d'un travailleur manuel. Donc on peut-être de droite et avoir un coeur gros comme une courge ! Divin homme, je pourrais m'arrêter avant 60ans!Il doit savoir cet homme je me suis dit, ce que pénibilité et fatique du corps veulent dire...Surtout si durant de longues semaines de travail de 50H, sous le poids des manutentions lourdes, déjà à l'âge de 14ans  vous empêche de vous épanouir durant votre jeunesse. Je n'ai nul envie de faire pleurer dans les chaumières sur ma condition de vie...et j'ai travailler toute mon existence pour en être arriver là, sans le souci du lendemain qui vous dévore les viscères.J'ai affronté avec panache les journées de travail pénible, abrité parfois par un ciel  peu clément et déambulant dans des sous-sols tecnhiques le poids du fer sur le dos et les yeux scrutant le peu de lumière qu'une ampoule de baladeuse crasseuse voulait bien me donner.J'ai travaillé durant 19mois en Arabie Saoudite, en accomplissant 76H par semaine pour le bien-être de ma famille...mais qui représente  3ans de labeur et de cotisation.Une carrière de 168 trimestres bien remplie aujourd'hui, pas de fioriture, l'effort est une valeur sûre et il a su me recompenser.Mais hélas, aujourd'hui adieu bonne attention pour le travail pénible. adieu bonne considération d'une carrière bien remplie. C'est à peine si j'ose dire que c'est très démoralisant pour l'homme, de lui donner de fausses joies si l'état n'est pas capable de s'en tenir au devoir du bon sens.Utopie du temps, on s'amuse à me balotter du régime des Artisans au régime des Salariés, et celà depuis 2005. Et pourquoi me direz-vous? Pour m'annoncer à deux mois  de mes 56ans, que je n'ai pas droit à la retraite anticipée, car durant mes 42ans de carrière, j'ai eu un accident de travail, qui m'a conduit à me confronter à la dure loi du chomage et que  j'ai finit par faire de ce même chomage un tremplin pour mon avenir.Monsieur Fillon, pardonnez ma familiarité, nous ne sommes pas tous d'inébranlables techniciens des lois administratives, et, si l'on a démarré  comme c'est mon cas, sa carrière à 14ans... c'est que nous avons du mal à comprendre les subtilités des textes administratifs. Alors je suggère aux services compétents de la retraite de nous consacrer un temps soit peu de bienveillance, et de comprendre nos désarrois si l'on déconsidère nos attentes.Veuillez agréer, Monsieur Le Premier Ministre, l'assurence de ma très haute considération.
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J
Monsieur Fillon,<br /> Une question simple : je peux partir en retraite au 1er JANVIER 2008 au titre des départs anticipés pour longues carrières (j\\\'aurai 58 ans).<br /> Je souhaite partir en OCTOBRE 2008 et déposer ma demande de départ en mai 2008.<br /> Beaucoup d\\\'amis me disent  "part en Janvier, "ils" vont supprimer rapidement ces dispositions et tu seras obligé de partir en 2010.<br /> Que faire ? La sécurité = départ au 1er Janvier ou je continue 10 mois supplémentaires comme je le souhaite avec l\\\'incertitude.<br /> Merci de votre réponse. <br />  
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P
Monsieur FillonLes dispositions sur les départs anticipés pour longues carrières sont elles compromises si Nicolas Sarkozy gagne l'élection présidentielle.car , vous ne dites plus rien sur le sujet , c'est pourtant vous qui avez mis en place ces dispositions .En clair , partagez vous avec Nicolas Sarkozy la même idée sur le sujet des départs anticipés pour longues carrières.merci de votre réponse Pierre Charlut
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F
Bien sur que non!Ces dispositions ne sont menacées que si la loi de 2003 est abrogée comme le propose madame Royal.
C
Libérer l\\\'énergie des seniors<br /> Mis à la retraite d\\\'office par une grande entreprise adhérente à l\\\'UIMM, à 63 ans, j\\\'ai choisi de mettre mes compétences au service du développement d\\\'entreprises technologiques de moins de 20 salariés. Mes contrats de consultant sont gérés par une Société de Portage Salarial, pour me permettre de me consacrer totalement à mon nouveau métier. - Cette formule pourrait être développée, si elle n\\\'était entravée par deux limites "idéologiques" : - Les caisses de retraite limitent abusivement les "salaires" alors que pour 1000 € HT facturés nous payons 500 € en TVA et charges sociales, soit 50 %. - Le Trésor limite les frais professionnels à 150 € pour les 1000 € HT facturés, alors qu\\\'il est reconnu par les professionnels qu\\\'il faut pouvoir en disposer d\\\'un montant double !<br />  Prévoyez-vous de faire supprimer ces limitations, pour nous permettre de mieux exploiter notre valeur ajoutée ?   
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M
Ah! quand la jalousie des uns fait la régression des autres!Car c\\\'est bien la jalousie de voir que certains ont su se battre pour acquérir des avantages qui vous  fait bouillir, alors plutôt que de vous battre pour acquérir les même avantages vous préférez tirer tout le monde vers le bas ! C\\\'est lâche et lamentable mais je reconnais bien là l\\\'esprit égoiste , individualiste et libérale de la droite!Pour financer les retraites ,la recette Fillon de 2003 a lamentablement échouée et vous voulez prendre la même recette pour 2008! (ya que les imbécilles qui ne changent pas d\\\'avis).Non,ça suffit , y\\\'en a marre de travailler toujours plus longtemps pour avoir des pensions toujours plus faible! y\\\'en a marre de rapprocher l\\\'âge de la retraite de l\\\'âge de la mort. Les progrés de la médecine ne sont-ils pas alors une avancée pour l\\\'humanité?Pour financer les retraites, il y a plein d\\\'autres moyens différents.Elargissons l\\\'assiette de cotisations sociales en taxant les revenus financiers,ils doivent contribuer à la solidarité nationale,cela comblera entierement même avec un faible % le trou des caisses de retraites.De plus arrêtez d\\\'être ignorant! Les cheminots par exemple ont l\\\'âge légal de la retraite à 60 ans comme tout le monde sauf qu\\\'ils cotisent plus que les autres pour pouvoir partir plus tôt à la retraite (55 ans).Si vous voulez les même avantages alors cotisez plus ,comme eux!Les cheminots payent leur propre securité sociale mais payent aussi la sécu du régime général via la CSG  et la RDS.De plus l\\\'état ayant empêcher l\\\'embauche de cheminots actifs le déséquilibre démographique est apparu à la SNCF donc le responsable est l\\\'Etat et c\\\'est normal qu\\\'il comble la différence.Il n\\\'a qu\\\'à permettre l\\\'embauche de jeunes cotisants et il n\\\'aura plus rien à payer.Faisons payer les revenus financiers et arretons les exonérations patronales qui coulent la protection sociale,rien qu\\\'avec cela on pourra continuer  à cotiser 37.5 ans sans rien devoir de plus. Pour les experts, cela revient à ponctionner 0.8% de PIB ce qui est trés faible et donc absolument réalisable.Pour les courageux et les progressistes,éclaircissons les choses et disons la vérité au peuple!Soyons en rupture avec les idées préconçues libérales et archaiques.Un homme moderne...
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F
G
 <br /> Chris,<br /> Si nous adhérons au idées de N Sarkosy,c'est peut-être qu'avant de passer aux actes il faut en motiver les raisons. A moins d'actes irréfléchis. Si il lui était dès maintenant possible de les mettre en oeuvre, accepteriez-vous les changements de société qu'elles imposent ?<br /> DSK et les autres dirigeants de gauches ne proposent que ce qui est succeptibles de les amener au pouvoir et pour ma part leurs propositions m'apparaissent plus démagogiques que réalistes. Ce ne sont que celles que veulent entendre leurs électeurs. <br /> Si nous nous suivons N. Sarkosy à gauche les responsables suivent l'air du temps.<br /> Les tiroirs dont vous parlez ont déjà été bourrés par les années "mitterandochiraquistes".<br /> Cordialement,<br /> Gilkop
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D
M.Fillon,<br />  <br /> Relisez moi bien, svp !<br /> Je n'ai pas du TOUT parlé de répartition en europe ou en France !<br /> Mais dites, moi .. où sont mes successions d'erreurs ?? :<br /> Est ce faux que :<br /> "La France reste le seul pays où l'on préfère que les capitaux des grandes entreprises soient détenus par les fonds de pensions étrangers mais accepte sans frétiller les inégalités entre le public et le privé..."... NON ... 40 à 45 % des capitaux du CAC 40 !<br /> Est ce faux que :<br /> "Le seul pays où l'on ne s'inquiète guère des 900 MILLIARS d'Euros de retraites non provisionnées du public !"   NON , au contraire, on place celles ci dans les caisses des régimes généraux avec, en prime une petite soulte afin de " calmer les esprits!"<br /> Est ce faux que :<br /> "Sans parler des régimes spéciaux qui sont un scandale auquel les français ont bien fini par s'habituer au nom de la "paix sociale"  et, pour les jeunes en rêvant d'accéder à la porte magique de la sécurité de l'emploi et des avantages aquis .." NON : On se souviendra aisément de M.Juppé et 95 !<br /> Est ce faux que :<br /> "Breton ou Sarkozy, les deux ont d'ores et déjà annoncé, par exemple, que les statuts des employés EDF et GDF ne changeront pas..."<br /> NON et d'ailleurs M.Breton l'a encore confirmé il y a qq jours !<br /> Alors, non je ne me défoule pas !!<br /> Où alors, effectivement, dire la vérité aux français et un défouloir..Et dans ce cas, je l'assume..<br /> De la même manière que j'assume d'être un Vrai Libéral car le collectivisme et l'égalitarisme ne fonctionnent pas !<br /> Cordialement,<br /> Don Quichotte
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M
Pardonnez-moi aussi, Chris, mais je rejoins Mr Bois pour sa réponse, et j'ajouterai même que ce tiroir devrait être fermé à clé!!
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C
Pardonnez moi Chris, mais c'est vous que l'on devrait mettre dans un tiroir pour cacher la clarté de vos raisonnements !
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C
<br /> Monsieur Fillon,<br />  <br /> <br /> Je soutiens Dominique Stauss-Kahn pour 2007 qui n’incarne pas plus, je vous l’accorde, la rupture que Nicolas Sarkozy. Mais le programme de l’UMP est basée sur une rupture… D’accord, mais en quoi Sarkozy est apte à incarner cette rupture ? Votre réponse « c’est celui qui dit qui est » est parfaitement en phase avec la médiocrité umpiste…<br />  <br /> <br /> Sarkozy n’est pas un homme politique, c’est un illusionniste suivi par les moutons de l’UMP. Un homme de communication plutôt que d’action. Il gesticule, brasse de l’air… La politique de Nicolas Sarkozy est la « politique du tiroir », le but n’étant pas de se débarrasser des problèmes (trop fastidieux), mais de les cacher pour les faire paraître comme résolus. Et peu importe qui ouvrira ces fameux tiroirs ! <br />  <br /> <br />  <br />
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E
Qui peut trouver une seule justification au fait que les fonctionnaires cotisaient deux ans et demi de moins que les salariés du privé pour pouvoir toucher leur retraite à taux plein?<br /> Peut etre le fait que les fonctionnaires ne cotisent pas sur leurs primes qui représentent parfois pas loin de 30% de leur salaire ? (25% pour moi qui suis ingénieur, j'ai trouvé le chiffre de 16% en moyenne, à confirmer). Pour ma part, avec un salaire net inférieur de 30 à 50% à celui de mes camarades de promos, en ayant une bonne part de mon salaire sous forme de prime, je ne vois rien de scandaleux à obtenir des avantages de ce type. Je n'ai rien contre la remise à plat du privé/public mais dans ce cas, remettons tout à plat, y compris la cotisation sur l'intégralité du salaire, y compris la possibilité de négocier son salaire...
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G
Nous devrons tous faire des efforts pour que notre pays aille mieux. Ces efforts peuvent paraître plus durs quand on en a pas encore trop fait...<br /> Tous est relatif, il y a des fonctionnaires qui voudraient que ça change : avoir de vrais possibilités de gravir les échelons, qui souhaiteraient travailler plus pour gagner plus et qui ne sont pas traumatisés à l'idée de travailler plus longtemps.<br /> Qu'est ce qu'on fait pendant 20 à 30 ans à la retraite ?? Chez tous les animaux, ceux qui ont été les plus actifs le plus longtemps sont ceux qui vieillissent le mieux !<br /> Cordialement,<br /> Glkop.
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G
Je suis fonctionnaire et je ne me sens pas "cassé" par les propos tenus sur ce blog. Force est d'admettre que nous sommes loin d'être les moins bien lotis...<br /> Cordialement,<br /> Gilkop. 
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A
"Les blogs des élus de droite incitent plus les internautes à casser du gauchiste et du fonctionnaire qu'a faire avancer les choses. "<br /> Mais abattre le gauchiste et le fonctionnaire, c'est faire avancer les choses !<br /> En effet, il était une fois :<br /> Le Tiers Etat, qui a rempli les assemblées à l'époque révolutionnaire, celui que l'on peut appeller le Tiers Etat officiel, n'était point l'ensemble des agriculteurs et des chefs d'industrie; le pouvoir ne fut jamais alors entre les mains des hommes de la production, mais entre les mains des basochiens. Taine est très frappé de ce fait que sur 577 députés du Tiers Etat à la Constituante, il y avait 373 'avocats inconnus et gens de loi d'ordre subalterne, notaires, procureurs du roi, commissaires de terrier, juges et assesseurs de présidial, baillis et lieutenants de bailliage, simples praticiens enfermés depuis leur jeunesse dans le cercle étroit d'une médiocre juridiction ou d'une routine paperassière, sans autre échapée que des promenades philosophiques à travers les espaces imaginaires, sous la conduite de Rousseau ou de Raynal'.<br /> Sorel, Réflexions sur la violence, p.96
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C
Monsieur Sarkozy veut incarner la rupture… Mais la rupture avec quoi ? Avec l’action actuelle du gouvernement ? Il en fait pourtant parti ! Avec le gouvernement de Jean Pierre Raffarin ? Il en a fait parti… Comment un homme qui a déclaré en 1983 « tout le monde sait que je suis son double » en parlant de son premier mentor politique Charles Pasqua (comme mentor on ne fait pas mieux !), un homme, ministre du budget sous le gouvernement Balladur (dont d’ailleurs sa gestion avait été critiquée au sein même de son parti), un homme sifflé par le RPR en 1995 pour sa trahison pour Chirac, comment cet homme peut il incarner cette rupture dont il nous assène à longueur de journées dans tous les médias ? La seule rupture que le président de l’UMP nous propose, c’est une dérive droitière dangereuse, parsemée de petites phrases assassines sur les étrangers et les banlieues, de petites lois aussi dangereuses qu’inefficaces ne servant qu’une seule et unique chose, son désir de s’installer à l’Elysée.<br /> contre sarko: http://www.u-blog.net/election2007
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F
Il va falloir trouver une argumentation plus pertinente car la votre se retourne contre le parti socialiste qui, dans les vingt cinq dernières années a gouverné la France 15 ans!
L
nnn
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M
La réforme désolent toujours ceux qui y perdent, et contentent toujours les autres.Vaste problème français qui touche tout autant les retraites que bien d'autres réformes... La réforme en France, thème récurent ces derniers temps !Ce paradoxe qui fait qu'on veut absolument garder des acquis sociaux pour certains, enviés par d'autres qui n'y ont pas droit etc... etc...Ce nombrilisme franco-français qui fait que l'intéret de certains passe bien avant l'intéret de tous.Parfois je me demande si nous arriverons un jour en France à faire comprendre à la population ce qu'on apprend dès le plus jeune âge à l'école lorsqu'une dispute éclate : pour que tout se passe pour le mieux, il faut que chacun fasse un pas vers l'autre.Et celui qui manifestement refuse de "faire des efforts", jadis c'est lui qui était montré du doigt.Aujourd'hui ceux à qui on demande un minimum d'effort crient au loup !Remarquez le loup est à la mode en ce moment !
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C
Les blogs des élus de droite incitent plus les internautes à casser du gauchiste et du fonctionnaire qu'a faire avancer les choses. C'est un peu affligeant.<br /> <br /> pourquoi ces mêmes blogueurs de droite Sarkozyste oublient ils toujours de parler du régime de retraite des fonctionnaires de police? <br /> <br /> Qui est au moins aussi avantageux que ceux d'EDF ou de la SNCF.<br /> Alors ?<br /> <br /> Rappelons que la droite est au pouvoir depuis un peu plus de 4 ans, avec la majorité absloue dans toutes les assemblées.<br /> Imaginons que Sarkozy soit élu en 2007, combien d\'années faudra t\\\'il pour que les libéraux arrêtent de répéter qu\\\'ils ne peuvent rien faire à cause de l\\\'héritage socialiste, alors qu\\\'eux même étaient aux commandes avant ?<br /> <br /> voilà un argument qui ne tient pas la route.<br /> Concernant les retraites, beaucoup de clients ( je veux dire d\\\'électeurs, pardon) ne sont pas forcément favorables à ce que les décideurs politiques montent les français les uns contre les autres (privé/public).<br /> <br /> Les \\\"fonctionnaires privilégiés\\\" sont, à mon sens, les ministres et députés grassement payés, avec tous types d\\\'avantages en nature payés par le contribuable ( voitures, chauffeurs, billets SNCF 1ere classe en toutes circonstances, personnel divers) et non pas le guichetier derrière son bureau de poste qui se fait agressé par la clientèle à longueur de journée.<br /> <br /> Cinésias.
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F
Où voyez vous que je casse du fonctionnaire?Les fonctionnaires de police voient s'appliquer la réforme des retraites comme les autres. Ils n'ont pas de régime spécial.La réforme des retraite ne dresse pas une catégorie de français contre les autres puisqu'elle tend à aligner tous les régimes sur le régime général. Ce qui dresse les français les uns contre les autres c'est l'existence de régimes différents.Qui peut trouver une seule justification au fait que les fonctionnaires cotisaient deux ans et demi de moins que les salariés du privé pour pouvoir toucher leur retraite à taux plein?Les rémunérations des membres du gouvernement et des parlementaires n'ont rien d'exceptionnelles si on les compare à celles du secteur privé à responsabilité égale. Ils ne travaillent pas 35 heures et pour les députés remettent leur mandat tous les cinq ans. 
A
Les Français n’auraient d’ailleurs pas accepté eux-mêmes qu’il soit mis fin, par exemple, à la diversité des régimes.<br /> <br /> Ah bon... D'où vient cette affirmation, qui me semble infondée ?<br /> <br /> Les principaux manifestants contre la réforme étant la SNCF, EDF, GDF etc... qui ont des régimes spéciaux, ont montré leur hostilité alors que la réforme porte sur le régime général, étonnant. Et qui finance ces régimes ? Tous les français.<br /> <br /> L'intimidation...porte ses fruits qui sont plutôt amers pour les français qui ne sont pas concernés par ces régimes spéciaux. Il manque donc une réforme importante, une sorte de nuit du 4 Août.
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A
Comme souvent, mais c'est plus généralement l'apanage des journalistes, sur plusieurs pages de lecture une seule petite phrase est relevée et commentée.<br /> Mr Fillon a fait une grande réforme, la première de cette importance dans un tel domaine, là où depuis M.Rocard les autres se contentaient de dire "ce qu'il faudrait faire", ou de commander des rapports, ou de mettre en place des Commissions de réflexion et d'études (trés usitées même dans les municipalités de gauche, elles coûtent, sans jamais aboutir à quoique ce soit, une fortune aux contribuables).Il a sûrement été au plus loin de ce qui était possible compte tenu des "crispations" et des "noeuds de la France" : il n'a jamais dit que cette réforme était aboutie et qu'il ne restait rien à faire, précisant à plusieurs reprises que pour ce qui concernait celle des régimes spéciaux ce serait une nécessité pour la prochaine législature. Pour le reste, il explique "sa réforme en continu", avec évaluation et aménagements éventuels en fonction de l'évolution des situations économique, démographique etc...<br /> Il est sûrement tout aussi conscient des inégalités injustifiées et trés mal vécues entre secteurs public et privé pendant la durée du travail, et certaines situations ne pourront pas perdurer dans les Entreprises Publiques : emplois à vie avec salaires intéressants (2 fois le smic en début de carrière)+ primes : de fin d'année, de travail (!), de parcours (pour SNCF, et Régies de Transports urbains), gratifications de vacances (ne nous énervons pas), moins de 35 h hebdo, retraites à 50 ans, soins couverts à 100 % etc etc etc...<br /> Tout cela est aussi choquant que les régimes spéciaux des retraites, et maintenant connu du public (enfin, du Privé :-)) : et ce sont les mêmes qui bénéficient de cette "totale" !<br /> Et toujours pas de service minimum...<br /> Bien entendu, il suffirait d'une croissance économique importante, d'un taux de chômage qui redevienne acceptable, d'un ascenseur social qui se remette à fonctionner et..et.., pour que nous soyons moins obnubilés par ces différences de traitements !<br /> En attendant, les réactions montrent à quel point les attentes de la majorité sont grandes, l'impatience, les frustrations et exaspérations à des sommets rarement égalés
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B
M.FILLON, Je ne suis pas un spécialiste, mais j'ai admiré votre courage, d'oser réformer le système des retraites.C'est bien sur incomplet, et vous avez été sage de prévoir une adaptation au fur et à mesure de l'évolution des âges. La gauche en est restéeà son idéologie du 20ème, voire du 19ème siècle. Malheureusement la démagogie, portée par les médias, courroie de transmission de cette gauche conservatrice, intoxique l'opinion. En conséquence l'U.M.P.doit affirmer sa communication, pour conserver une image " SOCIALE" que l'opinion lui dénie.Une seule question: "Pourquoi un commerçant en retraite, ne peut avoir une activité nouvelle, sans se priver de sa retraite de base ," Alors que la fonction publique peut se le permettre . L.BOUVET
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C
Pardonnez moi, François Fillon, mais Don Quichotte ce n'est pas seulement éructation, c'est aussi moulin à vent... Avec lui on va avoir de l'énergie à bon compte !
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D
Ah les retraites !!! .... Vaste programme !<br /> La France reste le seul pays où l'on préfère que les capitaux des grandes entreprises soient détenus par les fonds de pensions étrangers mais accepte sans frétiller les inégalités entre le public et le privé...<br /> Le seul pays où l'on ne s'inquiète guère des 900 MILLIARS d'Euros de retraites non provisionnées du public !<br /> Le tout au nom du fameux "Modèle social francais" !!!<br /> Sans parler des régimes spéciaux qui sont un scandale auquel les français ont bien fini par s'habituer au nom de la "paix sociale"  et, pour les jeunes en rêvant d'accéder à la porte magique de la sécurité de l'emploi et des avantages aquis ..<br /> Il est beau notre "modèle social" !!!<br /> Et la où je tire mon chapeau aux politiques de TOUS bords, est qu'ils ont réussi à faire croire que ce systême est égalitaire !<br /> BRAVO A VOUS ...<br /> P.S : M.Fillon, ne nous faites pas croire que cela changera à la prochaine législature car que ce soit Breton ou Sarkozy, les deux ont d'ores et déjà annoncé, par exemple, que les statuts des employés EDF et GDF ne changeront pas...<br /> Alors, quand on voudra toucher à ceux de la ratp ou sncf avec les blocages probables.... <br /> Don Quichotte.  <br /> N.B : N'est pas Tatcher qui veut...
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F
Ce n'est pas une argumentation mais une succession d'erreurs tant sur les régimes des autre pays européens que sur les notres.La répartition est le système le plus employé en Europe.La réforme des régimes spéciaux a été engagée. Ce n'est pas parce qu'il reste à régler la question de la SNCF et de la RATP que l'on doit tirer un bilan aussi négatif des efforts que nous avons entrepris.Vive le blog qui permet à Don Quichotte de se défouler tous les soirs en éructant sur ces politiques tous plus lâches les uns que les autres!
F
Monsieur Fillon,<br /> Si je puis me permettre: il serait intéressant d'avoir quelques commentaires de votre part sur le projet de réforme esquissé il y a quelques mois par le gouvernement d'Angela Merkel en Allemagne, ainsi que sur le projet annoncé la semaine dernière par le gouvernement de Tony Blair au Royaume-Uni.<br /> Je sais, je sais, ça fait beaucoup, mais il serait vraiment intéressant de resituer le débat par rapport aux mesures prises par nos voisins et partenaires.<br /> Merci d'avance de nous donner quelques idées clés, si vous en avez le temps.<br />  
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E
merci de ces éclaircissements mais il me reste quelques interrogations :<br /> "les francais n'auraient d’ailleurs pas accepté eux-mêmes qu’il soit mis fin, par exemple, à la diversité des régimes"<br /> c'est une plaisanterie ? vous croyez que les francais auraient été contre la fin des privilèges des edf, policiers ou cheminots ? étant moi même fonctionnaire je n'ai pas de scrupule à trouver scandaleux la fin de carrière des militaires à 50 ans, pour qu'ils se reconvertissent en ouvrant des officines ? N'existe t'il aucun poste "moins risqué" dans ces administrations?<br />  "Nous avons fondé le financement de notre réforme sur un objectif de 5 % à 6  %, toujours à l’horizon 2020."<br /> avec la désindustrialisation actuelle de la France, n'est ce pas un voeu pieux que cet objectif de 5%??? on croirait lire les prévisions de croissance fantaisistes de Bercy...<br /> Pourquoi, enfin, est il impossible de prévoir des réformes évolutives ? Pourquoi ne pas dire que la durée de cotisation sera fixée à 2 tiers de la durée de vie par exemple ? Quand la durée de vie s'allongera (un trismestre tous les 4 ans si je me souviens bien) votre réforme sera de toute facon insuffisante et il faudra encore revenir dessus. Pourquoi ne pas tout avoir réglé d'un coup ? 
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F
La diversité des régimes ne se résume pas aux régimes spéciaux!
M
Monsieur François FillonTout ce que vous nous expliquez sur la réforme des retraites est passionnant et très instructif; mais il me semble que vous oubliez un peut vite certaines dépenses qu'ils faudrait intégrer dans la facture. En 30ans nous avons réussis à accumuler 1100Milliards d'euro de dette publique, auquels viennent s'ajouter 900Milliards d'euro d'engagement pour le paiment des retraites des fonctionnaires. Je ne suis ni comptable, ni économiste; mais je me demande quand même si vous n'oubliez pas d'intégrer ces "externalités" dans la réforme des retraites? J'ai un peu de mal à admettre que ma génération (j'ai 30ans) soit contraite de payer les retraites de celle qui précède (ce qui est normal) + les dettes que nous laisse cette génération! Pour vous c'est ça préparer l'avenir des génération futures? C'est s'assurer la retraites pour soit en laissant le coût de ces retraites aux suivant + les detes que l'on a fait par imcompétance ou démagogie?Je vous estime beaucoup, et j'apprécie que vous ayez porté ce projet ambicieux de réforme ... mais pour autant, s'il vous plais, n'osez pas dire qu'il est complet quand il reste toute la dette a payer. Cordiallementmax
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S
   Monsieur Fillon,<br /> Je me permets juste de vous écrire pour vous dire que je ne suis pas d'accord avec vos détracteurs notamment sur la réforme des retraites.<br /> Il est toujours beaucoup plus facile de critiquer quand on est pas à la place de celui qui a le courage d'avancer ou quand on ne fait rien comme l'opposition.<br /> Il est vrai que tout n'a pas été fait mais c'est déjà très courageux de votre part de l'avoir fait et d'avoir tenu face à la rue.<br /> Une info : j'entendais dominique Strauss kahn dans une émission où il faisait la promo de son livre dire que tous les FRançais en avaient marre de la droite malhonnête alors que la justice a pas encore redu son verdict dans l'affaire et qu'il me semble que les écoutes de l'Elysées étaient ni mieux ni pires. Pour lui seule la Gauche peut réformer et changer les choses et pour lui le parti socialiste a déjà gagné .<br /> Je rêve de voir qu'ils sont si sûrs d'eux à un an de la présidentielle.<br /> Encore bravo pour le courage que vous avez et continuez dans cette voie pour faire gagner la droite malgré cette affaire.<br /> Cordialement<br />  <br />  <br />  
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B
Merci pour cet excellent rappel.<br /> <br /> Toutefois, il est regrettable de ne pas pouvoir accéder aux textes de référence.<br /> <br /> Merci de vouloir le compléter ou le faire compléter.<br /> Yvette
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D
"Les Français n’auraient d’ailleurs pas accepté eux-mêmes qu’il soit mis fin, par exemple, à la diversité des régimes", dites-vous. Les avez-vous consulté? Je ne crois pas que les Français participent de gaité de coeur à combler les déficits des régimes spéciaux de la SNCF, d'EDF, de la RATP, etc. Si les salariés de ces régimes ne disposaient pas de la possibilité de bloquer l'activité du pays (et ils ne s'en privent pas), je ne doute pas que leur alignement sur le régime général aurait été effectué. Quel homme politique aura le courage de s'attaquer à ces forteresses?<br />  
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