A son arrivée en 1993, la dette du Canada dépassait les 72% de son Produit Intérieur Brut et son déficit budgétaire, les 6%. En trois ans il a opéré un redressement complet de la situation. Aujourd’hui, on ne connaît plus le mot déficit au Canada où les débats portent désormais sur l’affectation des excédents du budget fédéral réclamés par les provinces !
En engageant cette politique, Jean Chrétien m’a confié qu’il n’espérait pas pouvoir être réélu. Il le fut trois fois ! « On m’a brûlé en effigie, mais cela ne fait pas mal » dit il avec humour.
Pour lui le secret d’une politique de redressement réussie des finances publiques réside dans la justice et dans l’équité des économies demandées aux administrations publiques, des efforts de lutte contre les fraudes et les abus, des choix de priorités.
Comparaison n’est pas raison mais il est encourageant de savoir que d’autres ont pu, avec le soutien de leurs concitoyens, mener des politiques réputées impossibles de réduction des dépenses publiques.
Jean Chrétien sera l’invité de la chaîne parlementaire samedi prochain à 11 H