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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 11:49

Madame Schoendorfer m'a fait parvenir il y a quelques jours une réédition de deux films légendaires de son mari, Pierre Schoendorfer: "la section Anderson", tourné au Vietnam en 1966 et "Réminiscence" où l'on retrouve vingt ans plus tard les survivants de cette section.

C'est un chef d'oeuvre plein d'enseignement sur la guerre, sur l'Amérique, plein de délicatesse dans la peinture de la violence, plein de violence dans la description des profondes séquelles qui affectent encore tous les combattants de cette tragédie.

Aucune fiction tournée sur la guerre n'atteint ce degré de vérité, d'intimité et de respect.

Merci à l'INA de faire revivre cette oeuvre qui restera l'un des plus beaux témoignages sur l'improbable camaraderie qui nait au combat!

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:52

 

La nation française a assimilé depuis des siècles des générations d’étrangers mais aujourd’hui l’intégration vire au naufrage. Il faut accueillir moins pour intégrer mieux. Il faut exiger plus pour rassembler mieux. Notre pacte national et républicain doit être renforcé d’urgence. Communautarismes, intégrismes religieux, mépris de la Nation et de ses règles : nous devons être implacables à l’égard de tout ce qui disloque notre unité et notre fraternité.

 

Au lieu de cela, les rapports des groupes de travail sur la «refondation de la politique d’intégration » remis au Premier ministre s’inscrivent dans la logique d’une nation mosaïque et communautariste. Cela n’est pas une refondation mais une déconstruction de la France unie et citoyenne que ces rapports préfigurent !

Déconstruction de l’héritage français au profit d’une société déracinée et multiculturelle.

Déconstruction de notre volonté historique d’intégrer les étrangers en leur faisant partager notre Histoire, nos valeurs, et notre culture.

Déconstruction de la laïcité.

 

Préconisé par ces rapports, le retour du voile à l’Ecole serait une brèche dans le principe de laïcité. Il constituerait un encouragement pour tous ceux qui cherchent à placer leurs convictions religieuses au-dessus des règles de la République. La loi d’interdiction des signes religieux à l’Ecole que j’ai défendu et fait appliquer en tant que ministre de l’Education nationale est un rempart contre l’intégrisme. En abattant ce rempart, on abattrait l’Ecole républicaine.

 

J’alerte le Premier ministre sur les dangers que constituerait l’application de ces rapports. Ils diviseraient un peu plus les Français et alimenteraient tous les extrémismes. Avec l’UMP je propose une toute autre voie pour renforcer et unifier la nation française. Nous en appelons à plus de République, plus de fierté nationale et plus d’exigence à l’égard de ceux qui sont accueillis par la France.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:03

Je me suis rendu ce jeudi à Fessenheim pour visiter le site de la centrale nucléaire et échanger avec ses salariés et sa direction. J'ai toujours défendu l'atout que représente pour la France l'industrie nucléaire et suis profondément attaché à la sûreté qu'elle exige.

J'ai constaté avec satisfaction la mise en œuvre en moins de trois ans de toutes les recommandations émises par l'audit que j'avais commandé après la catastrophe de Fukushima.
Auprès des salariés et des élus, j'ai réaffirmé publiquement mon opposition à la fermeture de la centrale annoncée par le président de la République. Cette décision me parait absurde à plusieurs titres :

- absurde puisque l'Autorité de sûreté nucléaire a indiqué que la centrale était parfaitement sûre pour être exploitée jusqu'en 2021 et qu'elle était même l'une des centrales d'EDF les mieux exploitées du parc.

- absurde pour un pays en grande difficultés financières d'engager des dépenses considérables pour démanteler un outil industriel qui fonctionne de façon sécurisée et qui est rentable

- absurde enfin car la lutte contre le réchauffement exige de conserver l'atout du nucléaire.

Fermer Fessenheim serait une faute industrielle et économique et un mauvais coup porté à l'avenir de notre politique énergétique.

La décision de fermer la centrale de Fessenheim illustre la manière dont le président de la République dirige le pays par petits compromis : on garde le nucléaire mais on ferme une centrale pour satisfaire les écologistes.

Je pense et j'espère que le bon sens peut encore l'emporter. Il faut résister et continuer le combat des arguments.

Je recommande vigoureusement à François Hollande de renoncer à cette fermeture et de susciter le débat nécessaire de l'indépendance énergétique au niveau européen. L'Europe n'est pas à l'abri d'une crise énergétique majeure. La question de son indépendance énergétique dans les décennies à venir est urgente et vitale.


 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 15:59

 

La tuerie d’Échirolles soulève l’émotion profonde de tous les Français. S’y mêle un sentiment de révolte devant tant de sauvagerie. Je pense aux parents et aux familles endeuillées, je pense aux amis déchirés par ce drame effrayant et inexcusable. Je m’associe à leur douleur et nous leur devons une justice rapide et inflexible. 


La violence meurtrière traverse naturellement toutes les époques, mais comment ne pas voir dans le lynchage de deux jeunes le signe d’une barbarie contemporaine ? Un « mot de travers », « un regard de travers », et voici qu’en France, au XXIème siècle, le tabassage et la mort peuvent être au rendez-vous.


L’enquête nous éclairera sur les circonstances de ce meurtre qui s’apparente à un massacre. Mais ceux qui réduisent ce drame à un «simple et triste fait divers» ont tort. Il s’agit d’un fait de société qui nous interpelle tous : élus, parents, médias, enseignants, justice…


La vérité, c’est que les valeurs de la République et les vertus humaines et civiques ne s’imposent plus sur les lois de la rue. La vérité, c’est que la violence s’est banalisée, et que certains jeunes et moins jeunes s’en nourrissent et se flattent d’imposer leurs rapports de force sur ceux qui refusent d’entrer dans leur univers clanique et violent.


Faute d’avoir été éduqués, faute d’avoir été réprimandés, faute d’avoir été sanctionnés à la première dérive, des petits voyous deviennent meurtriers. La société n’a pas tous les torts, et je refuse de dire que les assassins de Kevin et Sofiane n’étaient pas maîtres de leurs choix. Ils sont  responsables de leurs actes, responsables d’avoir volontairement méprisé la frontière qui distingue le bien et le mal. Ceux qui invoquent abondamment les raisons sociales de cette violence injurient tous ceux, familles et jeunes, qui dans des conditions de vie identiques à celles des voyous se comportent avec dignité et responsabilité.


Face à la culture de la violence, la fermeté de la police et de la justice doit être implacable. Mais le combat est aussi moral, intellectuel, éducatif. C’est toute notre société qui doit se dresser contre la haine et ce culte méprisable de la brutalité qui mine la vie de nos quartiers.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 17:37

 

Depuis la rentrée scolaire, deux enseignants des académies de Bordeaux et de Poitiers ont été agressés dans l’exercice de leurs fonctions. Il est intolérable que des élèves ou des parents puissent ainsi agresser celles et ceux qui ont pour mission la transmission du savoir. Le respect des maîtres, comme l’assiduité, constituent les conditions premières de la réussite et de l’insertion des enfants.

 

Malheureusement, la violence et l’absentéisme scolaires sont deux réalités que nous devons regarder en face et auxquelles il faut s’attaquer par tous les fronts, sur le plan de la prévention comme de la répression. C’est ce que nous avons fait avec Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012.


Eric Ciotti, qui dirige ma campagne, a été un député particulièrement en pointe en portant deux lois importantes qui ont permis de faire reculer ces deux véritables fléaux que constituent l’absentéisme scolaire et la délinquance des mineurs.

La loi du 28 septembre 2010 a instauré un dispositif équilibré et gradué pouvant aller jusqu’à la suppression des allocations familiales lorsque les parents ne font pas face à leurs responsabilités et ne mettent pas tout en œuvre pour que leurs enfants retrouvent le chemin de l’école.

Le service citoyen, que nous avons mis en place à l’initiative là aussi d’Eric Ciotti, vise à inculquer à des mineurs pouvant basculer dans la délinquance des valeurs indispensables à la vie en société telles que le respect de l’autorité et d’autrui, la solidarité, le goût de l’effort ou encore l’esprit d’équipe. 

D’autres mesures novatrices et volontaristes ont été prises au cours de ce quinquennat comme la création d’établissements de réinsertion scolaire pour accueillir des collégiens perturbateurs ou encore la mise en place de policiers référents dans les établissements les plus sensibles.

 

Le Gouvernement a envoyé des signaux contradictoires et troubles depuis sa prise de fonction. Les propos de la Garde des Sceaux, Mme Christine Taubira, ont jeté le doute sur la détermination du Gouvernement à punir les délinquants, y compris lorsqu’il s’agit de mineur. Aujourd’hui, le système éducatif en supporte les conséquences.

 

L’école doit rester un sanctuaire dans lequel personnels et enfants doivent vivre en toute sécurité et quiétude. Il y va de la permanence de notre système républicain auquel nous sommes tous attachés. C’est là , je le crois profondément, un élément essentiel du Pacte républicain auquel je suis attaché. 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 11:58

 

Nous venons de vivre une première semaine olympique exceptionnelle.

 

Je tiens sans attendre à adresser mes plus chaleureuses félicitations à tous les médaillés tricolores et à leur encadrement.

 

Je n’ai pas le goût des bilans à mi-parcours, mais un tel niveau de performance française mérite bien de briser cette réserve. Les 22 médailles déjà acquises à mi-compétition placent la France au 5e rang mondial. Avec 8 médailles d’or, nous comptons déjà plus de champions olympiques qu’à Pékin en 2008. 

 

Les très bons scores d'audience traduisent le vif engouement des Français pour cette grande fête universelle et fraternelle que sont les Jeux olympiques et leur ferveur pour les exploits de nos compétiteurs.

 

J’ai toujours eu une grande admiration et un profond respect pour les sportifs.

J’admire leur éthique de vie, cette discipline quotidienne de l’effort et la quête incessante de la performance.

J’admire leur force d’âme, cette faculté à tendre leur courage, à surmonter leurs fragilités, à repousser leurs limites pour s’élever au dessus d’eux-mêmes.

J’admire leur esprit de persévérance, cette capacité à rebondir après l’échec et à dominer le succès pour se projeter vers un défi toujours plus grand.

J’admire leur attitude de respect, cette conception saine du combat dans lequel les armes sont égales, l’adversaire estimé et le meilleur vainqueur.

 

Tous les athlètes français qui ont participé à cette première semaine olympique méritent notre respect pour leur préparation exigeante et leur attitude exemplaire. Et, tous nos médaillés méritent notre reconnaissance pour le bonheur et la fierté qu'ils nous ont fait partager. Chacun d’eux, à sa façon, nous renvoie l’image de la France que nous aimons, une France unie, diverse, sans complexe, grande dans l'adversité, généreuse dans l’effort, fière de ses valeurs, de son hymne, de son drapeau et qui tient son rang au plus haut niveau international.

 

Puisse cette quinzaine olympique avoir une effet positif sur le moral des Français et fortifier notre communauté nationale pour nous aider à traverser résolus et rassemblés l'épreuve de la crise.

 

Je souhaite bonne chance aux compétiteurs encore engagés dans leur rêve olympique; qu’ils continuent à nous faire vibrer avec panache et à porter au plus haut les couleurs du sport français.



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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 09:31

 

Je vois depuis quelques jours dans la presse le débat sur les 35 heures reprendre de la vigueur au sein de notre majorité. Je m'en réjouis. Pour ma part, ma position reste constante et déterminée : il faut assouplir la durée du temps de travail dans le cadre le dialogue social.


Premièrement, il faut rendre aux employeurs la liberté de moduler le temps de travail au delà des 35 heures.

Privées par la majorité socialiste de la souplesse des heures supplémentaires défiscalisées, les PME, déjà acculées par la crise économique, vont perdre des parts de marché et par conséquent moins recruter voire licencier.
 Le carcan des 35 heures porte une lourde responsabilité dans la dégradation de la compétitivité des entreprises françaises au tournant des années 2000.

Le choix que nous avions fait avec Nicolas Sarkozy était celui de la souplesse. Avec la défiscalisation des heures supplémentaires notre majorité a pu desserrer ce carcan et atténuer l’impact des 35 heures sur le coût du travail. Il y a encore des étapes à franchir et j'accepte la critique sur le fait que nous ne sommes pas allés assez loin dans l’assouplissement. Mais nul ne peut contester les progrès qui ont été réalisés dans cette voie. Le recours aux heures supplémentaires a bénéficié aux entreprises et à près de 9 millions de salariés; pour un gain moyen de près de 450 euros annuels par salarié. C’est la valeur du travail qui était récompensée.

A gauche, on n’a toujours pas compris que plus les Français travaillent plus la croissance augmente, et plus le chômage diminue. Cela fait 30 ans que les socialistes pensent que c’est en partageant le travail qu’on améliore la situation économique du pays et cela fait 30 ans que les faits les démentent tous les jours. Dans les autres pays européens personne ne songe à partager le travail : la priorité c’est d'améliorer la compétitivité de l'économie pour favoriser la création d'emplois. Dans un monde où des pays comme la Chine, l’Inde, le Brésil, sont assoiffés de progrès, assoiffés de partager les richesses mondiales, les Européens, et parmi les Européens, les 65 millions de Français ne peuvent plus céder à la facilité et les responsables politiques n'ont plus le droit de les illusionner sur les conditions exigeantes du progrès et de la compétition mondiale.

La vérité, c’est que qu’il faut multiplier notre effort productif et non pas le diviser en rationnant le travail, comme continue à le rêver la gauche.

La vérité, c’est qu’on ne pourra par sortir de la crise et réduire nos déficits sans travailler plus et dépenser moins.

La vérité, c’est que la France ne restera une grande nation qu’en mobilisant toutes ses forces de production, en travaillant plus et en se formant mieux.

 

Ensuite, il faut que cet assouplissement se fasse dans le cadre du dialogue social.

Toutes les entreprises, tous les métiers n'exigent pas de travailler de facon identique. Certaines entreprises sont plus soumises que d'autres à la compétition internationale et il y a des travaux qui sont plus pénibles que d’autres. En Allemagne et Europe du Nord, les pays qui utilisent depuis longtemps déjà cette méthode du dialogue au sein des entreprises ont pu sauver beaucoup d’entreprises et d’emplois.

Avec Nicolas Sarkozy nous avons d'un commun accord avec les partenaires sociaux engager la modernisation du dialogue social dans notre pays. Avec la réforme de la représentativité des organisations syndicales, nous avons mis en place les instruments qui vont permettre d’avoir en France des organisations syndicales puissantes et démocratiques qui pratiquent un dialogue apaisé et responsable.

C'est l'une de mes fiertés que d’avoir conduit pendant 5 ans un dialogue social exemplaire au sommet de l’Etat. Nicolas Sarkozy et moi n’avons eu de cesse d’associer les partenaires sociaux à l’effort de redressement national. L’état d’esprit inverse de celui qui avait permis à Mme Aubry et à M. Jospin d’imposer les 35 heures sans la moindre concertation avec les syndicats.


Le temps est venu d’ouvrir avec l’ensemble de nos concitoyens un débat sans tabou sur la question du temps de travail. Le temps est venu de refaire de la France une terre de production de richesses. Ce sera tout l’enjeu du pacte productif que je vais porter auprès des militants UMP dans les semaines qui viennent.

 


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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:11

Ma candidature à la présidence de l’UMP a pour vocation de rassembler. Elle se nourrit de l’esprit de résistance face à une politique gouvernementale qui nous conduit droit dans le mur et de l'esprit de reconquête des territoires perdus dès 2014. La raison principale qui me pousse, c'est la gravité de la crise en France et en Europe. Beaucoup de Français et surtout le gouvernement n'en ont pas pris la mesure. Face à cette réalité, j'entends tout l'été continuer à tirer la sonnette d'alarme et me consacrer à mes propositions pour une vraie politique de redressement de notre pays à travers un triple pacte : un pacte productif, un pacte européen, un pacte national.

 

Un pacte productif 

Il s'agit de refaire de la France une terre de production de richesses. Il est temps de mettre sans tabou sur la table la question du temps de travail et il faut baisser le cout du travail. Une heure travaillée en France c'est 20% plus cher que la moyenne européenne et c'est 8 à 10% plus cher que la moyenne en Allemagne. Nous faisons financer par le travail la quasi-totalité de notre système social qui est un des plus généreux du monde. Il faut que ce système social soit sans doute un peu plus strict et surtout il ne faut pas que ce système social soit financé par le travail mais par la fiscalité de l'ensemble des Français pour que nos entreprises retrouvent de la compétitivité. Ce pacte de productivité c'est aussi d’arrêter la folie du matraquage fiscal, qui n’est qu’une solution de facilité, qui consiste à augmenter les impôts parce qu’on a pas le courage de baisser les dépenses. Bien sur que dans l’urgence face à la crise, il faut augmenter un peu les impôts, c’est ce que nous avions fait avec Nicolas Sarkozy. Cette augmentation à une limite : le fonctionnement de l’appareil de production et de l’entreprise.

 

Un pacte européen 

Il s’agit de refonder l’Europe qui ne fonctionne pas bien autour d'un noyau dur franco-allemand capable de faire fonctionner une monnaie européenne en commun. Cela passe par la mise en place d’un vrai gouvernement économique européen avec une politique budgétaire et fiscale stricte et harmonisée. Il faut corriger les défauts originels de la monnaie européenne contre lesquels nous nous étions battus avec Philippe Séguin. Si la monnaie européenne éclate, il n’y a plus d’Europe et cela veut dire 66 millions de Français pour se battre tous seuls au milieu d’un océan de 7 milliards d’êtres humains et d’une mondialisation de plus en plus rude. Il faut au contraire construire une sorte de place forte européenne qui permette de nous protéger et qui permette à nos entreprises de partir à la conquête des marchés.

 

Un pacte national 

Il s’agit de refonder la nation française en revenant à des principes simples. Aujourd’hui, il y a beaucoup de Français qui sont inquiets de la cohésion de la nation, qui ont l’impression qu’on la laisse se défaire. Le premier principe c’est la capacité de l’Etat à assurer l’égalité et l’intégration de tous les gens qui viennent habiter sur notre territoire. La France s’est construite au fil des siècles grâce à des apports de populations qui sont devenues françaises en adhérant à nos valeurs au travers de l’École et de l’Etat. Il faut arrêter de dénigrer l’Etat, cette institution puissante qui a créé l’unité nationale. Il faut arrêter de considérer qu’on peut laisser des communautés s’organiser toutes seules en faisant passer leurs coutûmes et leurs traditions au-dessus des lois de la République. Le second principe c'est d'assurer la sécurité sur le territoire national. C’est un combat extrêmement difficile sur lequel nous n’en avons surement pas fait assez, mais certainement plus que ce que gouvernement va faire, lui qui inaugure son mandat en annonçant qu’il va supprimer la quasi totalité des réformes que nous avions faites pour essayer de durcir les sanctions. Enfin, il faut lutter contre l’affaiblissement de l’idée nationale qui est plus nécessaire que jamais dans la compétition internationale. C’est pourquoi notre rôle est de combattre le projet de mise en place du droit de vote des étrangers aux élections locales parce que la citoyenneté ne se divise pas. Ou bien on est citoyen français ou bien on ne l'est pas.

 


Voilà le triple pacte que je vais développer avec vous au fur et à mesure de mon tour de France des fédérations que nous achèverons au mois de novembre à l’occasion de cette élection qui doit être une belle démonstration de démocratie apaisée au sein d’une grande famille politique.


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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:01

Hier matin avant de prendre le train pour rencontrer les élus et militants des Vosges je suis allé prendre mon café dans le 7e arrondissement de Paris avec Marie-Claude Clavel. Présidente de l’association des commerçants de la rue Cler, elle a monté un petit comité de soutien pour obtenir la libération du bijoutier qui a tiré sur un cambrioleur entré armé dans sa boutique.
Je ne me substitue pas à la justice qui doit faire son travail. Il y a eu mort d’homme, il doit y avoir naturellement un procès et j’imagine que la légitime défense sera mis en avant. Mais, je n’accepte pas que l’on mette en prison quelqu’un qui ne représente aucun danger pour la société et qui s’est simplement défendu lors du 3e cambriolage auquel il devait faire face. Ce commerçant a besoin d’être soutenu.
C’est à nous responsable politique que de remettre de telles choses à l’endroit.

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 08:47

Hier, les députés ont voté la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la fin des exonérations de charges au 1erAoût, c’est vraiment une double bêtise.

D’abord c’est une bêtise pour l’économie française qui a besoin de souplesse. Aujourd’hui on rigidifie une économie qui est déjà plus rigide que toutes les autres économies européennes. C’est vraiment le contraire de ce qu’il faudrait faire en temps de crise.

Deuxièmement, c’est  9 millions de salariés qui auront du pouvoir d’achat en moins et contrairement à ce que l’on raconte ce n’est pas les riches, c’est les gens les plus modestes, ceux qui ressentaient la nécessité de faire des heures supplémentaires pour améliorer leurs conditions d’existence.

Cela fait 30 ans que les socialistes pensent que c’est en partageant le travail qu’on améliore la situation économique du pays, cela fait 30 ans que les faits les démentent tous les jours. Dans les autres pays européens personne ne se pose la question de savoir s’il faut partager le travail, on essaye d’améliorer la compétitivité pour que l’économie soit plus efficace et qu’on crée des emplois.

Le choix qu’on avait fait avec le Président Nicolas Sarkozy c’était la souplesse avec les heures supplémentaires, on peut considérer que cela ne va pas assez loin mais les supprimer c’est un très très mauvaise nouvelle pour l’économie française.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 13:20

Chers amis,

Je vous remercie de l'engagement sans faille qui a été le vôtre pendant la campagne présidentielle et celle des élections législatives.
 
Je sais votre déception car c'est aussi la mienne. Le bilan du quinquennat, je le revendique, haut et fort, car je sais qu'un jour l'Histoire rendra justice à l'action de Nicolas Sarkozy. Je sais aussi votre envie de continuer à défendre nos idées et à porter haut votre engagement pour la France.
 
C'est pour cela que j'ai décidé d'être candidat à la présidence de l'UMP. La reconquête commence aujourd'hui et avec vous, car rien ne sera possible sans la force de nos militants.

Je vous invite à découvrir mon nouveau site www.francoisfillon.org sur lequel vous trouverez ma lettre de candidature et un message vidéo à l'attention de nos militants. N'hésitez pas à les diffuser largement autour de vous. Je vous remercie par avance de votre soutien et de votre amitié.

Bien fidèlement,
 
François Fillon

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 16:52

C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que j’apprends le décès de Robert Galley. Ce gaulliste passionné et vaillant, était un ami politique dont le courage et l’intelligence s’étaient confondus avec les grandes pages de notre Histoire nationale. Engagé à 19 ans dans les Forces Françaises Libres, Robert Galley était un héros. Il était Compagnon de la Libération.

Ce serviteur fougueux et inspiré de la France croyait dans la force du progrès technologique. Sous les présidences du général de Gaulle, de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing, il fut l’un des grands artisans de notre politique scientifique et l’un des pères de notre industrie nucléaire. C’est une figure du gaullisme qui nous quitte aujourd’hui. Sa voix manquera à la France. 

François Fillon

 

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